Texte intégral
Le projet de convention que viennent de signer le MEDEF, la CFDT, la CFTC, puis la CGC ne modifie que très marginalement le projet initial auquel le gouvernement avait, à bon droit, refusé son agrément.
Le MEDEF se dit " satisfait ". En effet, le PARE demeurerait obligatoire. Un système de sanctions à double vitesse serait introduit. UNEDIC et ANPE interviendraient ensemble pour un contrôle plus coercitif des demandeurs d'emploi. Enfin, près de 60 % des 97, 2 milliards de francs d'excédents financiers prévus pour l'UNEDIC de 2001 à 2003 serviraient à baisser les cotisations sociales patronales, au lieu d'améliorer réellement l'indemnisation.
Les raisons essentielles qui ont conduit le gouvernement à recaler le premier projet demeurent donc, tant au plan juridique, qu'aux plans social et financier.
Même si les organisations syndicales signataires du nouveau projet ne représentent pas - tant s'en faut - la majorité des salariés, le risque est désormais plus grand de pressions redoublées sur le gouvernement pour lui arracher un agrément.
Aussi, je soutiens et j'appelle à participer à la manifestation du 28 septembre prochain à l'initiative des organisations de chômeurs et à laquelle s'est jointe la CGT.
Je demande aussi instamment au gouvernement de surseoir à son agrément.
J'invite les parlementaires de la gauche plurielle à prendre rapidement l'initiative pour élaborer une proposition de loi commune de refondation de l'UNEDIC, dans la plus grande concertation avec tous les intéressés. Car toutes ces discussions renvoient, comme on le sait, à la nécessité d'un vote des élus du suffrage universel.
Enfin. j'entends porter cette question au coeur de la rencontre au sommet que le PCF doit avoir dans les jours qui viennent avec le PS et les autres formations de la majorité de gauche plurielle.
(source http://www.pcf.fr, le 22 novembre 2002)
Le MEDEF se dit " satisfait ". En effet, le PARE demeurerait obligatoire. Un système de sanctions à double vitesse serait introduit. UNEDIC et ANPE interviendraient ensemble pour un contrôle plus coercitif des demandeurs d'emploi. Enfin, près de 60 % des 97, 2 milliards de francs d'excédents financiers prévus pour l'UNEDIC de 2001 à 2003 serviraient à baisser les cotisations sociales patronales, au lieu d'améliorer réellement l'indemnisation.
Les raisons essentielles qui ont conduit le gouvernement à recaler le premier projet demeurent donc, tant au plan juridique, qu'aux plans social et financier.
Même si les organisations syndicales signataires du nouveau projet ne représentent pas - tant s'en faut - la majorité des salariés, le risque est désormais plus grand de pressions redoublées sur le gouvernement pour lui arracher un agrément.
Aussi, je soutiens et j'appelle à participer à la manifestation du 28 septembre prochain à l'initiative des organisations de chômeurs et à laquelle s'est jointe la CGT.
Je demande aussi instamment au gouvernement de surseoir à son agrément.
J'invite les parlementaires de la gauche plurielle à prendre rapidement l'initiative pour élaborer une proposition de loi commune de refondation de l'UNEDIC, dans la plus grande concertation avec tous les intéressés. Car toutes ces discussions renvoient, comme on le sait, à la nécessité d'un vote des élus du suffrage universel.
Enfin. j'entends porter cette question au coeur de la rencontre au sommet que le PCF doit avoir dans les jours qui viennent avec le PS et les autres formations de la majorité de gauche plurielle.
(source http://www.pcf.fr, le 22 novembre 2002)