Texte intégral
Monsieur le Président du Conseil Général,
Messieurs les Parlementaires,
Mesdames et Messieurs les élus
Chers amis,
Permettez-moi de vous exprimer toute ma satisfaction d'ouvrir ces premières Assises Nationales du Tourisme de Pêche, ici à Pescalis dans cet endroit qui est le meilleur exemple des projets contribuant à mettre en valeur le tourisme rural et tâchant de faire évoluer la tendance conduisant 80% des touristes à se concentrer sur 20 % du territoire.
En constatant la particulière réussite de Pescalis, que j'ai le plaisir de découvrir avec vous aujourd'hui, je veux souligner un exemple type de bon projet, porté par des collectivités territoriales ingénieuses et motivées, relayées par l'Etat et des partenaires privés qui jouent le jeu.
En un mot : c'est une bonne idée.
Qu'il me soit permis de rendre ici hommage à Michel BECOT, Sénateur-Maire de Montcoutant, et à travers lui à tous les intervenants dans le montage de ce dossier :
la Communauté de Communes Terre de Sèvre, en la personne de Joël DAVID, son président; le Pays de Gâtine, présidé par Gilbert FAVREAU; le Conseil Général et son président, Jean-Marie MORISSET ; le Conseil Régional Poitou-Charente, dont le rôle est essentiel dans la promotion de cet ambitieux projet.
Je tiens également à saluer Monsieur Jacques BILLY, Maire de Moutiers-sous-Chantemerle et Monsieur Jean-Louis POTIRON, Conseiller général du canton de Montcoutant ici présents. Mais aussi bien sûr, Elisabeth MORIN, Présidente de la région Poitou-Charentes qui n'a pas pu être des nôtres mais que j'ai eu le plaisir de rencontrer ce matin à mon arrivée à l'aéroport.
Je salue aussi les sociétés Eurogroup et Odalys qui ont cru en ce centre de pêche unique en France et qui ont participé financièrement pour plus de la moitié à sa réalisation.
En franchissant la barre du 200 000ème visiteurs en avril dernier, tous sites confondus, Pescalis démontre que la pêche est un vecteur de découverte, de loisir et d'amusement pour le plus grand nombre, tout en restant un sport pour les plus chevronnés.
J'apprends d'ailleurs que, grâce à Pescalis, la France vient de faire son entrée dans les catalogues des tour-opérateurs européens spécialisés dans la pêche. Ce n'est pas neutre quand on sait que l'Europe dénombre 20 millions de pêcheurs.
Je sais que la réflexion va nourrir ces Premières Assises Nationales du Tourisme de Pêche : il faut dupliquer cette réussite. Car la pêche me semble être un des moyens essentiels de dynamisation du tourisme rural.
Juste un chiffre : la vente des cartes journalières dans le département a augmenté de 78% par rapport à 2001. C'est donc que Pescalis a contribué à faire émerger une nouvelle catégorie de pêcheur, par son approche touristique.
Dès lors, je ne pense pas que Michel BECOT s'offusquera de voir ce concept repris par d'autres!
Cette idée que, à l'image d'une station de sport d'hiver, on puisse trouver une école de pêche, des parcours pour tous les niveaux, des lieux festifs, un hébergement de qualité, des animations en tous genre, mérite d'être reprise.
Et puis, quoi de mieux pour un pêcheur que de trouver en un seul endroit, toutes les sortes de poissons.
Encore que je doute qu'on y trouve des espèces qui me sont familières telles que l'Atipa, poisson préhistorique qui présente la particularité de pouvoir traverser, en période sèche, les routes guyanaises ou la sardine qu'on pêche à Saint Laurent du Maroni et qui, malgré son nom commun, présente la particularité de peser jusqu'à 80 kilos et mesure presque un mètre!
