Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,
Chers Amis,
Vous avez invité Jean-Michel Lemétayer à participer à vos travaux aujourd'hui. Il est malheureusement retenu au conseil d'administration de la FNSEA, réuni en séminaire. Sachez qu'il regrette de ne pouvoir être personnellement présent.
Je suis très honoré d'avoir été désigné pour le représenter à votre congrès : c'est en son nom que je m'exprimerai aujourd'hui.
" Saisir nos chances " est la première phrase de votre rapport. Cette phrase je la comprends comme une volonté de relever les trois grands défis qui attendent les agriculteurs : défi des échanges internationaux, défi de nos organisations et défi de notre revenu.
Défi international tout d'abord. Car c'est le calendrier européen et international qui fait aujourd'hui notre actualité.
Dans quelques semaines, la commission européenne fera connaître un bilan de la politique agricole commune engagée à Berlin en 1999.
Vous le savez, la FNSEA est fortement engagée sur ce dossier. Nous avons préparé ce rendez-vous de la mi-parcours et multiplié les rencontres et les courriers pour rappeler les fondamentaux de la politique agricole européenne : préférence communautaire, unicité de prix et du marché, solidarité financière.
Mais pourquoi faut-il attendre l'effondrement des marchés pour faire la preuve que le respect de la préférence communautaire est nécessaire ? Je ne vous apprends rien. Le secteur des grandes cultures en a fait l'amère expérience avec l'aviculture.
Pourquoi encore faut-il subir ces crises à répétition pour démontrer que le démantèlement des organisations communes de marché met en danger nos productions ? Les secteurs de la viande bovine et de la viticulture en sont les plus touchés.
Nous ne voulons pas d'une politique agricole " à la petite semaine ". Nous ne voulons pas d'une politique uniquement constituée de mesures ponctuelles pour soigner en urgence une agriculture blessée par des crises. Nous voulons, et je sais que vous rejoignez la FNSEA, une véritable politique agricole globale et ambitieuse.
Ce n'est qu'en traitant notre secteur dans son ensemble que nous aboutirons à une véritable cohérence des mesures et à une plus grande efficacité. Il faut rappeler cette évidence : les crises traitées en amont sont ensuite bien moins coûteuses tant d'un point de vue humain que budgétaire.
Cette vision d'ensemble est la condition nécessaire d'une gestion équilibrée de nos productions.
La mesure rotationnelle pourrait constituer une avancée si elle n'était pas, pour l'instant, expérimentale et si les conditions n'étaient pas aussi restrictives. Nous sommes à vos côtés pour en demander une généralisation. Mais il faut aussi aller au-delà de cette mesure. Nous appuyons toutes vos demandes en faveur d'un plan protéines.
Ce plan protéines sera la marque de l'ambition de l'Europe pour ses oléo-protéagineux, pour retrouver les surfaces et les marchés de nos productions.
Une politique agricole forte, dotée d'un budget permettant de défendre l'ensemble des agriculteurs d'une Union européenne bientôt élargie : c'est notre défi pour l'Europe.
Le défi international c'est aussi celui des prochaines négociations de l'organisation mondiale du commerce. Pour ces négociations, il nous faudra compter sur la force de l'Union européenne pour faire valoir la mondialisation régulée et maîtrisée que nous revendiquons à la FNSEA.
C'est dans ce cadre que nous dénonçons avec vous les abus américains. Vous le soulignez dans votre rapport, les soutiens accordés au soja ont permis un accroissement de 25% des surfaces et de la production aux Etats-Unis depuis 1997. Ce contournement des règles du commerce international bafoue nos accords et porte un grave préjudice à nos intérêts.
Les Etats-Unis défendent sans complexes le revenu des agriculteurs américains en adoptant cette semaine un Farm Bill généreux. Lors de la signature de cette nouvelle loi agricole américaine, George Bush a déclaré que " le succès des agriculteurs américains est essentiel au succès de l'économie américaine ". C'est le même discours que nous attendons du commissaire Fischler et du commissaire Lamy qui prendra part aux négociations de l'OMC. L'Union européenne et la France ne doivent pas non plus avoir de complexe pour leur politique agricole. Je l'ai dit au nouveau ministre de l'Agriculture : nous comptons sur nos dirigeants français et européens pour nous défendre sur la scène internationale. Messieurs, soyez combatifs !
