Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,
Tout d'abord, je voudrai vous remercier, Monsieur le Président FERAUD, et à travers vous remercier tous les membres de la Fédération Nationale de l'Hôtellerie de Plein Air, pour m'avoir invitée à clôturer les travaux de votre Congrès.
C'est toujours un grand plaisir, pour moi, de retrouver des professionnels du tourisme et de partager, avec eux, des moments comme celui-ci, car cela me permet de rappeler combien ces acteurs de terrain contribuent, chaque jour, par leur savoir-faire, et leur investissement constant en faveur du développement de leur activité, à offrir à la France ses lauriers de première destination touristique au monde.
Et si je suis particulièrement heureuse d'être, avec vous, ce soir, à VALS-LES-BAINS, c'est bien parce que vous êtes, à mes yeux, parmi les principaux artisans de ce succès.
Le souligner n'est pas vous flatter. C'est au contraire, regarder la réalité telle qu'elle est, et constater, avec vous, que le secteur que vous représentez, occupe une place spéciale dans le paysage du tourisme français.
Les campings - et l'hôtellerie de plein air de manière générale - constitue, en effet, le 1er mode d'hébergement choisi par nos concitoyens et nos amis étrangers, loin devant l'hôtellerie traditionnelle et la location de meublés...
Encore aujourd'hui, à l'aube du 3ème millénaire, son succès populaire ne se dément pas.
C'est là, en effet - dans ces espaces de liberté que sont les campings - que les vacanciers français et étrangers aiment à rester le plus longtemps.
Le séjour moyen y est, désormais, de 9 jours... 9 jours durant lesquels, campeurs et caravaniers profitent des vacances, et prennent de plus en plus le temps de visiter un site, une ville, une région, participant, ainsi, à leur mesure, au développement et à l'activité économique locale.
Vous l'avez rappelé, Monsieur le Président : par son originalité et sa diversité, mais aussi par une répartition sur l'ensemble de notre territoire national, le parc des 11000 campings français - dont 8500 sont classés - représente, aujourd'hui, une capacité d'accueil de près de 3 millions de lits.
En fait, à ce jour, la France compte très exactement 920000 emplacements de campings, capables d'accueillir tentes, caravanes et résidence mobile pour un nombre d'usagers annuels estimé à près de 18 millions de personnes.
Cela place notre pays, juste derrière les États-Unis, au second rang des destinations appréciées par les amateurs de cette forme de tourisme, synonyme de liberté, certes, mais également synonyme de rencontres, d'échanges, d'animation et de mixité sociale... Autant d'actions - quasiment de valeurs - contenues dans le concept même de Tourisme...
Autant de raisons, donc, pour la ministre du Tourisme que je suis, de saluer, à travers vous, une profession et une activité, qui est, en quelque sorte, un "concentré" du tourisme que je m'efforce, depuis maintenant plus de 2 ans, de soutenir et de développer, dans une démarche partenariale avec vos représentants.
Je sais, ainsi, les efforts que vous avez entrepris - et continuez d'entreprendre - pour toujours mieux adapter votre offre à l'évolution des goûts, des comportements et des exigences des hommes et des femmes d'aujourd'hui.
Grâce à votre professionnalisme - et à ce dynamisme que j'évoquais, à l'instant - le camping est, en effet, le mode d'hébergement touristique qui a sans doute connu la plus importante évolution, dans notre pays, depuis une trentaine d'années.
Pour répondre à une demande croissante et aux aspirations nouvelles des vacanciers, la capacité d'accueil de l'hôtellerie de plein air a ainsi augmenté de
458 %, en l'espace de 30 ans. Mais, surtout, l'offre d'hébergement, et l'offre de services proposés, se sont considérablement enrichies, ces dernières années, tant en terme de qualité qu'en terme de diversité.
Pour s'en convaincre, il suffit de comparer d'une année sur l'autre, le nombre de terrains 3 et 4 étoiles.
Entre 1998 et 1999, ce nombre a encore progressé et représente aujourd'hui 51 % de la capacité totale d'hébergement, non parce qu'il y aurait davantage de terrains dédiés à l'hôtellerie de plein air, mais bien parce que les propriétaires et les gestionnaires de campings investissent dans leur modernisation et se saisissent des outils mis en place par les pouvoirs publics pour l'afficher.
Au-delà de ce que vous représentez dans le paysage du tourisme français, ce sont donc ces efforts constants en faveur d'une plus grande qualité et d'une plus grande diversité de notre offre nationale que je tenais à saluer...
Et ce, d'autant que ces efforts se voient récompensés par les premiers résultats de la saison estivale 99, recueillis par l'enquête mensuelle menée par la Direction du Tourisme et l'INSEE.
Il semble, en effet, que l'embellie de la fréquentation de l'hôtellerie de plein air, observée en 1997, se confirme encore cette année, grâce, notamment, à une fréquentation étrangère en hausse, et en particulier aux touristes néerlandais, allemands, britanniques et suisses, venus plus nombreux visiter nos régions.
