Texte intégral
LE FIGARO : Où en sommes-nous de ce centre de l'outre-mer ?
Le centre culturel et d'affaires de l'outre-mer est souhaité depuis de nombreuses années par un grand nombre de nos compatriotes ultramarins. Le Président de la République a très tôt soutenu cette initiative. La réflexion sur la mise en oeuvre concrète de ce projet est bien engagée. Le travail porte notamment sur le choix du site. Plusieurs lieux sont envisagés. Les conclusions d'une étude de faisabilité qui est actuellement en cours, permettront de déterminer les avantages et les inconvénients de chacune des localisations.
L'idée d'installer le centre sur le site de l'ex-MAAO est-elle abandonnée ?
C'est une option parmi d'autres. Elle n'a jamais été la seule. Nous attendons de posséder toutes les données nécessaires avant de choisir l'une ou l'autre des solutions. L'étude devrait permettre au Chef de l'Etat de choisir en toute connaissance de cause.
Et quelle en est la philosophie ?
Plus d'un million de nos compatriotes d'outre-mer vivent en métropole. Ces Français, parfois victimes de discrimination, sont pourtant l'expression la plus précieuse de la diversité et de la richesse de notre pays. Le centre culturel et d'affaires de l'outre-mer devra être, à Paris, pour tous les Français d'outre-mer, un lieu de fierté, un lieu ouvert d'expression et de création, un lieu de reconnaissance. Il sera pour tous un espace de découverte, d'enrichissement et de réflexion.
Ce projet a trois objectifs principaux : favoriser le rayonnement des cultures et des identités ultramarines en métropole, faire connaître aux investisseurs métropolitains et étrangers les potentiels économiques de l'outre-mer français, et offrir aux résidents ultramarins en métropole un lieu convivial d'échanges. Il s'agit donc de construire un outil au service de cultures et d'économies vivantes, ouvertes sur leur environnement régional et sur le monde.
Pourquoi Paris ?
Parce que notre capitale est le cur de la France, y compris de celle située au delà des mers. C'est donc depuis Paris qu'il faut restaurer cette relation de fierté et de confiance réciproques entre la métropole et l'outre-mer.
Par centre d'affaires, qu'entendez-vous ?
Le nouvel équipement devra aider au développement économique de l'outre-mer et rassembler en un même lieu les grands acteurs de nos collectivités. Il devra être un point unique d'information permettant de trouver dans un même endroit les organismes facilitant l'implantation d'activités économiques outre-mer, un centre de ressources sur la vie économique ultramarine, un centre de congrès et de rencontres, enfin un lieu accueillant des sièges ou des services centraux de grands groupes actifs dans les collectivités territoriales d'outre-mer.
Selon vous, l'attente des milieux économiques est forte ?
Certainement. L'outre-mer souffre d'un déficit d'image. Le centre culturel et d'affaires vise à répondre à ce problème. Les collectivités territoriales, les chambres consulaires, les banques et certaines entreprises ont déjà fait connaître leur intérêt pour le projet. L'outre-mer a de nombreux atouts, aussi bien humains que naturels : l'aquaculture, l'industrie spatiale, la recherche en matière d'énergies renouvelables Tous ces secteurs devraient avoir à cur de se faire connaître.
Propos recueillis par Rodolphe GEISLER
(Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 9 mai 2003)
Le centre culturel et d'affaires de l'outre-mer est souhaité depuis de nombreuses années par un grand nombre de nos compatriotes ultramarins. Le Président de la République a très tôt soutenu cette initiative. La réflexion sur la mise en oeuvre concrète de ce projet est bien engagée. Le travail porte notamment sur le choix du site. Plusieurs lieux sont envisagés. Les conclusions d'une étude de faisabilité qui est actuellement en cours, permettront de déterminer les avantages et les inconvénients de chacune des localisations.
L'idée d'installer le centre sur le site de l'ex-MAAO est-elle abandonnée ?
C'est une option parmi d'autres. Elle n'a jamais été la seule. Nous attendons de posséder toutes les données nécessaires avant de choisir l'une ou l'autre des solutions. L'étude devrait permettre au Chef de l'Etat de choisir en toute connaissance de cause.
Et quelle en est la philosophie ?
Plus d'un million de nos compatriotes d'outre-mer vivent en métropole. Ces Français, parfois victimes de discrimination, sont pourtant l'expression la plus précieuse de la diversité et de la richesse de notre pays. Le centre culturel et d'affaires de l'outre-mer devra être, à Paris, pour tous les Français d'outre-mer, un lieu de fierté, un lieu ouvert d'expression et de création, un lieu de reconnaissance. Il sera pour tous un espace de découverte, d'enrichissement et de réflexion.
Ce projet a trois objectifs principaux : favoriser le rayonnement des cultures et des identités ultramarines en métropole, faire connaître aux investisseurs métropolitains et étrangers les potentiels économiques de l'outre-mer français, et offrir aux résidents ultramarins en métropole un lieu convivial d'échanges. Il s'agit donc de construire un outil au service de cultures et d'économies vivantes, ouvertes sur leur environnement régional et sur le monde.
Pourquoi Paris ?
Parce que notre capitale est le cur de la France, y compris de celle située au delà des mers. C'est donc depuis Paris qu'il faut restaurer cette relation de fierté et de confiance réciproques entre la métropole et l'outre-mer.
Par centre d'affaires, qu'entendez-vous ?
Le nouvel équipement devra aider au développement économique de l'outre-mer et rassembler en un même lieu les grands acteurs de nos collectivités. Il devra être un point unique d'information permettant de trouver dans un même endroit les organismes facilitant l'implantation d'activités économiques outre-mer, un centre de ressources sur la vie économique ultramarine, un centre de congrès et de rencontres, enfin un lieu accueillant des sièges ou des services centraux de grands groupes actifs dans les collectivités territoriales d'outre-mer.
Selon vous, l'attente des milieux économiques est forte ?
Certainement. L'outre-mer souffre d'un déficit d'image. Le centre culturel et d'affaires vise à répondre à ce problème. Les collectivités territoriales, les chambres consulaires, les banques et certaines entreprises ont déjà fait connaître leur intérêt pour le projet. L'outre-mer a de nombreux atouts, aussi bien humains que naturels : l'aquaculture, l'industrie spatiale, la recherche en matière d'énergies renouvelables Tous ces secteurs devraient avoir à cur de se faire connaître.
Propos recueillis par Rodolphe GEISLER
(Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 9 mai 2003)