Le deuxième défi à relever nous est plus personnel. C'est celui de nos organisations. C'est le défi de notre capacité à nous organiser, à gérer nous mêmes nos marchés et nos produits. Car c'est de nous mêmes que nous tirons les meilleures défenses de notre agriculture.
A la FNSEA, notre force se conjugue dans la diversité.
Tout comme ces champs de colza qui apportent couleur et beauté à notre espace rural, nos diverses composantes apportent la richesse à notre syndicalisme. Cette diversité, les associations spécialisées y contribuent avec un dynamisme toujours renouvelé. La participation des représentants des A.S. au conseil d'administration de la FNSEA est une chance pour tous et je sais que votre président, Xavier Beulin, sait la saisir.
Mais se retrouver dans une même salle ne suffit pas. Encore faut-il s'y retrouver dans un esprit de cohésion avec la volonté de dépasser nos divergences.
Bien sûr, tous les points de vue, toutes les régions, toutes les productions, doivent faire entendre leurs positions car nous n'avons pas le credo du consensus mou. Nous ne croyons pas aux décisions faciles sur des sujets qui ne fâchent personne. Nos accords sont d'autant plus solides, nos ententes sont d'autant plus respectées qu'ils sont le fruit de véritables débats.
C'est pour conserver cette force et cette richesse que nous avons voulu, à la FNSEA, relancer le comité de coordination des associations spécialisées.
Vous avez là un rôle fondamental à jouer, notamment en ce moment sur les actions à mener pour renforcer les organisations communes de marché et aussi pour développer nos filières.
Nous l'avons démontré à de multiples reprises. Les professionnels que nous sommes savent se prendre en main et développer des partenariats pour un juste partage de la valeur ajoutée. Le syndicalisme agricole fournit dans son ensemble un travail formidable pour développer des filières de qualité.
La FOP n'est pas en reste sur ces questions, vous avez réussi le lancement de la filière " soja de pays " et vous comptez développer la filière " tournesol oléique " et structurer la filière " colza érucique ".
Le syndicalisme est le moteur des filières. Ce moteur fonctionne parfois au Diester comme vous l'avez démontré en vous engageant pour les biocarburants. J'ai déjà salué cette démarche qui permet à l'agriculture de prendre sa place dans le marché des produits non-alimentaires et qui nous implique dans le développement des énergies renouvelables. Nous attendons, avec vous, l'adoption définitive des directives sur les biocarburants qui permettront de soutenir cette production.
Pour toutes vos démarches : bravo ! Mais il manque pour ces efforts une reconnaissance des pouvoirs publics. Il est temps que l'administration prenne la mesure de ce travail et soutienne nos initiatives, tant dans le cadre des filières que dans les interprofessions.
Ces deux premiers défis nous devons les gagner pour relever le troisième : celui de notre revenu. Nous l'avons affirmé tous ensemble à Versailles lors de notre congrès : notre métier a un prix.
Aujourd'hui, l'agriculture est un secteur en crise.
L'agriculture est un secteur qui passe à côté de la croissance, qui ne bénéficie pas du progrès social, qui manque de perspectives et qui n'offre pas aux agriculteurs le revenu qui leur est dû.
Les accords internationaux et communautaires ne sont pas respectés, on importe à des prix toujours plus bas. On met de côté tous les efforts accomplis en faveur de la qualité, de l'environnement, de l'aménagement du territoire. Alors quand on parle de renforcer le deuxième pilier de la PAC au détriment du premier, nous ne pouvons pas être d'accord.
C'est d'abord avec la base solide du revenu que l'on pourra bâtir le modèle agricole français et européen. C'est sur cette base que pourra alors prendre toute sa place le développement rural.
