Texte intégral
Monsieur le Président,
Madame la Vice-Présidente,
Mes chers collègues,
Merci à la Présidence irlandaise de poursuivre cette belle initiative de la Présidence italienne.
Nous n'avons pas d'autre alternative que d'édicter une règle européenne et le respect de celle-ci par l'automobiliste si nous voulons atteindre, grâce à un changement de comportement, l'objectif ambitieux affiché par la Commission de réduire de moitié le nombre des tués sur les routes européennes d'ici 2010.
Depuis l'été 2002, c'est grâce à une politique volontariste, faite de prévention et de répression, que la France a pu réduire de 20 % en 2003 le nombre de tués et de blessés par rapport à 2002, et de plus de 26 % par rapport à 2001. Ceci ne nous situe pas encore parmi les meilleurs élèves de l'Europe.
Un meilleur respect des règles est donc la première des exigences. Soit. Mais les comportements individuels ne sont pas la seule cause des accidents de la route. C'est pourquoi nous avons également des responsabilités collectives en faveur desquelles nous avons le devoir d'agir. Cela passe par un effort continu de pédagogie, d'éducation, de formation et de communication, pour que le sens et la légitimité de la règle soient compris et acceptés par tous.
Cela passe donc également, comme je l'ai dit à Vérone, par des initiatives communes en faveur d'une harmonisation de nos règles et de nos pratiques.
J'avais indiqué que la France souhaitait que le respect par tous et partout en Europe du code de la route soit effectif et sanctionné équitablement en cas d'infraction.
Nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir pour une application réciproque et équitable de nos règles respectives.
La récente mise en place du contrôle automatique en France a mis en lumière l'inégalité de traitement entre visiteurs et nationaux.
Il nous faut donc renforcer l'information de ceux qui parcourent l'Europe. Je vous remets sous ma double casquette de ministre des Transports et du Tourisme un exemplaire du document qui sera distribué à nos visiteurs. Ce document rappelle les règles en vigueur en France en faveur d'une route apaisée.
Je réitère un souhait : développons ensemble les moyens techniques assurant la sécurité des véhicules et responsabilisant les conducteurs grâce aux systèmes d'aide à la conduite et à l'adoption d'une norme communautaire sur les enregistreurs de données d'accidents. Lors de sa séance du 1er mars, nous avons demandé au Forum Mondial de l'Automobile réuni à Genève, d'étudier les conditions et les modalités de généralisation d'un tel système sur les voitures neuves. Ce serait une bonne chose.
Aurons nous un jour le courage d'aborder la question de la limitation par construction de la vitesse des véhicules. La capacité qu'ont certains véhicules d'atteindre des vitesses déraisonnables et non autorisées, sauf sur circuit, n'est plus comprise par l'opinion. C'est un chantier commun que nous devons lancer sans plus attendre.
Demain, à Paris, la France accueillera la Journée Mondiale de la Santé consacrée pour la première fois de son histoire aux accidents de la route et aux mesures à prendre pour les éviter. Chaque jour, dans le monde, 3 500 personnes meurent sur les routes, 140 000 sont blessées, 15 000 resteront handicapées à vie.
Cette journée doit être le point de départ d'une grande prise de conscience dans l'ensemble du monde, de la nécessité de changer de comportements pour une route sûre et apaisée. L'Europe se doit d'être à l'avant-garde de ce combat pour la vie. La France y apportera, soyez-en assurés, sa contribution la plus déterminée. Je me réjouis, à cet égard, de vous offrir un exemplaire du document philatélique édité à cette occasion pour rappeler que l'accident de la route n'est pas une fatalité.
(source http://www.equipement.gouv.fr, le 22 avril 2004)
Madame la Vice-Présidente,
Mes chers collègues,
Merci à la Présidence irlandaise de poursuivre cette belle initiative de la Présidence italienne.
Nous n'avons pas d'autre alternative que d'édicter une règle européenne et le respect de celle-ci par l'automobiliste si nous voulons atteindre, grâce à un changement de comportement, l'objectif ambitieux affiché par la Commission de réduire de moitié le nombre des tués sur les routes européennes d'ici 2010.
Depuis l'été 2002, c'est grâce à une politique volontariste, faite de prévention et de répression, que la France a pu réduire de 20 % en 2003 le nombre de tués et de blessés par rapport à 2002, et de plus de 26 % par rapport à 2001. Ceci ne nous situe pas encore parmi les meilleurs élèves de l'Europe.
Un meilleur respect des règles est donc la première des exigences. Soit. Mais les comportements individuels ne sont pas la seule cause des accidents de la route. C'est pourquoi nous avons également des responsabilités collectives en faveur desquelles nous avons le devoir d'agir. Cela passe par un effort continu de pédagogie, d'éducation, de formation et de communication, pour que le sens et la légitimité de la règle soient compris et acceptés par tous.
Cela passe donc également, comme je l'ai dit à Vérone, par des initiatives communes en faveur d'une harmonisation de nos règles et de nos pratiques.
J'avais indiqué que la France souhaitait que le respect par tous et partout en Europe du code de la route soit effectif et sanctionné équitablement en cas d'infraction.
Nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir pour une application réciproque et équitable de nos règles respectives.
La récente mise en place du contrôle automatique en France a mis en lumière l'inégalité de traitement entre visiteurs et nationaux.
Il nous faut donc renforcer l'information de ceux qui parcourent l'Europe. Je vous remets sous ma double casquette de ministre des Transports et du Tourisme un exemplaire du document qui sera distribué à nos visiteurs. Ce document rappelle les règles en vigueur en France en faveur d'une route apaisée.
Je réitère un souhait : développons ensemble les moyens techniques assurant la sécurité des véhicules et responsabilisant les conducteurs grâce aux systèmes d'aide à la conduite et à l'adoption d'une norme communautaire sur les enregistreurs de données d'accidents. Lors de sa séance du 1er mars, nous avons demandé au Forum Mondial de l'Automobile réuni à Genève, d'étudier les conditions et les modalités de généralisation d'un tel système sur les voitures neuves. Ce serait une bonne chose.
Aurons nous un jour le courage d'aborder la question de la limitation par construction de la vitesse des véhicules. La capacité qu'ont certains véhicules d'atteindre des vitesses déraisonnables et non autorisées, sauf sur circuit, n'est plus comprise par l'opinion. C'est un chantier commun que nous devons lancer sans plus attendre.
Demain, à Paris, la France accueillera la Journée Mondiale de la Santé consacrée pour la première fois de son histoire aux accidents de la route et aux mesures à prendre pour les éviter. Chaque jour, dans le monde, 3 500 personnes meurent sur les routes, 140 000 sont blessées, 15 000 resteront handicapées à vie.
Cette journée doit être le point de départ d'une grande prise de conscience dans l'ensemble du monde, de la nécessité de changer de comportements pour une route sûre et apaisée. L'Europe se doit d'être à l'avant-garde de ce combat pour la vie. La France y apportera, soyez-en assurés, sa contribution la plus déterminée. Je me réjouis, à cet égard, de vous offrir un exemplaire du document philatélique édité à cette occasion pour rappeler que l'accident de la route n'est pas une fatalité.
(source http://www.equipement.gouv.fr, le 22 avril 2004)