Texte intégral
Je suis très heureux de remettre aujourd'hui les diplômes de la promotion 1997 de l'École supérieure du commerce extérieur, dans le beau cadre du CFCE
Ma présence ici exprime plusieurs convictions.
1. La première est que le commerce extérieur sera définitivement un des piliers de la croissance en France et donc de l'emploi. Les jeunes se dirigeant vers les fonctions internationales font un bon choix.
Il est parfois difficile car la conjoncture économique connaît des soubresauts mais, comme le montrent les chiffres, il est toujours porteur à long terme.
Aujourd'hui, l'Asie traverse des difficultés dont elle se relèvera et il est important que nos entreprises ne s'en détournent pas, comme elles l'ont fait dans une trop large mesure pour l'Amérique Latine, à la suite de la crise de la dette, il y a une quinzaine d'années.
D'autre part, les perspectives de croissance en Europe sont satisfaisantes et comme vous le savez, nous avons chez nos voisins encore des possibilités d'améliorer nos parts de marchés.
Je ne reviens pas sur les chiffres 97 de nos excédents.
Le ralentissement de novembre est en partie lié à la grève des transports. Même si l'année 98 s'annonce moins brillante, l'internationalisation de l'économie française est une tendance fondamentale et une source de croissance pour notre pays.
2. Ma seconde conviction concerne les PME-PMI.
Un informaticien américain qui a récemment quitté une grande entreprise de logiciels américains pour venir travailler en France dans une grosse start-up disait récemment que la différence avec les jeunes informaticiens français étaient qu'ils cherchaient surtout à intégrer une grande entreprise alors que les jeunes américains voulaient contribuer au développement de PME-PMI, dans lesquelles ils estimaient leurs perspectives de carrière meilleures.
Je crois que ce qui est vrai pour l'informatique l'est un peu pour les fonctions internationales.
Aujourd'hui, ce sont les PME-PMI qui ont le meilleur potentiel de croissance à l'international, si elles s'organisent en conséquence, de préférence, évidemment, dès la conception des produits.
Les PME-PMI ont donc besoin de vous qui êtes en quelque sorte leur fer de lance pour leur expansion future.
3. Ma comparaison avec le secteur informatique a une autre justification.
Ce qui va bouleverser, à terme, le commerce mondial, ce sont les moyens de prospection, de marketing et de vente électroniques.
Comme vous le savez, la première librairie mondiale (Amazon) réalise l'essentiel de son chiffre d'affaires grâce à l'Internet.
La maîtrise de ces technologies me semble essentielle pour vous les jeunes face aux marchés étrangers.
Avec l'Intranet, vous pouvez ou pourrez directement, chez votre client, consulter vos stocks, déclencher une production, faire enregistrer une commande.
Avec l'Internet, vous actualisez votre catalogue, vous adressez des messages ciblés à vos prospects, vous cherchez sur les sites tiers des opportunités d'affaires, vous étudiez les évolutions conjoncturelles de votre secteur.
Comme l'écrivait récemment un grand quotidien, vous pouvez entretenir des contacts permanents avec vos clients, leur assurer des services, et devenir ainsi des expatriés virtuels.
Le monde change et c'est vous les jeunes qui êtes les acteurs de ce changement.
Dans ces grandes mutations, je sais bien que ce sont généralement les entreprises qui exportent, mais je vous rappelle aussi que l'État peut vous y aider.
Puisque nous sommes au CFCE, je dois évidemment mentionner toute cette grande organisation que constituent le CFCE et les 160 Postes d'expansion économique qui partout dans le monde vous délivrent des informations, je l'espère utiles, et peuvent vous aider dans vos démarches d'approche des marchés.
Je n'oublie pas le CFME-ACTIM pour les foires, salons et séminaires techniques, et naturellement cette procédure indispensable des CSNE, qui concerne aussi les filles.
Je mentionne également pour mémoire, car vos professeurs vous l'ont appris, nos DRCE et la COFACE.
Vous savez également que les PME-PMI peuvent bénéficier d'aides financières ou d'assurance pour embaucher des cadres à l'export : cela pourrait vous concerner directement.
Je vous souhaite donc bonne chance et une bonne année 1998.