Plus sérieusement, si Pescalis est l'illustration d'un projet touristique réussi en espace rural, c'est parce que c'est la démonstration de l'importance d'une phase préalable d'étude, de conseil, menée par l'Agence Française de l'Ingénierie Touristique et les services déconcentrés de l'Etat. Je rappelle d'ailleurs que l'AFIT bénéficie désormais de toute la richesse des enseignements de l'expérience Pescalis puisque Michel BECOT, sur ma proposition, en a été élu Président.
C'est aussi parce que le processus qui a présidé à sa réalisation correspond parfaitement à la volonté du gouvernement en matière de décentralisation : permettre aux collectivités territoriales, tout en s'appuyant sur le savoir-faire de l'AFIT, de mener, de bout en bout, ses projets en ayant recours, si besoin est, aux partenaires privés et créer, comme c'est le cas ici, un nouveau lieu touristique qui a permis de créer, il faut le souligner, une cinquantaine d'emplois.
Ce grand chantier qu'est la décentralisation et la modernisation de l'Etat, souhaitée par le Président de la République, Jacques CHIRAC et le Premier Ministre, Jean-Pierre RAFFARIN, est, en effet au cur de nos préoccupations.
Si, bien sûr, en matière de tourisme, l'Etat continuera d'assurer ses missions centrales, (cohérence de la politique nationale, promotion de la France, relations internationales, régulation, observation,), il appartiendra aux collectivités territoriales de décliner encore d'avantage qu'aujourd'hui sur les territoires qui les concernent, les politiques locales en matière de tourisme,
en s'appuyant notamment sur les multiples informations qui remontent du terrain.
Le Premier Ministre a d'ailleurs clairement défini dans son discours de Rouen quelles seraient les compétences des uns et des autres en matière de tourisme.
Je souhaite enfin rappeler ici, que je veux être un ministre partenaire et déterminé. Les nombreux groupes de travail qui ont été mis en place ou le Comité Interministériel, - le premier depuis 20 ans -, que le Premier Ministre a souhaité présider et qui se réunira dans quelques semaines, en sont la preuve.
Car un des leitmotivs de ma tâche est que la France conserve sa place de première destination touristique mondiale.
Grâce à Maison de la France et par une meilleure utilisation de notre réseau diplomatique, notre image doit être claire et lisible dans le monde.
Nos ambassadeurs sont désormais davantage encore acquis à l'idée que le tourisme français est une composante de la politique extérieure et qu'il constitue un enjeu économique majeur.
Dans cet esprit, j'ai sollicité leur soutien dans l'action de valorisation de l'image de la France, de ses régions et de ses produits.
Pescalis est l'exemple parfait de ce produit, performant dans sa niche, valorisant le département des Deux-Sèvres et la Région Poitou-Charente et je ne peux que souhaiter que d'autres initiatives comme celle-ci favorisent l'attractivité de la France auprès des pêcheurs ce qui contribuera au succès de notre tourisme.
Parce que le Tourisme de Pêche est un nouvel axe de développement du tourisme rural, je sais que vous aurez l'occasion de débattre, au cours des tables rondes de la journée, des enseignements qu'un site tel que Pescalis éveille en chacun de vous. Je sais aussi que vous aurez à vous pencher sur l'organisation et le fonctionnement de la Pêche en France. Les sujets sont nombreux, que ce soit le Plan Roussel, la modification des taxes piscicoles ou la simplification de la réglementation relative à la pêche en eau douce. Je ne doute pas que, de ces débats, naîtrons des idées qui, à l'image du lieu qui nous accueille, permettront de faire progresser le tourisme de pêche.
A nouveau, je salut l'exemplarité des partenariats qui ont rendu possible ce projet innovateur.
Le tourisme est le mariage intelligent entre le temps et le territoire. Il faut laisser s'exprimer le " génie local ". Et je suis convaincue qu'un homme comme Michel BECOT saura, à la tête de l'AFIT, permettre à tous les projets qui en sont issus de se développer.
En vous réaffirmant le plaisir qui est le mien de déclarer ouvertes ces premières Assises, je vous souhaite, à tous, une journée constructive et, à l'image du tourisme comme de la pêche, conviviale.