Surtout, il apparaît que les principales tendances, qui vous ont amené à vous organiser en réseau, à investir dans des chalets et des résidences mobiles, mais aussi dans des équipements de loisirs ou encore à imaginer de nouveaux services et de nouvelles prestations, se confirment également.
Ainsi, la demande en matière d'hébergement locatifs continue-t-elle d'augmenter, tout comme l'aspiration vers des prestations complètes, proposant animation et loisirs.
La pratique de la réservation, qui s'est généralisée dans beaucoup de vos établissements, semble, par ailleurs, être un choix de professionnalisation opportun.
Dans un certain nombre d'endroits, où la météo n'a pas forcément été clémente, elle a permis, en tout cas, de surmonter une période qui aurait pu se révéler plus négative.
Pour ma part, ces résultats confortent la politique que je m'efforce d'impulser afin de faire de la qualité et de la modernité de notre offre, les maîtres-mots du tourisme français.
Dans cet objectif - vous le savez - je m'attache, en permanence, à travailler en concertation avec celles et ceux qui font vivre le tourisme au quotidien. Et dans cette tâche, la Fédération Nationale de l'Hôtellerie de Plein Air est, pour moi, un partenaire incontournable du Secrétariat d'État au Tourisme.
Depuis bientôt 2 ans et demi, j'ai, en effet, trouvé auprès de vous, des partenaires efficaces, force de propositions, qui partagent - je le sais - mon souci de voir se développer, dans notre pays, un tourisme de qualité accessible à tous les publics.
Alors, si je suis heureuse d'être là, aujourd'hui, c'est aussi parce que votre congrès me donne l'occasion de saluer ce travail commun et de réaffirmer ma conviction que c'est bien par le dialogue et la mise en place de partenariats entre acteurs publics et acteurs privés du tourisme, et aussi par la concertation avec les usagers, que se trouvent les ressorts du progrès.
C'est d'ailleurs animés de cet esprit que, en 1999, nous avons pu mener à bien un certain nombre de dossiers importants, qui ont pour objectif le développement et l'amélioration de l'accueil de la clientèle française et étrangère.
Et si vous me le permettez, je voudrais insister sur quelques-uns d'entre eux, à commencer par le label national des terrains de camping.
Pour les raisons que je viens d'évoquer, je suis en effet très sensible à l'initiative que vous avez prise de fonder, en juin dernier, en lien avec la Fédération Française de Camping Caravanage, une association chargée de suivre l'application et l'évolution du label national des terrains de camping, et la mise en place d'une nouvelle démarche de contrôle-qualité permettant d'améliorer l'offre, et d'accroître sa lisibilité auprès des consommateurs.
Je tenais encore, Monsieur le Président, à vous en féliciter... Tout comme je tiens à saluer la participation active de votre Fédération aux travaux menés, au sein de la Commission de terminologie européenne, dans la perspective de l'élaboration d'une norme commune aux pays de l'Union sur la terminologie touristique, qui devrait entrer en vigueur en 2001.
Si j'y suis également sensible, c'est bien entendu parce que cette implication active témoigne du rôle majeur que vous souhaitez donner à votre activité en Europe, mais aussi parce qu'elle peut favoriser une plus grande reconnaissance de nos compétences et de nos savoir-faire au-delà de nos frontières, et en particulier dans ce nouvel espace de coopérations qu'il nous faut apprendre à davantage investir.
Cela dit, lorsque je parle des dossiers que nous avons conduit, ensemble, cette année, je pense plus spécialement au nouveau modèle de règlement intérieur dans les terrains de camping, qui permet de mieux informer vos clientèles de leurs droits et de leurs obligations, et qui a été élaboré en étroite concertation avec votre Fédération, la Fédération française de Camping Caravanage, l'Union Nationale des Parcs Résidentiels de Loisirs et la Direction Générale de la Consommation, de la Concurrence et de la Répression des fraudes.
Ce nouveau règlement a fait l'objet d'une circulaire que j'ai souhaité voir diffusé aux préfets, le 5 octobre dernier.
Je pense aussi à l'arrêté portant création d'aires de stationnement pour les camping-cars sur les terrains de campings, dans la rédaction duquel vous avez été également associés.
Les exploitants de campings souhaitaient, en effet, se voir ouvrir la possibilité de créer des aires de stationnement pour l'accueil des camping-cars à l'entrée de leur terrains, afin de faciliter l'accès à leurs établissements. Nous en avons discuté. Un projet d'arrêté interministériel a été élaboré. Et je peux vous annoncer, aujourd'hui, qu'après consultation de la Direction Générale de la Consommation, de la Concurrence et de la Répression des fraudes et du Secrétariat d'État à la Santé, cet arrêté sera signé dans les tous prochains jours. En tout cas, avant la fin de l'année 1999.
