Texte intégral
Communiqué du 1er août
- Au cours des dernières semaines, un certain nombre de gestes à l'encontre de la France, de ses représentants ou de ses intérêts, ont été commis en Australie :
- Le courrier destiné à l'Ambassade est bloqué par la poste depuis le 14 juillet ;
- les courriers diplomatiques ont été retenus à deux reprises à Melbourne, en violation des conventions de Vienne ;
- Les entrées de notre ambassade à Canberra sont aujourd'hui même bloquées sans que la police ne réagisse, également en violation des conventions de Vienne ;
- Les navires battant pavillon français subissent d'importants retards dans les ports australiens ;
- Enfin, le ministre australien de la défense a annoncé que la Société Dassault Aviation serait exclue pour des raisons politiques d'un appel d'offres pour la fourniture d'avions d'entraînement, tout en précisant que l'offre de cette entreprise n'aurait de toute façon pas été considérée favorablement.
- Le gouvernement français dénonce ces mesures discriminatoires, demande qu'il y soit mis fin, rappelle la responsabilité du gouvernement australien au regard du droit international et étudie les mesures qui pourraient être prises en réponse. Il rappelle son ambassadeur en consultation.
- Ces décisions seront annoncées dès cet après-midi à l'ambassadeur d'Australie qui est convoqué à cet effet au ministère des affaires étrangères.
- Communiqué du 3 août.
- Le gouvernement français a pris note des déclarations du Premier ministre australien selon lesquelles "Les sanctions commerciales ne sont pas appropriées". Il souhaite comme lui que les échanges économiques internationaux puissent se développer librement et dans l'intérêt mutuel.
- Toutefois, à la suite de nouvelles déclarations d'un membre du gouvernement australien appelant les Etats qui composent l'Australie à éliminer les entreprises françaises des appels d'offres publics, le gouvernement français dénonce à nouveau la volonté des autorités australiennes de mettre en oeuvre des pratiques discriminatoires à l'encontre de la France.
- En réponse, une première série de décisions a été prise :
- Dans le domaine du droit international, la France va saisir le Secrétaire général des Nations unies des atteintes portées par l'Australie à la Convention de Vienne sur les privilèges et immunités diplomatiques.
- Par ailleurs, la France demandera la saisine de l'Organisation mondiale du commerce en cas de violation des accords qui régissent le commerce international.
- Dans le domaine économique, trois mesures ont été retenues :
- un réexamen des contrats d'importation en France de charbon australien sera engagé ;
- Compte tenu des critiques australiennes dans le domaine nucléaire, la France est disposée à renoncer à ses achats d'uranium en Australie, si le gouvernement de ce pays le lui demande ;
- Enfin, dans le domaine de l'électricité, EDF envisageait de participer à un appel d'offre débouchant sur un investissement non-rentable, dans le cadre d'une coopération à long terme avec l'Australie. Compte tenu du contexte actuel des relations bilatérales, il a été décidé qu'EDF ne serait pas autorisée à donner suite à ce projet.
- Au cours des dernières semaines, un certain nombre de gestes à l'encontre de la France, de ses représentants ou de ses intérêts, ont été commis en Australie :
- Le courrier destiné à l'Ambassade est bloqué par la poste depuis le 14 juillet ;
- les courriers diplomatiques ont été retenus à deux reprises à Melbourne, en violation des conventions de Vienne ;
- Les entrées de notre ambassade à Canberra sont aujourd'hui même bloquées sans que la police ne réagisse, également en violation des conventions de Vienne ;
- Les navires battant pavillon français subissent d'importants retards dans les ports australiens ;
- Enfin, le ministre australien de la défense a annoncé que la Société Dassault Aviation serait exclue pour des raisons politiques d'un appel d'offres pour la fourniture d'avions d'entraînement, tout en précisant que l'offre de cette entreprise n'aurait de toute façon pas été considérée favorablement.
- Le gouvernement français dénonce ces mesures discriminatoires, demande qu'il y soit mis fin, rappelle la responsabilité du gouvernement australien au regard du droit international et étudie les mesures qui pourraient être prises en réponse. Il rappelle son ambassadeur en consultation.
- Ces décisions seront annoncées dès cet après-midi à l'ambassadeur d'Australie qui est convoqué à cet effet au ministère des affaires étrangères.
- Communiqué du 3 août.
- Le gouvernement français a pris note des déclarations du Premier ministre australien selon lesquelles "Les sanctions commerciales ne sont pas appropriées". Il souhaite comme lui que les échanges économiques internationaux puissent se développer librement et dans l'intérêt mutuel.
- Toutefois, à la suite de nouvelles déclarations d'un membre du gouvernement australien appelant les Etats qui composent l'Australie à éliminer les entreprises françaises des appels d'offres publics, le gouvernement français dénonce à nouveau la volonté des autorités australiennes de mettre en oeuvre des pratiques discriminatoires à l'encontre de la France.
- En réponse, une première série de décisions a été prise :
- Dans le domaine du droit international, la France va saisir le Secrétaire général des Nations unies des atteintes portées par l'Australie à la Convention de Vienne sur les privilèges et immunités diplomatiques.
- Par ailleurs, la France demandera la saisine de l'Organisation mondiale du commerce en cas de violation des accords qui régissent le commerce international.
- Dans le domaine économique, trois mesures ont été retenues :
- un réexamen des contrats d'importation en France de charbon australien sera engagé ;
- Compte tenu des critiques australiennes dans le domaine nucléaire, la France est disposée à renoncer à ses achats d'uranium en Australie, si le gouvernement de ce pays le lui demande ;
- Enfin, dans le domaine de l'électricité, EDF envisageait de participer à un appel d'offre débouchant sur un investissement non-rentable, dans le cadre d'une coopération à long terme avec l'Australie. Compte tenu du contexte actuel des relations bilatérales, il a été décidé qu'EDF ne serait pas autorisée à donner suite à ce projet.