Texte intégral
Mesdames, Messieurs,
Je vous remercie d'avoir répondu nombreux à cette invitation pour la présentation du site " dites le au ministre de l'équipement ".
C'est une opération peu habituelle mais elle est pour moi très importante car elle est significative de notre volonté d'associer le plus possible les usagers de la route à cette mobilisation collective en faveur de la Sécurité routière.
Les comportements ont changé depuis deux ans sur nos routes. Les résultats que nous avons enregistrés ce sont les Français qui les ont obtenus et je suis persuadé qu'ils ressentent une certaine fierté devant les progrès qui ont été accomplis et qui sont dus tout simplement à un respect plus scrupuleux des règles trop longtemps bafouées.
Mais ce que veulent également les Français, ce sont des règles claires, équitables et adaptées. Je suis convaincu que dans les mois et les années qui viennent, nous n'enregistrerons de nouveaux progrès, pourtant absolument nécessaires, que si nous obtenons, encore plus aujourd'hui, l'adhésion des usagers de la route à cette politique, c'est-à-dire si nous les rendons totalement acteurs de la lutte contre un fléau, qu'à juste titre, ils n'acceptent plus.
Même s'ils sont parfois irrités, au fond d'eux-mêmes les automobilistes savent bien que les efforts qui leur sont demandés sont justifiés et portent leurs fruits. Ils en sont fiers mais ils nous reprochent aussi certaines incohérences qu'ils considèrent comme des injustices en particulier en ce qui concerne la pertinence de certaines limitations de vitesse, ou l'insuffisante clarté de la signalisation.
Nous en avons déjà tenu compte et j'ai, en liaison avec le Ministre de l'Intérieur, demandé aux Préfets et aux Directeurs départementaux de l'Equipement de veiller à ce que l'implantation des radars le soit dans les zones les plus dangereuses et après vérification de l'adaptation de la vitesse aux lieux. On nous reproche même parfois le retard pris dans le déploiement des nouveaux radars : c'est parce que tout simplement nous prenons beaucoup de précaution, et que nous développons la concertation, ce qui nécessite un peu de temps.
Mais beaucoup reste encore à faire et toutes les contributions sont utiles.
C'est le sens de l'initiative prise aujourd'hui. Elle permettra à tous ceux qui le souhaitent de nous faire parvenir leurs remarques qui seront exploitées ensuite par le réseau des Directions départementales de l'Equipement. Nous apporterons les adaptations nécessaires lorsque les défauts de cohérence et de conformité seront établis, nous n'allons pas remettre en cause l'ensemble de notre signalisation, et en rappelant aussi que les décisions en la matière ne sont pas de la seule compétence de l'Etat puisque sur les routes départementales ou sur la voirie communale, la décision appartient au Président du Conseil Général ou au Maire.
Mais là encore pour progresser il est absolument nécessaire de travailler en étroite concertation avec l'ensemble des élus et leurs services, que je réunirai à la rentrée, car nous le savons tous, il s'agit d'un chantier collectif auquel participent également à côté des services de l'Etat les associations, les entreprises, le corps médical et tant d'autres encore. Plus que jamais la Sécurité routière doit prendre corps dans tous les cercles de la vie sociale.
(Source http://www.equipement.gouv.fr, le 27 juillet 2004)
Je vous remercie d'avoir répondu nombreux à cette invitation pour la présentation du site " dites le au ministre de l'équipement ".
C'est une opération peu habituelle mais elle est pour moi très importante car elle est significative de notre volonté d'associer le plus possible les usagers de la route à cette mobilisation collective en faveur de la Sécurité routière.
Les comportements ont changé depuis deux ans sur nos routes. Les résultats que nous avons enregistrés ce sont les Français qui les ont obtenus et je suis persuadé qu'ils ressentent une certaine fierté devant les progrès qui ont été accomplis et qui sont dus tout simplement à un respect plus scrupuleux des règles trop longtemps bafouées.
Mais ce que veulent également les Français, ce sont des règles claires, équitables et adaptées. Je suis convaincu que dans les mois et les années qui viennent, nous n'enregistrerons de nouveaux progrès, pourtant absolument nécessaires, que si nous obtenons, encore plus aujourd'hui, l'adhésion des usagers de la route à cette politique, c'est-à-dire si nous les rendons totalement acteurs de la lutte contre un fléau, qu'à juste titre, ils n'acceptent plus.
Même s'ils sont parfois irrités, au fond d'eux-mêmes les automobilistes savent bien que les efforts qui leur sont demandés sont justifiés et portent leurs fruits. Ils en sont fiers mais ils nous reprochent aussi certaines incohérences qu'ils considèrent comme des injustices en particulier en ce qui concerne la pertinence de certaines limitations de vitesse, ou l'insuffisante clarté de la signalisation.
Nous en avons déjà tenu compte et j'ai, en liaison avec le Ministre de l'Intérieur, demandé aux Préfets et aux Directeurs départementaux de l'Equipement de veiller à ce que l'implantation des radars le soit dans les zones les plus dangereuses et après vérification de l'adaptation de la vitesse aux lieux. On nous reproche même parfois le retard pris dans le déploiement des nouveaux radars : c'est parce que tout simplement nous prenons beaucoup de précaution, et que nous développons la concertation, ce qui nécessite un peu de temps.
Mais beaucoup reste encore à faire et toutes les contributions sont utiles.
C'est le sens de l'initiative prise aujourd'hui. Elle permettra à tous ceux qui le souhaitent de nous faire parvenir leurs remarques qui seront exploitées ensuite par le réseau des Directions départementales de l'Equipement. Nous apporterons les adaptations nécessaires lorsque les défauts de cohérence et de conformité seront établis, nous n'allons pas remettre en cause l'ensemble de notre signalisation, et en rappelant aussi que les décisions en la matière ne sont pas de la seule compétence de l'Etat puisque sur les routes départementales ou sur la voirie communale, la décision appartient au Président du Conseil Général ou au Maire.
Mais là encore pour progresser il est absolument nécessaire de travailler en étroite concertation avec l'ensemble des élus et leurs services, que je réunirai à la rentrée, car nous le savons tous, il s'agit d'un chantier collectif auquel participent également à côté des services de l'Etat les associations, les entreprises, le corps médical et tant d'autres encore. Plus que jamais la Sécurité routière doit prendre corps dans tous les cercles de la vie sociale.
(Source http://www.equipement.gouv.fr, le 27 juillet 2004)