Nous avons aussi consacré beaucoup de temps à l'étude de l'évolution du droit de l'urbanisme des terrains de camping.
Comme vous le savez, j'ai souhaité, avec la bienveillante attention de mon collègue Louis Besson et de ses services, privilégier la piste de l'examen d'un aménagement global et de bonne qualité de terrains de camping visant à améliorer leur intégration environnementale dans les sites ; par rapport à la situation actuelle de contrôle individuel de construction, aussi lourd à gérer pour les professionnel qu'à instruire pour l'administration.
J'ai le plaisir de vous précisez que ces évolutions peuvent être mise en uvre à l'occasion de la réforme du cadre de l'urbanisme dont le projet de loi BESSON / GAYSSOT devrait être présenté au Parlement dès le second trimestre 2000.
Cette évolution du cadre de l'urbanisme intégrera, par ailleurs, la nouvelle norme définissant les résidences mobiles que vous avez souhaité voir mise en place.
En effet, pour résoudre les problèmes d'application de la circulaire de 1988 - sur la définition des résidences mobiles -, il a été convenu, d'un commun accord entre votre Fédération, le Secrétariat d'État chargé du logement, et le Secrétariat d'État au Tourisme, d'élaborer une norme AFNOR qui servirait de base réglementaire pour la création d'une 3ème catégorie d'hébergement de plein air, qui s'ajouterait à celles déjà existantes, dans le cadre de la prochaine réforme du code de l'urbanisme.
Cette nouvelle norme, relative aux modalités d'installation des résidences mobiles permettrait, à la fois, de renforcer la qualité du produit et d'en assurer la promotion pour développer et fidéliser de nouvelles clientèles françaises et étrangères, dans un contexte de concurrence internationale de plus en plus vive.
Il faut reconnaître que ces travaux sur l'évolution du code de l'urbanisme, et l'élaboration de la norme "Résidence mobile", nous ont permis d'identifier un véritable problème technique de densité de surface constructible, particulièrement sensible dans beaucoup de pays.
En effet, certaines communes se sont doter de plan d'occupation des sols prévoyant l'autorisation de création de campings mais souvent par mécanisme, ces derniers prévoient des angles du coefficient d'occupation des sols qui entraînent un développement de ces activités.
Je tiens à vous assurer que je suivrais ce dossier avec la plus vive attention en étroite coordination avec la Fédération, le Secrétariat d'État au Logement et les associations d'élus locaux afin que nous puissions déboucher sur une solution constructive dans les semaines à venir.
Enfin, c'est encore et toujours dans le même esprit de concertation et de collaboration que le dossier relatif à la sécurité des terrains de camping évolue.
Mais avant d'y venir, si vous me le permettez, je souhaiterai dire un mot sur l'effroyable drame qu'ont connu les habitants de l'Aude, du Tarn, de l'Hérault et des Pyrénées Orientales, il y a quelques jours.
La circulaire du 25 novembre 1997, relative à la prévention des risques, avait d'ailleurs déjà permis de développer, au niveau local, le dialogue entre les gestionnaires des terrains de camping et les préfectures. Mais des difficultés subsistaient dans l'application de la nouvelle législation.
C'est pourquoi, en lien avec mon collègue Jean-Claude GAYSSOT, j'ai tenu à confier à l'Inspection Générale du Tourisme et au Conseil Général des Ponts et Chaussée, une mission d'inspection, dans trois départements, où des problèmes demeuraient.
Le rapport final vient de nous être remis et, d'ores et déjà, dans les départements de l'Aude et de la Seine-et-Marne, des solutions ont pu être apportées et la concertation entre les différents acteurs locaux s'est mise en place. Pour le département de l'Hérault, la mission d'enquête se poursuit et a déjà permis d'enclencher un dialogue positif entre les différents acteurs concernés.
Ce dialogue, cette concertation, vous l'avez compris, sont à mes yeux essentiels. C'est là que réside, à mon sens, la clé du succès.
En témoigne, également, la mesure de modulation tarifaire pour les caravanes, sur les autoroutes françaises, que j'ai souhaité mettre en place à titre expérimental l'été dernier, et qui a connu un vif succès.
Je voudrai, d'ailleurs, remercier l'ensemble des adhérents de la Fédération Nationale de l'Hôtellerie de Plein Air pour leur implication dans cette expérience, qui a permis à des milliers de touristes français et étrangers de bénéficier d'une diminution du coût des péages autoroutiers de 30 % en moyenne, sur la période du 1er juillet au 15 septembre dernier.
Comme vous le savez, cette première expérience, conduite en collaboration avec mon collègue Jean-Claude GAYSSOT, fait l'objet d'une évaluation par la Direction des routes, qui devrait vous être présentée très prochainement.