C'est bien dans cette optique que vous demandez un filet de sécurité, sous la forme d'une assurance chiffre d'affaire, pour les oléoprotéagineux. Apporter des garanties face aux aléas des marchés et des fluctuations des monnaies fait partie de ces mesures qui pourront lever une partie de l'inquiétude des producteurs. La FNSEA est avec vous pour que soit adopté ce système.
Bien sûr, ces mesures axées sur le revenu ne suffiront pas. Outre la régulation des marchés et l'organisation des filières, il est également nécessaire d'alléger les charges qui pèsent sur les exploitations et de sortir l'agriculture de la complexité administrative dans laquelle on tente de la noyer.
Et je ne conclurai pas sans dire un mot de la question des aides directes. Le plan de régionalisation et la modulation ont des effets dramatiques sur certaines exploitations. Je sais que je m'adresse à des convaincus.
Agenda 2000 a porté un coup terrible au secteur oléo-protéagineux. Cela rend d'autant plus nécessaire l'adoption d'un plan protéine européen.
La FNSEA a demandé la suspension de la modulation, système injuste de gestion des aides. Vous demandez clairement une simplification du plan de régionalisation. Sur cette question fondamentale des aides directes, nous ne pouvons pas nous montrer divisés. C'est sur ce sujet que nous devons faire preuve de cohésion. Ce dossier reste très complexe et lourd de conséquences pour l'équilibre entre les différentes régions, productions et exploitations. Mais ne laissons pas les Pouvoirs publics décider seuls. Nous devons agir tous ensemble pour obtenir une véritable politique des prix : Notre métier a un prix !
Mes chers amis,
Défi international, défi de nos organisations, défi de notre revenu : voilà ce qui attend les agriculteurs.
Le syndicalisme, avec ses associations spécialisées, saura se montrer offensif et combatif. Mais surtout, nous saurons faire preuve d'union et de solidarité car c'est ensemble que nous pourrons porter plus loin et plus haut notre agriculture.
Je vous remercie.
(Source http://www.fnsea.f, le 21 mai 2002)
Mesdames, Messieurs,
Chers Amis,
Vous avez invité Jean-Michel Lemétayer à participer à vos travaux aujourd'hui. Il est malheureusement retenu au conseil d'administration de la FNSEA, réuni en séminaire. Sachez qu'il regrette de ne pouvoir être personnellement présent.
Je suis très honoré d'avoir été désigné pour le représenter à votre congrès : c'est en son nom que je m'exprimerai aujourd'hui.
" Saisir nos chances " est la première phrase de votre rapport. Cette phrase je la comprends comme une volonté de relever les trois grands défis qui attendent les agriculteurs : défi des échanges internationaux, défi de nos organisations et défi de notre revenu.
Défi international tout d'abord. Car c'est le calendrier européen et international qui fait aujourd'hui notre actualité.
Dans quelques semaines, la commission européenne fera connaître un bilan de la politique agricole commune engagée à Berlin en 1999.
Vous le savez, la FNSEA est fortement engagée sur ce dossier. Nous avons préparé ce rendez-vous de la mi-parcours et multiplié les rencontres et les courriers pour rappeler les fondamentaux de la politique agricole européenne : préférence communautaire, unicité de prix et du marché, solidarité financière.
Mais pourquoi faut-il attendre l'effondrement des marchés pour faire la preuve que le respect de la préférence communautaire est nécessaire ? Je ne vous apprends rien. Le secteur des grandes cultures en a fait l'amère expérience avec l'aviculture.
Pourquoi encore faut-il subir ces crises à répétition pour démontrer que le démantèlement des organisations communes de marché met en danger nos productions ? Les secteurs de la viande bovine et de la viticulture en sont les plus touchés.
Nous ne voulons pas d'une politique agricole " à la petite semaine ". Nous ne voulons pas d'une politique uniquement constituée de mesures ponctuelles pour soigner en urgence une agriculture blessée par des crises. Nous voulons, et je sais que vous rejoignez la FNSEA, une véritable politique agricole globale et ambitieuse.