(source http://www.minefi.gouv.fr, le 23 août 2002)
Ma présence ici exprime plusieurs convictions.
1. La première est que le commerce extérieur sera définitivement un des piliers de la croissance en France et donc de l'emploi. Les jeunes se dirigeant vers les fonctions internationales font un bon choix.
Il est parfois difficile car la conjoncture économique connaît des soubresauts mais, comme le montrent les chiffres, il est toujours porteur à long terme.
Aujourd'hui, l'Asie traverse des difficultés dont elle se relèvera et il est important que nos entreprises ne s'en détournent pas, comme elles l'ont fait dans une trop large mesure pour l'Amérique Latine, à la suite de la crise de la dette, il y a une quinzaine d'années.
D'autre part, les perspectives de croissance en Europe sont satisfaisantes et comme vous le savez, nous avons chez nos voisins encore des possibilités d'améliorer nos parts de marchés.
Je ne reviens pas sur les chiffres 97 de nos excédents.
Le ralentissement de novembre est en partie lié à la grève des transports. Même si l'année 98 s'annonce moins brillante, l'internationalisation de l'économie française est une tendance fondamentale et une source de croissance pour notre pays.
2. Ma seconde conviction concerne les PME-PMI.
Un informaticien américain qui a récemment quitté une grande entreprise de logiciels américains pour venir travailler en France dans une grosse start-up disait récemment que la différence avec les jeunes informaticiens français étaient qu'ils cherchaient surtout à intégrer une grande entreprise alors que les jeunes américains voulaient contribuer au développement de PME-PMI, dans lesquelles ils estimaient leurs perspectives de carrière meilleures.
Je crois que ce qui est vrai pour l'informatique l'est un peu pour les fonctions internationales.
Aujourd'hui, ce sont les PME-PMI qui ont le meilleur potentiel de croissance à l'international, si elles s'organisent en conséquence, de préférence, évidemment, dès la conception des produits.
Les PME-PMI ont donc besoin de vous qui êtes en quelque sorte leur fer de lance pour leur expansion future.
3. Ma comparaison avec le secteur informatique a une autre justification.
Ce qui va bouleverser, à terme, le commerce mondial, ce sont les moyens de prospection, de marketing et de vente électroniques.
Comme vous le savez, la première librairie mondiale (Amazon) réalise l'essentiel de son chiffre d'affaires grâce à l'Internet.
La maîtrise de ces technologies me semble essentielle pour vous les jeunes face aux marchés étrangers.
Avec l'Intranet, vous pouvez ou pourrez directement, chez votre client, consulter vos stocks, déclencher une production, faire enregistrer une commande.
Avec l'Internet, vous actualisez votre catalogue, vous adressez des messages ciblés à vos prospects, vous cherchez sur les sites tiers des opportunités d'affaires, vous étudiez les évolutions conjoncturelles de votre secteur.
Comme l'écrivait récemment un grand quotidien, vous pouvez entretenir des contacts permanents avec vos clients, leur assurer des services, et devenir ainsi des expatriés virtuels.
Le monde change et c'est vous les jeunes qui êtes les acteurs de ce changement.
Dans ces grandes mutations, je sais bien que ce sont généralement les entreprises qui exportent, mais je vous rappelle aussi que l'État peut vous y aider.
Puisque nous sommes au CFCE, je dois évidemment mentionner toute cette grande organisation que constituent le CFCE et les 160 Postes d'expansion économique qui partout dans le monde vous délivrent des informations, je l'espère utiles, et peuvent vous aider dans vos démarches d'approche des marchés.
Je n'oublie pas le CFME-ACTIM pour les foires, salons et séminaires techniques, et naturellement cette procédure indispensable des CSNE, qui concerne aussi les filles.
Je mentionne également pour mémoire, car vos professeurs vous l'ont appris, nos DRCE et la COFACE.
Vous savez également que les PME-PMI peuvent bénéficier d'aides financières ou d'assurance pour embaucher des cadres à l'export : cela pourrait vous concerner directement.
Je vous souhaite donc bonne chance et une bonne année 1998.
(source http://www.minefi.gouv.fr, le 23 août 2002)