D'ores et déjà, je peux cependant vous dire que les premiers résultats sont tout à fait encourageants. Vous avez, vous-mêmes eu l'occasion de le vérifier, puisque après avoir participer à la promotion de cette opération, la FNHPA a recueilli les premiers sentiments des caravaniers et pu constater que beaucoup d'entre eux modifiaient leurs dates de départ pour pouvoir en bénéficier.
Ce succès, qui n'aurait pu aboutir sans votre mobilisation et votre dynamisme pour faire connaître cette action, m'encourage à penser que nous pourrions renouveler cette expérience, en l'an 2000, sur une période, peut-être, plus étalée dans le temps.
Mais, là encore, c'est une question de principe : vous comprendrez qu'il nous faille attendre les résultats de l'évaluation de la Direction des routes, avant d'en rediscuter avec l'ensemble des partenaires concernés.
Pour finir, je tiens également à vous préciser que je suis très attentive à l'évolution du projet de loi sur les sports qui vient d'être adopté en Conseil des ministres et qui a pour priorité de répondre aux exigences de qualité et de sécurité des usagers en modernisant les règles d'organisation des activités physiques et sportives.
Sachez que je veillerai personnellement à ce que ce texte législatif et son décret d'application n'imposent pas de contraintes supplémentaires à votre profession.
Mais parce que le tourisme des jeunes est un chantier que j'ai décidé d'ouvrir, avec ma collègue Marie-George BUFFET, en l'an 2000, et que les campings sont, sans doute, les premiers hébergements vers lesquels se tournent nos enfants lorsqu'ils commencent à partir en vacances seuls ou entre amis, je souhaite qu'au-delà des problèmes posés par ce projet de loi, nous entamions, ensemble, dans les mois à venir, une réflexion plus large sur l'accueil de ces jeunes qui seront les touristes de demain.
Je ne saurai, d'ailleurs, conclure sans dire un mot sur l'un des axe majeur de ma politique qui consiste à favoriser l'accès de tous aux vacances, car, comme je le soulignais au début de mon propos, si les professionnels de l'hôtellerie de plein air sont, pour moi, des partenaires incontournables, c'est aussi parce que le succès populaire de cette forme de tourisme ne s'est jamais démenti.
Comme vous le savez, dans notre pays, ont été mis en place plusieurs outils pour favoriser le départ en vacances du plus grand nombre possible de nos concitoyens, au premier rang desquels le chèque-vacances, dont peuvent désormais bénéficier 7 millions et demi de salariés supplémentaires, depuis l'adoption, en juin dernier, de la loi que j'ai présentée devant le Parlement français.
Cet instrument privilégié d'aide au départ, a d'ailleurs déjà, historiquement, bénéficié à l'activité de votre secteur, mais, depuis cet élargissement, il devrait encore plus favoriser son développement.
Je suis d'ailleurs heureuse de constater la progression constante du nombre de prestataires camping-caravaning, adhérents à l'Agence Nationale pour le Chèque-Vacances... Ce qui témoigne du rôle essentiel que joue la FNHPA au sein du conseil d'administration de cette dernière.
Entre 1997 et 1998, le nombre de campings adhérents à l'ANCV est ainsi passé de 4631 à 7000... Et je tiens à vous en féliciter...
Tout comme je tiens à saluer votre participation active à la "Bourse-Solidarité-Vacances", cette structure que j'ai souhaité mettre en place au printemps dernier, afin de favoriser la rencontre de l'offre d'hébergement et de séjours des professionnels du tourisme avec la demande des associations caritatives et des associations de chômeurs, dans une démarche de solidarité.
Cet été, grâce à l'implication de professionnels comme vous, ce sont près de 7000 offres à des coûts marginaux, qui ont pu être rassemblées, et plus d'1 millier de personnes qui ont pu, souvent pour la première fois depuis très longtemps, partir en vacances et changer d'horizons.
Parce que dans toutes ces actions menées en 1999, votre Fédération a été l'interlocuteur privilégié des pouvoirs publics, quand elle n'en a d'ailleurs pas tout simplement été à l'origine, je formule le souhait que, pour l'an 2000, la FNHPA continue à être une force de proposition aussi constructive.
Et je veux, ce soir, vous assurer encore de mon soutien dans toutes les initiatives que vous entreprendrez pour développer votre activité professionnelle et contribuer à maintenir l'Hôtellerie de plein air à sa première place de mode d'hébergement touristique en France, grâce à laquelle notre pays est le premier pays européen pour l'offre, dans ce secteur.
Je vous renouvelle également toutes mes félicitations pour le large partenariat que vous conduisez avec les professionnels du tourisme, participant ainsi à ce dialogue constructif avec les pouvoirs publics qui nous permet de rechercher, en commun, les solutions adaptées au développement de votre profession.
Je vous remercie de votre attention.
