Texte intégral
Q - Comment avez-vous vécu cette première année à la tête de votre ministère ?
R - Dans l'urgence et la mobilisation face aux menaces que constituent les crises régionales, le terrorisme, la prolifération. Avec la conviction que seule l'unité de la communauté internationale et le respect de principes forts nous permettront de trouver des solutions durables. Avec la satisfaction que le réengagement de la France, en Europe comme dans le monde, permet à notre pays de retrouver aujourd'hui toute sa voix et son influence.
Q - Quel est votre meilleur souvenir ?
R - Les avancées de l'Europe en dépit des divisions et des hésitations : deux images se télescopent dans ma mémoire avec le sommet d'Athènes, qui a scellé l'entrée des nouveaux membres de l'Union européenne, et la réunion à Bruxelles de la Convention magistralement présidée par M. Giscard d'Estaing, qui a dégagé le consensus sur le projet de Constitution européenne. Et je n'oublie pas l'accord de Kléber-Marcoussis qui a ouvert la voie au processus de réconciliation en Côte d'Ivoire.
Q - Quels ont été les moments les plus difficiles ?
R - Sans conteste la crise irakienne, en dépit de nos efforts pour mener à bien les inspections de l'ONU. La France reste prête, aujourd'hui comme hier, à prendre toutes ses responsabilités, sous l'égide des Nations unies, pour contribuer à restaurer la pleine souveraineté de l'Irak et ramener ainsi la paix et la prospérité dans ce pays.
Q - Quels sont vos dossiers prioritaires pour la rentrée ?
R - L'Europe, pour laquelle nous devons adopter définitivement une Constitution. Les relations transatlantiques, auxquelles il faut donner un nouvel élan. Un système international rénové autour des principes de responsabilité collective et de respect des identités.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 5 août 2003)
R - Dans l'urgence et la mobilisation face aux menaces que constituent les crises régionales, le terrorisme, la prolifération. Avec la conviction que seule l'unité de la communauté internationale et le respect de principes forts nous permettront de trouver des solutions durables. Avec la satisfaction que le réengagement de la France, en Europe comme dans le monde, permet à notre pays de retrouver aujourd'hui toute sa voix et son influence.
Q - Quel est votre meilleur souvenir ?
R - Les avancées de l'Europe en dépit des divisions et des hésitations : deux images se télescopent dans ma mémoire avec le sommet d'Athènes, qui a scellé l'entrée des nouveaux membres de l'Union européenne, et la réunion à Bruxelles de la Convention magistralement présidée par M. Giscard d'Estaing, qui a dégagé le consensus sur le projet de Constitution européenne. Et je n'oublie pas l'accord de Kléber-Marcoussis qui a ouvert la voie au processus de réconciliation en Côte d'Ivoire.
Q - Quels ont été les moments les plus difficiles ?
R - Sans conteste la crise irakienne, en dépit de nos efforts pour mener à bien les inspections de l'ONU. La France reste prête, aujourd'hui comme hier, à prendre toutes ses responsabilités, sous l'égide des Nations unies, pour contribuer à restaurer la pleine souveraineté de l'Irak et ramener ainsi la paix et la prospérité dans ce pays.
Q - Quels sont vos dossiers prioritaires pour la rentrée ?
R - L'Europe, pour laquelle nous devons adopter définitivement une Constitution. Les relations transatlantiques, auxquelles il faut donner un nouvel élan. Un système international rénové autour des principes de responsabilité collective et de respect des identités.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 5 août 2003)