Texte intégral
Le décret qui ouvre la possibilité de partir à la retraite avant 60 ans pour les salariés ayant commencé à travailler très tôt est publié au Journal officiel de ce jour.
Pour Jean-Pierre Raffarin : "c'est une mesure de justice sociale très attendue par tous ceux qui ont commencé à travailler très jeunes".
La réforme des retraites assure la sauvegarde financière des régimes de retraite par répartition.
Mais le Premier ministre a voulu qu'elle soit aussi une réforme de justice sociale : le nouveau texte reconnaît, pour la première fois en Europe, la situation particulière de ceux qui ont commencé à travailler très jeunes :
- Aujourd'hui, ces personnes doivent, malgré une très longue durée d'assurance, attendre l'âge de soixante ans pour partir à la retraite.
- Le Premier ministre s'est engagé personnellement, lors de la concertation avec les organisations syndicales, à ouvrir de façon exceptionnelle un droit au départ anticipé à la retraite pour ceux qui ont commencé à travailler à l'âge de 14, 15 ou 16 ans.
- Cet engagement est désormais tenu : il a été repris à l'article 23 de la loi du 21 Août 2003 portant réforme des retraites. Le décret du 31 octobre fixe les modalités précises d'application de la mesure.
Grâce à cette mesure :
- Les personnes ayant commencé à travailler à 14, 15 ou 16 ans pourront, si elles ont travaillé pendant une durée minimale partir à la retraite à un âge compris entre 56 et 59 ans (selon l'âge de début d'activité et la durée de leur activité).
- Les périodes de chômage, d'accident du travail, d'arrêt maladie et de maladie professionnelle seront intégrées pour partie dans la durée d'activité nécessaire, ainsi que les périodes consacrées au service national. Les périodes d'apprentissage pourront également être prises en compte, moyennant un rachat préférentiel de cotisations.
Dès 2004, 200 000 personnes pourront partir à la retraite plus tôt : ceux qui ont commencé à travailler à 14 ans et qui ont travaillé toute leur vie pourront partir dès l'âge de 56 ans, soit quatre ans plus tôt qu'aujourd'hui.
Le coût de cette mesure s'élève à plus d'un milliard d'euros en 2004.
Les partenaires sociaux auront à prendre les mesures nécessaires pour qu'elle soit pleinement applicable aux régimes complémentaires.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 31 octobre 2003)
Pour Jean-Pierre Raffarin : "c'est une mesure de justice sociale très attendue par tous ceux qui ont commencé à travailler très jeunes".
La réforme des retraites assure la sauvegarde financière des régimes de retraite par répartition.
Mais le Premier ministre a voulu qu'elle soit aussi une réforme de justice sociale : le nouveau texte reconnaît, pour la première fois en Europe, la situation particulière de ceux qui ont commencé à travailler très jeunes :
- Aujourd'hui, ces personnes doivent, malgré une très longue durée d'assurance, attendre l'âge de soixante ans pour partir à la retraite.
- Le Premier ministre s'est engagé personnellement, lors de la concertation avec les organisations syndicales, à ouvrir de façon exceptionnelle un droit au départ anticipé à la retraite pour ceux qui ont commencé à travailler à l'âge de 14, 15 ou 16 ans.
- Cet engagement est désormais tenu : il a été repris à l'article 23 de la loi du 21 Août 2003 portant réforme des retraites. Le décret du 31 octobre fixe les modalités précises d'application de la mesure.
Grâce à cette mesure :
- Les personnes ayant commencé à travailler à 14, 15 ou 16 ans pourront, si elles ont travaillé pendant une durée minimale partir à la retraite à un âge compris entre 56 et 59 ans (selon l'âge de début d'activité et la durée de leur activité).
- Les périodes de chômage, d'accident du travail, d'arrêt maladie et de maladie professionnelle seront intégrées pour partie dans la durée d'activité nécessaire, ainsi que les périodes consacrées au service national. Les périodes d'apprentissage pourront également être prises en compte, moyennant un rachat préférentiel de cotisations.
Dès 2004, 200 000 personnes pourront partir à la retraite plus tôt : ceux qui ont commencé à travailler à 14 ans et qui ont travaillé toute leur vie pourront partir dès l'âge de 56 ans, soit quatre ans plus tôt qu'aujourd'hui.
Le coût de cette mesure s'élève à plus d'un milliard d'euros en 2004.
Les partenaires sociaux auront à prendre les mesures nécessaires pour qu'elle soit pleinement applicable aux régimes complémentaires.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 31 octobre 2003)