(source http://www.tourisme.gouv.fr, le 6 décembre 1999)
Mesdames, Messieurs,
Tout d'abord, je voudrai vous remercier, Monsieur le Président FERAUD, et à travers vous remercier tous les membres de la Fédération Nationale de l'Hôtellerie de Plein Air, pour m'avoir invitée à clôturer les travaux de votre Congrès.
C'est toujours un grand plaisir, pour moi, de retrouver des professionnels du tourisme et de partager, avec eux, des moments comme celui-ci, car cela me permet de rappeler combien ces acteurs de terrain contribuent, chaque jour, par leur savoir-faire, et leur investissement constant en faveur du développement de leur activité, à offrir à la France ses lauriers de première destination touristique au monde.
Et si je suis particulièrement heureuse d'être, avec vous, ce soir, à VALS-LES-BAINS, c'est bien parce que vous êtes, à mes yeux, parmi les principaux artisans de ce succès.
Le souligner n'est pas vous flatter. C'est au contraire, regarder la réalité telle qu'elle est, et constater, avec vous, que le secteur que vous représentez, occupe une place spéciale dans le paysage du tourisme français.
Les campings - et l'hôtellerie de plein air de manière générale - constitue, en effet, le 1er mode d'hébergement choisi par nos concitoyens et nos amis étrangers, loin devant l'hôtellerie traditionnelle et la location de meublés...
Encore aujourd'hui, à l'aube du 3ème millénaire, son succès populaire ne se dément pas.
C'est là, en effet - dans ces espaces de liberté que sont les campings - que les vacanciers français et étrangers aiment à rester le plus longtemps.
Le séjour moyen y est, désormais, de 9 jours... 9 jours durant lesquels, campeurs et caravaniers profitent des vacances, et prennent de plus en plus le temps de visiter un site, une ville, une région, participant, ainsi, à leur mesure, au développement et à l'activité économique locale.
Vous l'avez rappelé, Monsieur le Président : par son originalité et sa diversité, mais aussi par une répartition sur l'ensemble de notre territoire national, le parc des 11000 campings français - dont 8500 sont classés - représente, aujourd'hui, une capacité d'accueil de près de 3 millions de lits.
En fait, à ce jour, la France compte très exactement 920000 emplacements de campings, capables d'accueillir tentes, caravanes et résidence mobile pour un nombre d'usagers annuels estimé à près de 18 millions de personnes.
Cela place notre pays, juste derrière les États-Unis, au second rang des destinations appréciées par les amateurs de cette forme de tourisme, synonyme de liberté, certes, mais également synonyme de rencontres, d'échanges, d'animation et de mixité sociale... Autant d'actions - quasiment de valeurs - contenues dans le concept même de Tourisme...
Autant de raisons, donc, pour la ministre du Tourisme que je suis, de saluer, à travers vous, une profession et une activité, qui est, en quelque sorte, un "concentré" du tourisme que je m'efforce, depuis maintenant plus de 2 ans, de soutenir et de développer, dans une démarche partenariale avec vos représentants.
Je sais, ainsi, les efforts que vous avez entrepris - et continuez d'entreprendre - pour toujours mieux adapter votre offre à l'évolution des goûts, des comportements et des exigences des hommes et des femmes d'aujourd'hui.
Grâce à votre professionnalisme - et à ce dynamisme que j'évoquais, à l'instant - le camping est, en effet, le mode d'hébergement touristique qui a sans doute connu la plus importante évolution, dans notre pays, depuis une trentaine d'années.
Pour répondre à une demande croissante et aux aspirations nouvelles des vacanciers, la capacité d'accueil de l'hôtellerie de plein air a ainsi augmenté de
458 %, en l'espace de 30 ans. Mais, surtout, l'offre d'hébergement, et l'offre de services proposés, se sont considérablement enrichies, ces dernières années, tant en terme de qualité qu'en terme de diversité.
Pour s'en convaincre, il suffit de comparer d'une année sur l'autre, le nombre de terrains 3 et 4 étoiles.
Entre 1998 et 1999, ce nombre a encore progressé et représente aujourd'hui 51 % de la capacité totale d'hébergement, non parce qu'il y aurait davantage de terrains dédiés à l'hôtellerie de plein air, mais bien parce que les propriétaires et les gestionnaires de campings investissent dans leur modernisation et se saisissent des outils mis en place par les pouvoirs publics pour l'afficher.
Au-delà de ce que vous représentez dans le paysage du tourisme français, ce sont donc ces efforts constants en faveur d'une plus grande qualité et d'une plus grande diversité de notre offre nationale que je tenais à saluer...
Et ce, d'autant que ces efforts se voient récompensés par les premiers résultats de la saison estivale 99, recueillis par l'enquête mensuelle menée par la Direction du Tourisme et l'INSEE.
