Texte intégral
Je voudrais vous dire que pour nous, c'est un jour important, ce jour de l'Europe au moment de l'élargissement. Au moment ou l'Europe se prépare à se donner de nouvelles Institutions, ce rendez-vous est un rendez-vous heureux. L'Europe sort de la tragédie, l'Europe a cassé tous les murs, l'Europe se construit, nous vivons un moment heureux de l'Histoire, et peu de générations ont connu ces moments heureux de l'Histoire.
Et c'est pour cela que nous sommes aujourd'hui fiers d'accueillir le Premier ministre du Royaume-Uni pour célébrer cette fête de l'Europe. Nous voulons aussi lui dire combien nous avons ensemble travaillé à la construction de l'Europe et nous menons ensemble des réflexions utiles à l'Europe de demain. Je voudrais simplement en souligner une que nous avons évoqué avec G. Schröder, à l'occasion d'une dernière rencontre à Berlin, entre le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France, sur ce que peut être l'État, l'État en Europe, l'État du XXIe siècle et ses missions.
Je pense que nous sommes devant un devoir qui est de réinventer l'Etat-providence au XXIe siècle, et là, nous voyons bien se dégager des pistes communes, avec des choix politiques divers, mais des pistes communes au Royaume-Uni en Allemagne et en France. Un État d'abord qui veut protéger le citoyen, pour tout ce qui ne dépend pas du citoyen. Que ce soit le terrorisme, les grands équilibres, tout ce qui est imposé au citoyen pour lequel l'État doit assumer son devoir de protection. Protéger le citoyen de ce qui ne dépend pas de lui, responsabiliser le citoyen sur tout ce qui dépend de lui, et faire que le citoyen trouve de la solidarité mais que face à des droits, il ait aussi des devoirs. Responsabiliser le citoyen, protéger le citoyen, mais aussi préparer l'avenir de la société, penser l'avenir en termes de grands équilibres pour notre santé, pour notre retraite, mais aussi pour ce qui est important pour nous, une défense européenne commune et demain une politique étrangère commune.
Penser l'avenir ensemble, c'est un peu cela qui nous réunit aujourd'hui dans cette fête de l'Europe, c'est ce désir d'avenir que je suis heureux de partager avec chacune et chacun d'entre vous, avec le Premier ministre T. Blair.
Merci beaucoup.
(source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 11 mai 2004)
Et c'est pour cela que nous sommes aujourd'hui fiers d'accueillir le Premier ministre du Royaume-Uni pour célébrer cette fête de l'Europe. Nous voulons aussi lui dire combien nous avons ensemble travaillé à la construction de l'Europe et nous menons ensemble des réflexions utiles à l'Europe de demain. Je voudrais simplement en souligner une que nous avons évoqué avec G. Schröder, à l'occasion d'une dernière rencontre à Berlin, entre le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France, sur ce que peut être l'État, l'État en Europe, l'État du XXIe siècle et ses missions.
Je pense que nous sommes devant un devoir qui est de réinventer l'Etat-providence au XXIe siècle, et là, nous voyons bien se dégager des pistes communes, avec des choix politiques divers, mais des pistes communes au Royaume-Uni en Allemagne et en France. Un État d'abord qui veut protéger le citoyen, pour tout ce qui ne dépend pas du citoyen. Que ce soit le terrorisme, les grands équilibres, tout ce qui est imposé au citoyen pour lequel l'État doit assumer son devoir de protection. Protéger le citoyen de ce qui ne dépend pas de lui, responsabiliser le citoyen sur tout ce qui dépend de lui, et faire que le citoyen trouve de la solidarité mais que face à des droits, il ait aussi des devoirs. Responsabiliser le citoyen, protéger le citoyen, mais aussi préparer l'avenir de la société, penser l'avenir en termes de grands équilibres pour notre santé, pour notre retraite, mais aussi pour ce qui est important pour nous, une défense européenne commune et demain une politique étrangère commune.
Penser l'avenir ensemble, c'est un peu cela qui nous réunit aujourd'hui dans cette fête de l'Europe, c'est ce désir d'avenir que je suis heureux de partager avec chacune et chacun d'entre vous, avec le Premier ministre T. Blair.
Merci beaucoup.
(source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 11 mai 2004)