Texte intégral
Monsieur le Maire, cher Jean-François PEUMERY,
Messieurs les Sénateurs, chers collègues et amis, Alain GOURNAC et Dominique BRAYE,
Monsieur le Président du conseil général, cher Franck BOROTRA,
Monsieur le député-maire de Versailles, cher Etienne PINTE,
Monsieur le Secrétaire général de la " Marianne d'Or ", cher Alain TRAMPOGLIERI,
Monsieur le Préfet,
Mesdames, Messieurs les élus locaux,
Chers amis,
Je voudrais vous dire combien il m'est agréable de vous retrouver aujourd'hui, à Rocquencourt, dans ce beau département des Yvelines, pour porter sur les fonts baptismaux ce nouveau " Cur de Ville ".
Pour célébrer la naissance de ce superbe édifice, espace de vie démocratique, vous avez sollicité, Monsieur le Maire, ma présence à vos côtés.
J'y suis profondément sensible ; j'en suis sincèrement très honoré. Tout comme je suis ravi de retrouver mes collègues sénateurs Alain GOURNAC et Dominique BRAYE qui portent haut les couleurs des Yvelines au Palais du Luxembourg.
Permettez-moi aussi de vous dire, Monsieur le Maire, cher Jean-François PEUMERY, combien je suis fier de l'aboutissement de ce projet ambitieux.
D'un projet qui, déjà à l'heure de ses premiers balbutiements, a connu le feu des projecteurs et le succès, puisqu'il fut récompensé, en 2002, d'une " Marianne d'Or ", célèbre " prix Nobel " de l'imagination locale, " Oscar " de la démocratie locale, " César " de la vitalité territoriale qui consacre des scénarios originaux, des réalisations pertinentes et des acteurs talentueux.
Et ce n'est pas notre ami Alain TRAMPOGLIERI, dont je salue la présence parmi nous, qui me contredira, lui qui met chaque année, toute sa fougue et tout son coeur à l'organisation de ce concours.
En ma qualité de Président du Sénat, assemblée parlementaire à part entière, et en plus, -c'est un bonus-, représentant constitutionnel des collectivités territoriales de la République, je ne pouvais donc que répondre favorablement à votre aimable invitation.
Et c'est avec plaisir, Monsieur le Maire, que je salue la réalisation de ce lieu unique que nombre de vos pairs doivent déjà vous envier.
Un peu comme en famille, nous procédons aujourd'hui au " baptême républicain " de cette véritable " Maison commune des citoyens ", qui rassemble sous un toit commun, un grand nombre de services publics de proximité.
En effet, le " Cur de Ville " de Rocquencourt, c'est la présence, dans un lieu unique, des services de la Mairie, de la police municipale, de la poste et des associations de la commune.
Plus qu'un simple bâtiment, ce nouveau " Cur de Ville ", place véritablement le citoyen, l'usager, au cur des préoccupations locales en instituant un véritable trait d'union entre vos concitoyens et leur Cité.
Une union qui symbolise, tout simplement, " l'alliance " de la proximité et de l'efficacité.
Je crois que vous faites là uvre utile !
Farouche militant de la décentralisation, je suis, en effet, de ceux qui croient aux vertus de la gestion de proximité, comme moteur d'un véritable projet de société.
Car, à l'évidence, faire le pari de " la proximité ", c'est jouer " l'efficacité " ; c'est redonner un peu de muscle, un peu de souffle à notre République pour que " respirent " et s'épanouissent les initiatives et les projets.
Monsieur le Maire, je tiens donc à vous féliciter chaleureusement, et à vous exprimer toute ma reconnaissance pour votre action aussi talentueuse que déterminée.
À l'évidence, les " Rocquencourtois " ont fait le bon choix en vous confiant les clés et le cur de leur cité...
J'en veux pour preuve, si besoin est, l'ouverture récente, dans ce " Cur de Ville ", d'une agence postale municipale.
Je vais vous faire une confidence : lorsque j'ai appris l'ouverture de l'agence postale de Rocquencourt, j'ai d'abord cru à une plaisanterie.
Comment, en effet, ne pas être surpris d'une si heureuse nouvelle à l'heure où nombre de nos collectivités pleurent la disparition de leur agence comme la perte de leur identité, la perte de leur âme, et surtout comme la chronique annoncée de la mort de leur village.