Il semble, en effet, que l'embellie de la fréquentation de l'hôtellerie de plein air, observée en 1997, se confirme encore cette année, grâce, notamment, à une fréquentation étrangère en hausse, et en particulier aux touristes néerlandais, allemands, britanniques et suisses, venus plus nombreux visiter nos régions.
Surtout, il apparaît que les principales tendances, qui vous ont amené à vous organiser en réseau, à investir dans des chalets et des résidences mobiles, mais aussi dans des équipements de loisirs ou encore à imaginer de nouveaux services et de nouvelles prestations, se confirment également.
Ainsi, la demande en matière d'hébergement locatifs continue-t-elle d'augmenter, tout comme l'aspiration vers des prestations complètes, proposant animation et loisirs.
La pratique de la réservation, qui s'est généralisée dans beaucoup de vos établissements, semble, par ailleurs, être un choix de professionnalisation opportun.
Dans un certain nombre d'endroits, où la météo n'a pas forcément été clémente, elle a permis, en tout cas, de surmonter une période qui aurait pu se révéler plus négative.
Pour ma part, ces résultats confortent la politique que je m'efforce d'impulser afin de faire de la qualité et de la modernité de notre offre, les maîtres-mots du tourisme français.
Dans cet objectif - vous le savez - je m'attache, en permanence, à travailler en concertation avec celles et ceux qui font vivre le tourisme au quotidien. Et dans cette tâche, la Fédération Nationale de l'Hôtellerie de Plein Air est, pour moi, un partenaire incontournable du Secrétariat d'État au Tourisme.
Depuis bientôt 2 ans et demi, j'ai, en effet, trouvé auprès de vous, des partenaires efficaces, force de propositions, qui partagent - je le sais - mon souci de voir se développer, dans notre pays, un tourisme de qualité accessible à tous les publics.
Alors, si je suis heureuse d'être là, aujourd'hui, c'est aussi parce que votre congrès me donne l'occasion de saluer ce travail commun et de réaffirmer ma conviction que c'est bien par le dialogue et la mise en place de partenariats entre acteurs publics et acteurs privés du tourisme, et aussi par la concertation avec les usagers, que se trouvent les ressorts du progrès.
C'est d'ailleurs animés de cet esprit que, en 1999, nous avons pu mener à bien un certain nombre de dossiers importants, qui ont pour objectif le développement et l'amélioration de l'accueil de la clientèle française et étrangère.
Et si vous me le permettez, je voudrais insister sur quelques-uns d'entre eux, à commencer par le label national des terrains de camping.
Pour les raisons que je viens d'évoquer, je suis en effet très sensible à l'initiative que vous avez prise de fonder, en juin dernier, en lien avec la Fédération Française de Camping Caravanage, une association chargée de suivre l'application et l'évolution du label national des terrains de camping, et la mise en place d'une nouvelle démarche de contrôle-qualité permettant d'améliorer l'offre, et d'accroître sa lisibilité auprès des consommateurs.
Je tenais encore, Monsieur le Président, à vous en féliciter... Tout comme je tiens à saluer la participation active de votre Fédération aux travaux menés, au sein de la Commission de terminologie européenne, dans la perspective de l'élaboration d'une norme commune aux pays de l'Union sur la terminologie touristique, qui devrait entrer en vigueur en 2001.
Si j'y suis également sensible, c'est bien entendu parce que cette implication active témoigne du rôle majeur que vous souhaitez donner à votre activité en Europe, mais aussi parce qu'elle peut favoriser une plus grande reconnaissance de nos compétences et de nos savoir-faire au-delà de nos frontières, et en particulier dans ce nouvel espace de coopérations qu'il nous faut apprendre à davantage investir.
Cela dit, lorsque je parle des dossiers que nous avons conduit, ensemble, cette année, je pense plus spécialement au nouveau modèle de règlement intérieur dans les terrains de camping, qui permet de mieux informer vos clientèles de leurs droits et de leurs obligations, et qui a été élaboré en étroite concertation avec votre Fédération, la Fédération française de Camping Caravanage, l'Union Nationale des Parcs Résidentiels de Loisirs et la Direction Générale de la Consommation, de la Concurrence et de la Répression des fraudes.
Ce nouveau règlement a fait l'objet d'une circulaire que j'ai souhaité voir diffusé aux préfets, le 5 octobre dernier.
Je pense aussi à l'arrêté portant création d'aires de stationnement pour les camping-cars sur les terrains de campings, dans la rédaction duquel vous avez été également associés.
Les exploitants de campings souhaitaient, en effet, se voir ouvrir la possibilité de créer des aires de stationnement pour l'accueil des camping-cars à l'entrée de leur terrains, afin de faciliter l'accès à leurs établissements. Nous en avons discuté. Un projet d'arrêté interministériel a été élaboré. Et je peux vous annoncer, aujourd'hui, qu'après consultation de la Direction Générale de la Consommation, de la Concurrence et de la Répression des fraudes et du Secrétariat d'État à la Santé, cet arrêté sera signé dans les tous prochains jours. En tout cas, avant la fin de l'année 1999.