Ce n'est qu'en traitant notre secteur dans son ensemble que nous aboutirons à une véritable cohérence des mesures et à une plus grande efficacité. Il faut rappeler cette évidence : les crises traitées en amont sont ensuite bien moins coûteuses tant d'un point de vue humain que budgétaire.
Cette vision d'ensemble est la condition nécessaire d'une gestion équilibrée de nos productions.
La mesure rotationnelle pourrait constituer une avancée si elle n'était pas, pour l'instant, expérimentale et si les conditions n'étaient pas aussi restrictives. Nous sommes à vos côtés pour en demander une généralisation. Mais il faut aussi aller au-delà de cette mesure. Nous appuyons toutes vos demandes en faveur d'un plan protéines.
Ce plan protéines sera la marque de l'ambition de l'Europe pour ses oléo-protéagineux, pour retrouver les surfaces et les marchés de nos productions.
Une politique agricole forte, dotée d'un budget permettant de défendre l'ensemble des agriculteurs d'une Union européenne bientôt élargie : c'est notre défi pour l'Europe.
Le défi international c'est aussi celui des prochaines négociations de l'organisation mondiale du commerce. Pour ces négociations, il nous faudra compter sur la force de l'Union européenne pour faire valoir la mondialisation régulée et maîtrisée que nous revendiquons à la FNSEA.
C'est dans ce cadre que nous dénonçons avec vous les abus américains. Vous le soulignez dans votre rapport, les soutiens accordés au soja ont permis un accroissement de 25% des surfaces et de la production aux Etats-Unis depuis 1997. Ce contournement des règles du commerce international bafoue nos accords et porte un grave préjudice à nos intérêts.
Les Etats-Unis défendent sans complexes le revenu des agriculteurs américains en adoptant cette semaine un Farm Bill généreux. Lors de la signature de cette nouvelle loi agricole américaine, George Bush a déclaré que " le succès des agriculteurs américains est essentiel au succès de l'économie américaine ". C'est le même discours que nous attendons du commissaire Fischler et du commissaire Lamy qui prendra part aux négociations de l'OMC. L'Union européenne et la France ne doivent pas non plus avoir de complexe pour leur politique agricole. Je l'ai dit au nouveau ministre de l'Agriculture : nous comptons sur nos dirigeants français et européens pour nous défendre sur la scène internationale. Messieurs, soyez combatifs !
Le deuxième défi à relever nous est plus personnel. C'est celui de nos organisations. C'est le défi de notre capacité à nous organiser, à gérer nous mêmes nos marchés et nos produits. Car c'est de nous mêmes que nous tirons les meilleures défenses de notre agriculture.
A la FNSEA, notre force se conjugue dans la diversité.
Tout comme ces champs de colza qui apportent couleur et beauté à notre espace rural, nos diverses composantes apportent la richesse à notre syndicalisme. Cette diversité, les associations spécialisées y contribuent avec un dynamisme toujours renouvelé. La participation des représentants des A.S. au conseil d'administration de la FNSEA est une chance pour tous et je sais que votre président, Xavier Beulin, sait la saisir.
Mais se retrouver dans une même salle ne suffit pas. Encore faut-il s'y retrouver dans un esprit de cohésion avec la volonté de dépasser nos divergences.
Bien sûr, tous les points de vue, toutes les régions, toutes les productions, doivent faire entendre leurs positions car nous n'avons pas le credo du consensus mou. Nous ne croyons pas aux décisions faciles sur des sujets qui ne fâchent personne. Nos accords sont d'autant plus solides, nos ententes sont d'autant plus respectées qu'ils sont le fruit de véritables débats.
C'est pour conserver cette force et cette richesse que nous avons voulu, à la FNSEA, relancer le comité de coordination des associations spécialisées.
Vous avez là un rôle fondamental à jouer, notamment en ce moment sur les actions à mener pour renforcer les organisations communes de marché et aussi pour développer nos filières.
Nous l'avons démontré à de multiples reprises. Les professionnels que nous sommes savent se prendre en main et développer des partenariats pour un juste partage de la valeur ajoutée. Le syndicalisme agricole fournit dans son ensemble un travail formidable pour développer des filières de qualité.