Combien de fois ai-je entendu que les fermetures d'agences postales et autres disparitions de services publics portaient en eux les germes de la mort prochaine et certaine de nos communes ?
A vrai dire, j'ai entendu ce refrain autant de fois qu'il m'a été soufflé que l'abandon et la déshérence de nos églises sonnaient le glas de nos villages.
Menacée de ruine, je crois savoir que l'église de Rocquencourt fut vendue et démolie au début du XIXème siècle.
Le village est-il mort ? A l'évidence non ! Rocquencourt a-t-elle perdu son âme ? A l'évidence non !
Ce clin d'il à l'histoire démontre qu'il n'est point de fatalité !
La paroisse communale fut remise à l'église Saint-Germain, paroisse du Chesnay, commune dans laquelle se trouvait aussi la poste où vos administrés se rendaient jusqu'alors.
Cher Jean-François PEUMERY, grâce à vous, les " Rocquencourtois " disposent désormais de leur agence postale.
Votre opiniâtreté, votre dynamisme et votre volonté vous honorent.
Mais si le projet " Cur de Ville " constituait le point d'orgue de votre mandat, vous n'êtes pas de ceux qui se reposent sur leurs lauriers.
L'équipe municipale qui vous entoure fourmille de projets et d'imagination créative.
Déjà, vous vous activez sur d'autres fronts :
- je pense d'abord à la revitalisation du vieux Bourg ;
- je pense ensuite à la protection de votre remarquable patrimoine naturel dont " l'arboretum " national de Chèvreloup, véritable musée de l'arbre, est la plus belle illustration ;
- je pense enfin à la construction d'une maison de retraite pour nos aînés.
Les " Rocquencourtois " peuvent être fiers de leur maire et de leurs élus !
Avant de partager avec vous le " verre de l'amitié ", je voudrais conclure mon propos en souhaitant simplement que l'exemple de Rocquencourt ouvre une voie constructive et sereine, pour l'avenir de nos territoires, pour une France plus solidaire, une France plus dynamique, une France plus moderne.
(Source http://www.senat.fr, le 28 février 2005)
Messieurs les Sénateurs, chers collègues et amis, Alain GOURNAC et Dominique BRAYE,
Monsieur le Président du conseil général, cher Franck BOROTRA,
Monsieur le député-maire de Versailles, cher Etienne PINTE,
Monsieur le Secrétaire général de la " Marianne d'Or ", cher Alain TRAMPOGLIERI,
Monsieur le Préfet,
Mesdames, Messieurs les élus locaux,
Chers amis,
Je voudrais vous dire combien il m'est agréable de vous retrouver aujourd'hui, à Rocquencourt, dans ce beau département des Yvelines, pour porter sur les fonts baptismaux ce nouveau " Cur de Ville ".
Pour célébrer la naissance de ce superbe édifice, espace de vie démocratique, vous avez sollicité, Monsieur le Maire, ma présence à vos côtés.
J'y suis profondément sensible ; j'en suis sincèrement très honoré. Tout comme je suis ravi de retrouver mes collègues sénateurs Alain GOURNAC et Dominique BRAYE qui portent haut les couleurs des Yvelines au Palais du Luxembourg.
Permettez-moi aussi de vous dire, Monsieur le Maire, cher Jean-François PEUMERY, combien je suis fier de l'aboutissement de ce projet ambitieux.
D'un projet qui, déjà à l'heure de ses premiers balbutiements, a connu le feu des projecteurs et le succès, puisqu'il fut récompensé, en 2002, d'une " Marianne d'Or ", célèbre " prix Nobel " de l'imagination locale, " Oscar " de la démocratie locale, " César " de la vitalité territoriale qui consacre des scénarios originaux, des réalisations pertinentes et des acteurs talentueux.
Et ce n'est pas notre ami Alain TRAMPOGLIERI, dont je salue la présence parmi nous, qui me contredira, lui qui met chaque année, toute sa fougue et tout son coeur à l'organisation de ce concours.
En ma qualité de Président du Sénat, assemblée parlementaire à part entière, et en plus, -c'est un bonus-, représentant constitutionnel des collectivités territoriales de la République, je ne pouvais donc que répondre favorablement à votre aimable invitation.