Nous avons aussi consacré beaucoup de temps à l'étude de l'évolution du droit de l'urbanisme des terrains de camping.
Comme vous le savez, j'ai souhaité, avec la bienveillante attention de mon collègue Louis Besson et de ses services, privilégier la piste de l'examen d'un aménagement global et de bonne qualité de terrains de camping visant à améliorer leur intégration environnementale dans les sites ; par rapport à la situation actuelle de contrôle individuel de construction, aussi lourd à gérer pour les professionnel qu'à instruire pour l'administration.
J'ai le plaisir de vous précisez que ces évolutions peuvent être mise en uvre à l'occasion de la réforme du cadre de l'urbanisme dont le projet de loi BESSON / GAYSSOT devrait être présenté au Parlement dès le second trimestre 2000.
Cette évolution du cadre de l'urbanisme intégrera, par ailleurs, la nouvelle norme définissant les résidences mobiles que vous avez souhaité voir mise en place.
En effet, pour résoudre les problèmes d'application de la circulaire de 1988 - sur la définition des résidences mobiles -, il a été convenu, d'un commun accord entre votre Fédération, le Secrétariat d'État chargé du logement, et le Secrétariat d'État au Tourisme, d'élaborer une norme AFNOR qui servirait de base réglementaire pour la création d'une 3ème catégorie d'hébergement de plein air, qui s'ajouterait à celles déjà existantes, dans le cadre de la prochaine réforme du code de l'urbanisme.
Cette nouvelle norme, relative aux modalités d'installation des résidences mobiles permettrait, à la fois, de renforcer la qualité du produit et d'en assurer la promotion pour développer et fidéliser de nouvelles clientèles françaises et étrangères, dans un contexte de concurrence internationale de plus en plus vive.
Il faut reconnaître que ces travaux sur l'évolution du code de l'urbanisme, et l'élaboration de la norme "Résidence mobile", nous ont permis d'identifier un véritable problème technique de densité de surface constructible, particulièrement sensible dans beaucoup de pays.
En effet, certaines communes se sont doter de plan d'occupation des sols prévoyant l'autorisation de création de campings mais souvent par mécanisme, ces derniers prévoient des angles du coefficient d'occupation des sols qui entraînent un développement de ces activités.
Je tiens à vous assurer que je suivrais ce dossier avec la plus vive attention en étroite coordination avec la Fédération, le Secrétariat d'État au Logement et les associations d'élus locaux afin que nous puissions déboucher sur une solution constructive dans les semaines à venir.
Enfin, c'est encore et toujours dans le même esprit de concertation et de collaboration que le dossier relatif à la sécurité des terrains de camping évolue.
Mais avant d'y venir, si vous me le permettez, je souhaiterai dire un mot sur l'effroyable drame qu'ont connu les habitants de l'Aude, du Tarn, de l'Hérault et des Pyrénées Orientales, il y a quelques jours.
La circulaire du 25 novembre 1997, relative à la prévention des risques, avait d'ailleurs déjà permis de développer, au niveau local, le dialogue entre les gestionnaires des terrains de camping et les préfectures. Mais des difficultés subsistaient dans l'application de la nouvelle législation.
C'est pourquoi, en lien avec mon collègue Jean-Claude GAYSSOT, j'ai tenu à confier à l'Inspection Générale du Tourisme et au Conseil Général des Ponts et Chaussée, une mission d'inspection, dans trois départements, où des problèmes demeuraient.
Le rapport final vient de nous être remis et, d'ores et déjà, dans les départements de l'Aude et de la Seine-et-Marne, des solutions ont pu être apportées et la concertation entre les différents acteurs locaux s'est mise en place. Pour le département de l'Hérault, la mission d'enquête se poursuit et a déjà permis d'enclencher un dialogue positif entre les différents acteurs concernés.
Ce dialogue, cette concertation, vous l'avez compris, sont à mes yeux essentiels. C'est là que réside, à mon sens, la clé du succès.
En témoigne, également, la mesure de modulation tarifaire pour les caravanes, sur les autoroutes françaises, que j'ai souhaité mettre en place à titre expérimental l'été dernier, et qui a connu un vif succès.
Je voudrai, d'ailleurs, remercier l'ensemble des adhérents de la Fédération Nationale de l'Hôtellerie de Plein Air pour leur implication dans cette expérience, qui a permis à des milliers de touristes français et étrangers de bénéficier d'une diminution du coût des péages autoroutiers de 30 % en moyenne, sur la période du 1er juillet au 15 septembre dernier.
Comme vous le savez, cette première expérience, conduite en collaboration avec mon collègue Jean-Claude GAYSSOT, fait l'objet d'une évaluation par la Direction des routes, qui devrait vous être présentée très prochainement.
