Texte intégral
Q - (Sur les relations entre la République tchèque et la France)
R - Je me suis entretenue ce matin avec le chef de la diplomatie tchèque, Cyril Svoboda. Les relations d'amitié et de coopération entre la France et la République tchèque sont anciennes, et se sont encore resserrées depuis l'adhésion de la République tchèque à l'Union européenne, le 1er mai 2004.
Nous serons très heureux d'accueillir le Premier ministre tchèque, Stanislav Gross, à Paris le 15 février prochain, pour aller encore plus loin dans cette coopération entre nos deux pays sur les questions européennes, mais aussi au-delà de celles-ci. Comme l'a rappelé le ministre des Affaires étrangères tchèque, nous aurons cette responsabilité d'occuper, en trio avec la Suède, la présidence de l'Union européenne à partir de 2008. Notre concertation doit donc être très étroite, pour faire en commun un travail efficace répondant aux défis de la construction européenne.
Q - Et aujourd'hui, le principal enjeu pour l'avenir de la construction européenne est la ratification du traité constitutionnel européen, un traité vous vous apprêtez à défendre, en France d'abord où la campagne pour le référendum sera prochainement lancée, puis au niveau européen.
R - Concernant la France, vous le savez, nous avons l'échéance du référendum sur le traité constitutionnel avant l'été. Nous informons déjà nos concitoyens afin qu'ils comprennent les enjeux, les éléments nouveaux de ce Traité constitutionnel dans le cadre d'une campagne d'information très large qui sera suivie, d'ici quelques semaines d'une campagne politique de conviction, de persuasion, pour avancer sur la ratification de ce traité.
C'est dans cette optique d'avancée, de pas successifs dans la construction européenne, que nous serons très heureux de pouvoir poursuivre cette coopération, ce dialogue avec nos amis tchèques.
Q - Le référendum sur la Constitution européenne sera organisé cette année en France, alors que les Tchèques seront vraisemblablement appelés à se prononcer sur le texte fondamental en 2006. Sera-t-il encore nécessaire d'organiser un référendum à Prague si les Français rejettent le texte ?
R - Ce n'est pas à moi de me prononcer sur ce sujet. Nous sommes engagés en France sur la ratification du traité constitutionnel par référendum et je crois que c'est très bien que la question du référendum soit posée aux citoyens français. Je me place dans l'hypothèse où il y a une dynamique de réponses positives, qu'elles soient parlementaires ou par référendum, pour faire démarrer ce traité constitutionnel. Il est inscrit dans les textes que, s'il n'y a pas ratification par l'ensemble des Etats membres, la question sera reprise au niveau politique par le Conseil européen.
Il faut donc avancer sur ce chemin des ratifications successives. Le choix de la République tchèque, c'est le choix des citoyens tchèques dans une Union européenne en train de se construire. Il doit s'exprimer
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 janvier 2005)
R - Je me suis entretenue ce matin avec le chef de la diplomatie tchèque, Cyril Svoboda. Les relations d'amitié et de coopération entre la France et la République tchèque sont anciennes, et se sont encore resserrées depuis l'adhésion de la République tchèque à l'Union européenne, le 1er mai 2004.
Nous serons très heureux d'accueillir le Premier ministre tchèque, Stanislav Gross, à Paris le 15 février prochain, pour aller encore plus loin dans cette coopération entre nos deux pays sur les questions européennes, mais aussi au-delà de celles-ci. Comme l'a rappelé le ministre des Affaires étrangères tchèque, nous aurons cette responsabilité d'occuper, en trio avec la Suède, la présidence de l'Union européenne à partir de 2008. Notre concertation doit donc être très étroite, pour faire en commun un travail efficace répondant aux défis de la construction européenne.
Q - Et aujourd'hui, le principal enjeu pour l'avenir de la construction européenne est la ratification du traité constitutionnel européen, un traité vous vous apprêtez à défendre, en France d'abord où la campagne pour le référendum sera prochainement lancée, puis au niveau européen.
R - Concernant la France, vous le savez, nous avons l'échéance du référendum sur le traité constitutionnel avant l'été. Nous informons déjà nos concitoyens afin qu'ils comprennent les enjeux, les éléments nouveaux de ce Traité constitutionnel dans le cadre d'une campagne d'information très large qui sera suivie, d'ici quelques semaines d'une campagne politique de conviction, de persuasion, pour avancer sur la ratification de ce traité.
C'est dans cette optique d'avancée, de pas successifs dans la construction européenne, que nous serons très heureux de pouvoir poursuivre cette coopération, ce dialogue avec nos amis tchèques.
Q - Le référendum sur la Constitution européenne sera organisé cette année en France, alors que les Tchèques seront vraisemblablement appelés à se prononcer sur le texte fondamental en 2006. Sera-t-il encore nécessaire d'organiser un référendum à Prague si les Français rejettent le texte ?
R - Ce n'est pas à moi de me prononcer sur ce sujet. Nous sommes engagés en France sur la ratification du traité constitutionnel par référendum et je crois que c'est très bien que la question du référendum soit posée aux citoyens français. Je me place dans l'hypothèse où il y a une dynamique de réponses positives, qu'elles soient parlementaires ou par référendum, pour faire démarrer ce traité constitutionnel. Il est inscrit dans les textes que, s'il n'y a pas ratification par l'ensemble des Etats membres, la question sera reprise au niveau politique par le Conseil européen.
Il faut donc avancer sur ce chemin des ratifications successives. Le choix de la République tchèque, c'est le choix des citoyens tchèques dans une Union européenne en train de se construire. Il doit s'exprimer
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 janvier 2005)