Et c'est avec plaisir, Monsieur le Maire, que je salue la réalisation de ce lieu unique que nombre de vos pairs doivent déjà vous envier.
Un peu comme en famille, nous procédons aujourd'hui au " baptême républicain " de cette véritable " Maison commune des citoyens ", qui rassemble sous un toit commun, un grand nombre de services publics de proximité.
En effet, le " Cur de Ville " de Rocquencourt, c'est la présence, dans un lieu unique, des services de la Mairie, de la police municipale, de la poste et des associations de la commune.
Plus qu'un simple bâtiment, ce nouveau " Cur de Ville ", place véritablement le citoyen, l'usager, au cur des préoccupations locales en instituant un véritable trait d'union entre vos concitoyens et leur Cité.
Une union qui symbolise, tout simplement, " l'alliance " de la proximité et de l'efficacité.
Je crois que vous faites là uvre utile !
Farouche militant de la décentralisation, je suis, en effet, de ceux qui croient aux vertus de la gestion de proximité, comme moteur d'un véritable projet de société.
Car, à l'évidence, faire le pari de " la proximité ", c'est jouer " l'efficacité " ; c'est redonner un peu de muscle, un peu de souffle à notre République pour que " respirent " et s'épanouissent les initiatives et les projets.
Monsieur le Maire, je tiens donc à vous féliciter chaleureusement, et à vous exprimer toute ma reconnaissance pour votre action aussi talentueuse que déterminée.
À l'évidence, les " Rocquencourtois " ont fait le bon choix en vous confiant les clés et le cur de leur cité...
J'en veux pour preuve, si besoin est, l'ouverture récente, dans ce " Cur de Ville ", d'une agence postale municipale.
Je vais vous faire une confidence : lorsque j'ai appris l'ouverture de l'agence postale de Rocquencourt, j'ai d'abord cru à une plaisanterie.
Comment, en effet, ne pas être surpris d'une si heureuse nouvelle à l'heure où nombre de nos collectivités pleurent la disparition de leur agence comme la perte de leur identité, la perte de leur âme, et surtout comme la chronique annoncée de la mort de leur village.
Combien de fois ai-je entendu que les fermetures d'agences postales et autres disparitions de services publics portaient en eux les germes de la mort prochaine et certaine de nos communes ?
A vrai dire, j'ai entendu ce refrain autant de fois qu'il m'a été soufflé que l'abandon et la déshérence de nos églises sonnaient le glas de nos villages.
Menacée de ruine, je crois savoir que l'église de Rocquencourt fut vendue et démolie au début du XIXème siècle.
Le village est-il mort ? A l'évidence non ! Rocquencourt a-t-elle perdu son âme ? A l'évidence non !
Ce clin d'il à l'histoire démontre qu'il n'est point de fatalité !
La paroisse communale fut remise à l'église Saint-Germain, paroisse du Chesnay, commune dans laquelle se trouvait aussi la poste où vos administrés se rendaient jusqu'alors.
Cher Jean-François PEUMERY, grâce à vous, les " Rocquencourtois " disposent désormais de leur agence postale.
Votre opiniâtreté, votre dynamisme et votre volonté vous honorent.
Mais si le projet " Cur de Ville " constituait le point d'orgue de votre mandat, vous n'êtes pas de ceux qui se reposent sur leurs lauriers.
L'équipe municipale qui vous entoure fourmille de projets et d'imagination créative.
Déjà, vous vous activez sur d'autres fronts :
- je pense d'abord à la revitalisation du vieux Bourg ;
- je pense ensuite à la protection de votre remarquable patrimoine naturel dont " l'arboretum " national de Chèvreloup, véritable musée de l'arbre, est la plus belle illustration ;
- je pense enfin à la construction d'une maison de retraite pour nos aînés.
Les " Rocquencourtois " peuvent être fiers de leur maire et de leurs élus !
Avant de partager avec vous le " verre de l'amitié ", je voudrais conclure mon propos en souhaitant simplement que l'exemple de Rocquencourt ouvre une voie constructive et sereine, pour l'avenir de nos territoires, pour une France plus solidaire, une France plus dynamique, une France plus moderne.
(Source http://www.senat.fr, le 28 février 2005)