D'ores et déjà, je peux cependant vous dire que les premiers résultats sont tout à fait encourageants. Vous avez, vous-mêmes eu l'occasion de le vérifier, puisque après avoir participer à la promotion de cette opération, la FNHPA a recueilli les premiers sentiments des caravaniers et pu constater que beaucoup d'entre eux modifiaient leurs dates de départ pour pouvoir en bénéficier.
Ce succès, qui n'aurait pu aboutir sans votre mobilisation et votre dynamisme pour faire connaître cette action, m'encourage à penser que nous pourrions renouveler cette expérience, en l'an 2000, sur une période, peut-être, plus étalée dans le temps.
Mais, là encore, c'est une question de principe : vous comprendrez qu'il nous faille attendre les résultats de l'évaluation de la Direction des routes, avant d'en rediscuter avec l'ensemble des partenaires concernés.
Pour finir, je tiens également à vous préciser que je suis très attentive à l'évolution du projet de loi sur les sports qui vient d'être adopté en Conseil des ministres et qui a pour priorité de répondre aux exigences de qualité et de sécurité des usagers en modernisant les règles d'organisation des activités physiques et sportives.
Sachez que je veillerai personnellement à ce que ce texte législatif et son décret d'application n'imposent pas de contraintes supplémentaires à votre profession.
Mais parce que le tourisme des jeunes est un chantier que j'ai décidé d'ouvrir, avec ma collègue Marie-George BUFFET, en l'an 2000, et que les campings sont, sans doute, les premiers hébergements vers lesquels se tournent nos enfants lorsqu'ils commencent à partir en vacances seuls ou entre amis, je souhaite qu'au-delà des problèmes posés par ce projet de loi, nous entamions, ensemble, dans les mois à venir, une réflexion plus large sur l'accueil de ces jeunes qui seront les touristes de demain.
Je ne saurai, d'ailleurs, conclure sans dire un mot sur l'un des axe majeur de ma politique qui consiste à favoriser l'accès de tous aux vacances, car, comme je le soulignais au début de mon propos, si les professionnels de l'hôtellerie de plein air sont, pour moi, des partenaires incontournables, c'est aussi parce que le succès populaire de cette forme de tourisme ne s'est jamais démenti.
Comme vous le savez, dans notre pays, ont été mis en place plusieurs outils pour favoriser le départ en vacances du plus grand nombre possible de nos concitoyens, au premier rang desquels le chèque-vacances, dont peuvent désormais bénéficier 7 millions et demi de salariés supplémentaires, depuis l'adoption, en juin dernier, de la loi que j'ai présentée devant le Parlement français.
Cet instrument privilégié d'aide au départ, a d'ailleurs déjà, historiquement, bénéficié à l'activité de votre secteur, mais, depuis cet élargissement, il devrait encore plus favoriser son développement.
Je suis d'ailleurs heureuse de constater la progression constante du nombre de prestataires camping-caravaning, adhérents à l'Agence Nationale pour le Chèque-Vacances... Ce qui témoigne du rôle essentiel que joue la FNHPA au sein du conseil d'administration de cette dernière.
Entre 1997 et 1998, le nombre de campings adhérents à l'ANCV est ainsi passé de 4631 à 7000... Et je tiens à vous en féliciter...
Tout comme je tiens à saluer votre participation active à la "Bourse-Solidarité-Vacances", cette structure que j'ai souhaité mettre en place au printemps dernier, afin de favoriser la rencontre de l'offre d'hébergement et de séjours des professionnels du tourisme avec la demande des associations caritatives et des associations de chômeurs, dans une démarche de solidarité.
Cet été, grâce à l'implication de professionnels comme vous, ce sont près de 7000 offres à des coûts marginaux, qui ont pu être rassemblées, et plus d'1 millier de personnes qui ont pu, souvent pour la première fois depuis très longtemps, partir en vacances et changer d'horizons.
Parce que dans toutes ces actions menées en 1999, votre Fédération a été l'interlocuteur privilégié des pouvoirs publics, quand elle n'en a d'ailleurs pas tout simplement été à l'origine, je formule le souhait que, pour l'an 2000, la FNHPA continue à être une force de proposition aussi constructive.
Et je veux, ce soir, vous assurer encore de mon soutien dans toutes les initiatives que vous entreprendrez pour développer votre activité professionnelle et contribuer à maintenir l'Hôtellerie de plein air à sa première place de mode d'hébergement touristique en France, grâce à laquelle notre pays est le premier pays européen pour l'offre, dans ce secteur.
Je vous renouvelle également toutes mes félicitations pour le large partenariat que vous conduisez avec les professionnels du tourisme, participant ainsi à ce dialogue constructif avec les pouvoirs publics qui nous permet de rechercher, en commun, les solutions adaptées au développement de votre profession.
Je vous remercie de votre attention.
(source http://www.tourisme.gouv.fr, le 6 décembre 1999)