Je vous remercie
(Source http://www.tourisme.gouv.fr, le 13 juin 2003)
Messieurs les Parlementaires,
Mesdames et Messieurs les élus
Chers amis,
Permettez-moi de vous exprimer toute ma satisfaction d'ouvrir ces premières Assises Nationales du Tourisme de Pêche, ici à Pescalis dans cet endroit qui est le meilleur exemple des projets contribuant à mettre en valeur le tourisme rural et tâchant de faire évoluer la tendance conduisant 80% des touristes à se concentrer sur 20 % du territoire.
En constatant la particulière réussite de Pescalis, que j'ai le plaisir de découvrir avec vous aujourd'hui, je veux souligner un exemple type de bon projet, porté par des collectivités territoriales ingénieuses et motivées, relayées par l'Etat et des partenaires privés qui jouent le jeu.
En un mot : c'est une bonne idée.
Qu'il me soit permis de rendre ici hommage à Michel BECOT, Sénateur-Maire de Montcoutant, et à travers lui à tous les intervenants dans le montage de ce dossier :
la Communauté de Communes Terre de Sèvre, en la personne de Joël DAVID, son président; le Pays de Gâtine, présidé par Gilbert FAVREAU; le Conseil Général et son président, Jean-Marie MORISSET ; le Conseil Régional Poitou-Charente, dont le rôle est essentiel dans la promotion de cet ambitieux projet.
Je tiens également à saluer Monsieur Jacques BILLY, Maire de Moutiers-sous-Chantemerle et Monsieur Jean-Louis POTIRON, Conseiller général du canton de Montcoutant ici présents. Mais aussi bien sûr, Elisabeth MORIN, Présidente de la région Poitou-Charentes qui n'a pas pu être des nôtres mais que j'ai eu le plaisir de rencontrer ce matin à mon arrivée à l'aéroport.
Je salue aussi les sociétés Eurogroup et Odalys qui ont cru en ce centre de pêche unique en France et qui ont participé financièrement pour plus de la moitié à sa réalisation.
En franchissant la barre du 200 000ème visiteurs en avril dernier, tous sites confondus, Pescalis démontre que la pêche est un vecteur de découverte, de loisir et d'amusement pour le plus grand nombre, tout en restant un sport pour les plus chevronnés.
J'apprends d'ailleurs que, grâce à Pescalis, la France vient de faire son entrée dans les catalogues des tour-opérateurs européens spécialisés dans la pêche. Ce n'est pas neutre quand on sait que l'Europe dénombre 20 millions de pêcheurs.
Je sais que la réflexion va nourrir ces Premières Assises Nationales du Tourisme de Pêche : il faut dupliquer cette réussite. Car la pêche me semble être un des moyens essentiels de dynamisation du tourisme rural.
Juste un chiffre : la vente des cartes journalières dans le département a augmenté de 78% par rapport à 2001. C'est donc que Pescalis a contribué à faire émerger une nouvelle catégorie de pêcheur, par son approche touristique.
Dès lors, je ne pense pas que Michel BECOT s'offusquera de voir ce concept repris par d'autres!
Cette idée que, à l'image d'une station de sport d'hiver, on puisse trouver une école de pêche, des parcours pour tous les niveaux, des lieux festifs, un hébergement de qualité, des animations en tous genre, mérite d'être reprise.
Et puis, quoi de mieux pour un pêcheur que de trouver en un seul endroit, toutes les sortes de poissons.
Encore que je doute qu'on y trouve des espèces qui me sont familières telles que l'Atipa, poisson préhistorique qui présente la particularité de pouvoir traverser, en période sèche, les routes guyanaises ou la sardine qu'on pêche à Saint Laurent du Maroni et qui, malgré son nom commun, présente la particularité de peser jusqu'à 80 kilos et mesure presque un mètre!
Plus sérieusement, si Pescalis est l'illustration d'un projet touristique réussi en espace rural, c'est parce que c'est la démonstration de l'importance d'une phase préalable d'étude, de conseil, menée par l'Agence Française de l'Ingénierie Touristique et les services déconcentrés de l'Etat. Je rappelle d'ailleurs que l'AFIT bénéficie désormais de toute la richesse des enseignements de l'expérience Pescalis puisque Michel BECOT, sur ma proposition, en a été élu Président.