La FOP n'est pas en reste sur ces questions, vous avez réussi le lancement de la filière " soja de pays " et vous comptez développer la filière " tournesol oléique " et structurer la filière " colza érucique ".
Le syndicalisme est le moteur des filières. Ce moteur fonctionne parfois au Diester comme vous l'avez démontré en vous engageant pour les biocarburants. J'ai déjà salué cette démarche qui permet à l'agriculture de prendre sa place dans le marché des produits non-alimentaires et qui nous implique dans le développement des énergies renouvelables. Nous attendons, avec vous, l'adoption définitive des directives sur les biocarburants qui permettront de soutenir cette production.
Pour toutes vos démarches : bravo ! Mais il manque pour ces efforts une reconnaissance des pouvoirs publics. Il est temps que l'administration prenne la mesure de ce travail et soutienne nos initiatives, tant dans le cadre des filières que dans les interprofessions.
Ces deux premiers défis nous devons les gagner pour relever le troisième : celui de notre revenu. Nous l'avons affirmé tous ensemble à Versailles lors de notre congrès : notre métier a un prix.
Aujourd'hui, l'agriculture est un secteur en crise.
L'agriculture est un secteur qui passe à côté de la croissance, qui ne bénéficie pas du progrès social, qui manque de perspectives et qui n'offre pas aux agriculteurs le revenu qui leur est dû.
Les accords internationaux et communautaires ne sont pas respectés, on importe à des prix toujours plus bas. On met de côté tous les efforts accomplis en faveur de la qualité, de l'environnement, de l'aménagement du territoire. Alors quand on parle de renforcer le deuxième pilier de la PAC au détriment du premier, nous ne pouvons pas être d'accord.
C'est d'abord avec la base solide du revenu que l'on pourra bâtir le modèle agricole français et européen. C'est sur cette base que pourra alors prendre toute sa place le développement rural.
C'est bien dans cette optique que vous demandez un filet de sécurité, sous la forme d'une assurance chiffre d'affaire, pour les oléoprotéagineux. Apporter des garanties face aux aléas des marchés et des fluctuations des monnaies fait partie de ces mesures qui pourront lever une partie de l'inquiétude des producteurs. La FNSEA est avec vous pour que soit adopté ce système.
Bien sûr, ces mesures axées sur le revenu ne suffiront pas. Outre la régulation des marchés et l'organisation des filières, il est également nécessaire d'alléger les charges qui pèsent sur les exploitations et de sortir l'agriculture de la complexité administrative dans laquelle on tente de la noyer.
Et je ne conclurai pas sans dire un mot de la question des aides directes. Le plan de régionalisation et la modulation ont des effets dramatiques sur certaines exploitations. Je sais que je m'adresse à des convaincus.
Agenda 2000 a porté un coup terrible au secteur oléo-protéagineux. Cela rend d'autant plus nécessaire l'adoption d'un plan protéine européen.
La FNSEA a demandé la suspension de la modulation, système injuste de gestion des aides. Vous demandez clairement une simplification du plan de régionalisation. Sur cette question fondamentale des aides directes, nous ne pouvons pas nous montrer divisés. C'est sur ce sujet que nous devons faire preuve de cohésion. Ce dossier reste très complexe et lourd de conséquences pour l'équilibre entre les différentes régions, productions et exploitations. Mais ne laissons pas les Pouvoirs publics décider seuls. Nous devons agir tous ensemble pour obtenir une véritable politique des prix : Notre métier a un prix !
Mes chers amis,
Défi international, défi de nos organisations, défi de notre revenu : voilà ce qui attend les agriculteurs.
Le syndicalisme, avec ses associations spécialisées, saura se montrer offensif et combatif. Mais surtout, nous saurons faire preuve d'union et de solidarité car c'est ensemble que nous pourrons porter plus loin et plus haut notre agriculture.
Je vous remercie.
(Source http://www.fnsea.f, le 21 mai 2002)