Texte intégral
Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le député Gremetz,
Vous venez de caricaturer une réforme. Et une démocratie et une République comme la France, ne veulent pas être fières de voir un débat aussi important pour leur avenir caricaturé de la sorte !
La République, à laquelle, sur tous ces bancs, tout le monde se dit attaché, a besoin de réformes et son adversaire, c'est l'immobilisme. Et je sais qu'on trouve toujours des raisons pour reporter les réformes, année après année. C'est pour cela que, pendant cinq ans, on n'a pas pu faire la réforme des retraites que le pays attend. Cette réforme des retraites, comme celle de la décentralisation, est articulée autour de trois principes : le principe du dialogue social, le principe du débat parlementaire et celui de la détermination du Gouvernement.
Le dialogue social : vous dites que cette réforme n'a pas été négociée. Je peux vous dire que le texte que nous avons eu l'honneur de présenter au Conseil des ministres, pour ce qui concerna la réforme des retraites, n'est pas le texte initial du Gouvernement ; il a été enrichi par plusieurs des partenaires sociaux que vous avez tort de mésestimer. Et je trouve que cette amélioration du texte prouve que le dialogue social est constructif. C'est pour cela qu'aujourd'hui, je suis fier de présenter à l'Assemblée nationale, un texte enrichi par le dialogue social. Le temps de la négociation sociale est devenu maintenant le temps de la démocratie parlementaire, représentative. Ce sont les représentants de la Nation qui doivent débattre de ce texte et je compte sur eux pour faire en sorte que les réponses soient apportées aux questions fondamentales de l'avenir des retraites de la France et des préoccupations des Français.
Sur la décentralisation, nous procédons de la même manière. Nous engageons et nous avons engagé une discussion. Et nous avons pris l'engagement, avec le ministre de l'Education, avec le ministre de l'Intérieur, de discuter jusqu'à ce que l'on puisse avoir un accord que l'on puisse proposer au Conseil d'Etat. J'ai pris l'engagement et je le tiendrai. La réforme de la décentralisation, nécessaire à notre pays, sera votée avant la fin de l'année 2003, et au 1er janvier 2004, elle sera appliquée. Et donc, nous soumettrons, au plus tard en septembre, au Conseil d'Etat, le texte issu de ces séances de travail, de la concertation, du débat parlementaire et de la démocratie, mais aussi de la détermination.
Je crois vraiment, monsieur Gremetz, que la force d'un Gouvernement ne s'exprime pas, ni par le chahut, ni par le vacarme. La force d'un Gouvernement s'exprime par l'action et la détermination. Vous pouvez compter sur la détermination du Gouvernement pour réforme la République, parce qu'il en va de la survie de la République.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 4 juin 2003)
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le député Gremetz,
Vous venez de caricaturer une réforme. Et une démocratie et une République comme la France, ne veulent pas être fières de voir un débat aussi important pour leur avenir caricaturé de la sorte !
La République, à laquelle, sur tous ces bancs, tout le monde se dit attaché, a besoin de réformes et son adversaire, c'est l'immobilisme. Et je sais qu'on trouve toujours des raisons pour reporter les réformes, année après année. C'est pour cela que, pendant cinq ans, on n'a pas pu faire la réforme des retraites que le pays attend. Cette réforme des retraites, comme celle de la décentralisation, est articulée autour de trois principes : le principe du dialogue social, le principe du débat parlementaire et celui de la détermination du Gouvernement.
Le dialogue social : vous dites que cette réforme n'a pas été négociée. Je peux vous dire que le texte que nous avons eu l'honneur de présenter au Conseil des ministres, pour ce qui concerna la réforme des retraites, n'est pas le texte initial du Gouvernement ; il a été enrichi par plusieurs des partenaires sociaux que vous avez tort de mésestimer. Et je trouve que cette amélioration du texte prouve que le dialogue social est constructif. C'est pour cela qu'aujourd'hui, je suis fier de présenter à l'Assemblée nationale, un texte enrichi par le dialogue social. Le temps de la négociation sociale est devenu maintenant le temps de la démocratie parlementaire, représentative. Ce sont les représentants de la Nation qui doivent débattre de ce texte et je compte sur eux pour faire en sorte que les réponses soient apportées aux questions fondamentales de l'avenir des retraites de la France et des préoccupations des Français.
Sur la décentralisation, nous procédons de la même manière. Nous engageons et nous avons engagé une discussion. Et nous avons pris l'engagement, avec le ministre de l'Education, avec le ministre de l'Intérieur, de discuter jusqu'à ce que l'on puisse avoir un accord que l'on puisse proposer au Conseil d'Etat. J'ai pris l'engagement et je le tiendrai. La réforme de la décentralisation, nécessaire à notre pays, sera votée avant la fin de l'année 2003, et au 1er janvier 2004, elle sera appliquée. Et donc, nous soumettrons, au plus tard en septembre, au Conseil d'Etat, le texte issu de ces séances de travail, de la concertation, du débat parlementaire et de la démocratie, mais aussi de la détermination.
Je crois vraiment, monsieur Gremetz, que la force d'un Gouvernement ne s'exprime pas, ni par le chahut, ni par le vacarme. La force d'un Gouvernement s'exprime par l'action et la détermination. Vous pouvez compter sur la détermination du Gouvernement pour réforme la République, parce qu'il en va de la survie de la République.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 4 juin 2003)