C'est aussi parce que le processus qui a présidé à sa réalisation correspond parfaitement à la volonté du gouvernement en matière de décentralisation : permettre aux collectivités territoriales, tout en s'appuyant sur le savoir-faire de l'AFIT, de mener, de bout en bout, ses projets en ayant recours, si besoin est, aux partenaires privés et créer, comme c'est le cas ici, un nouveau lieu touristique qui a permis de créer, il faut le souligner, une cinquantaine d'emplois.
Ce grand chantier qu'est la décentralisation et la modernisation de l'Etat, souhaitée par le Président de la République, Jacques CHIRAC et le Premier Ministre, Jean-Pierre RAFFARIN, est, en effet au cur de nos préoccupations.
Si, bien sûr, en matière de tourisme, l'Etat continuera d'assurer ses missions centrales, (cohérence de la politique nationale, promotion de la France, relations internationales, régulation, observation,), il appartiendra aux collectivités territoriales de décliner encore d'avantage qu'aujourd'hui sur les territoires qui les concernent, les politiques locales en matière de tourisme,
en s'appuyant notamment sur les multiples informations qui remontent du terrain.
Le Premier Ministre a d'ailleurs clairement défini dans son discours de Rouen quelles seraient les compétences des uns et des autres en matière de tourisme.
Je souhaite enfin rappeler ici, que je veux être un ministre partenaire et déterminé. Les nombreux groupes de travail qui ont été mis en place ou le Comité Interministériel, - le premier depuis 20 ans -, que le Premier Ministre a souhaité présider et qui se réunira dans quelques semaines, en sont la preuve.
Car un des leitmotivs de ma tâche est que la France conserve sa place de première destination touristique mondiale.
Grâce à Maison de la France et par une meilleure utilisation de notre réseau diplomatique, notre image doit être claire et lisible dans le monde.
Nos ambassadeurs sont désormais davantage encore acquis à l'idée que le tourisme français est une composante de la politique extérieure et qu'il constitue un enjeu économique majeur.
Dans cet esprit, j'ai sollicité leur soutien dans l'action de valorisation de l'image de la France, de ses régions et de ses produits.
Pescalis est l'exemple parfait de ce produit, performant dans sa niche, valorisant le département des Deux-Sèvres et la Région Poitou-Charente et je ne peux que souhaiter que d'autres initiatives comme celle-ci favorisent l'attractivité de la France auprès des pêcheurs ce qui contribuera au succès de notre tourisme.
Parce que le Tourisme de Pêche est un nouvel axe de développement du tourisme rural, je sais que vous aurez l'occasion de débattre, au cours des tables rondes de la journée, des enseignements qu'un site tel que Pescalis éveille en chacun de vous. Je sais aussi que vous aurez à vous pencher sur l'organisation et le fonctionnement de la Pêche en France. Les sujets sont nombreux, que ce soit le Plan Roussel, la modification des taxes piscicoles ou la simplification de la réglementation relative à la pêche en eau douce. Je ne doute pas que, de ces débats, naîtrons des idées qui, à l'image du lieu qui nous accueille, permettront de faire progresser le tourisme de pêche.
A nouveau, je salut l'exemplarité des partenariats qui ont rendu possible ce projet innovateur.
Le tourisme est le mariage intelligent entre le temps et le territoire. Il faut laisser s'exprimer le " génie local ". Et je suis convaincue qu'un homme comme Michel BECOT saura, à la tête de l'AFIT, permettre à tous les projets qui en sont issus de se développer.
En vous réaffirmant le plaisir qui est le mien de déclarer ouvertes ces premières Assises, je vous souhaite, à tous, une journée constructive et, à l'image du tourisme comme de la pêche, conviviale.
Je vous remercie
(Source http://www.tourisme.gouv.fr, le 13 juin 2003)