Texte intégral
(Réponse à une question d'actualité à l'Assemblée nationale sur la Constitution européenne, à Paris le 3 novembre 2004) :
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Pour que le peuple français puisse, sans doute en 2005 comme l'a dit le Premier ministre, se prononcer sur ce traité constitutionnel, il fallait bien qu'il y ait un traité, et qu'il ait été préalablement signé par ceux qui, depuis 50 ans, signent les traités. Ceci intervient après deux ans de débats publics, transparents, auxquels tout le monde a d'ailleurs pu participer.
C'est ce qu'on fait les chefs d'Etats à Rome le 29 octobre. Et maintenant, en effet, le débat public peut commencer. Maintenant, le moment existe pour pouvoir dire, précisément ce qu'il y a dans ce traité, pour pouvoir expliquer les avancées qu'il contient, objectivement : les avancées pour le dialogue social, pour les missions de services publics, pour les droits des citoyens, pour la cohésion économique, sociale et territoriale. Ce n'est pas par hasard, et ce n'est qu'un exemple, si la Confédération européenne des syndicats soutient ce texte. Ce n'est pas par hasard !
Le débat commencera donc et nous allons, comme vous l'avez souhaité, comme d'autres le souhaitent, organiser ce débat comme le souhaite le Premier ministre, de manière pluraliste, républicaine et impartiale.
Nous allons le faire à travers des brochures que les citoyens pourront lire, un site Internet, un site d'appel, et d'autres documents.
Il ne s'agira pas de propagande, il s'agira d'explications et de débats et je suis sûr que vous aurez à coeur d'y participer dans cet esprit-là.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 5 novembre 2004)
(Réponse à une question d'actualité à l'Assemblée nationale sur l'élection présidentielle aux Etats-Unis d'Amérique à Paris le 3 novembre 2004) :
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Oui, l'élection du président des Etats-Unis pour quatre ans, en même temps que l'Union européenne atteint une forme de maturité constitutionnelle, est, je le crois, l'occasion d'abord d'évaluer et, ensuite, de relancer notre dialogue avec ce très grand pays dont la France est l'allié le plus ancien et qui est notre allié le plus ancien.
Nous avons, en effet, de bonnes raisons de dialoguer parce que, c'est vrai, nous n'avons pas eu, notamment depuis quelques années, une même vision de l'organisation du monde. Nous Européens, nous Français, nous plaçons avant tout, l'action collective et la coopération internationale fondées sur le droit. Ce sont d'ailleurs de grandes idées qui doivent beaucoup à l'Amérique.
Ces approches différentes ne nous ont pas empêchés de travailler ensemble, et de bien travailler ensemble d'abord contre le terrorisme, pour la stabilité du Kosovo ou de l'Afghanistan, pour la sécurité en Haïti. La paix, la stabilité demain, ont besoin de ce dialogue entre Français et Américains, entre Européens et Américains.
La France y est prête, en particulier avec ses partenaires européens, et notamment pour la stabilité et la paix dans le Proche et le Moyen-orient, je pense en particulier à ce conflit central entre Israéliens et Palestiniens.
Oui, dès l'instant où nous nous respectons, la France est prête à ce dialogue.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 5 novembre 2004)
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Pour que le peuple français puisse, sans doute en 2005 comme l'a dit le Premier ministre, se prononcer sur ce traité constitutionnel, il fallait bien qu'il y ait un traité, et qu'il ait été préalablement signé par ceux qui, depuis 50 ans, signent les traités. Ceci intervient après deux ans de débats publics, transparents, auxquels tout le monde a d'ailleurs pu participer.
C'est ce qu'on fait les chefs d'Etats à Rome le 29 octobre. Et maintenant, en effet, le débat public peut commencer. Maintenant, le moment existe pour pouvoir dire, précisément ce qu'il y a dans ce traité, pour pouvoir expliquer les avancées qu'il contient, objectivement : les avancées pour le dialogue social, pour les missions de services publics, pour les droits des citoyens, pour la cohésion économique, sociale et territoriale. Ce n'est pas par hasard, et ce n'est qu'un exemple, si la Confédération européenne des syndicats soutient ce texte. Ce n'est pas par hasard !
Le débat commencera donc et nous allons, comme vous l'avez souhaité, comme d'autres le souhaitent, organiser ce débat comme le souhaite le Premier ministre, de manière pluraliste, républicaine et impartiale.
Nous allons le faire à travers des brochures que les citoyens pourront lire, un site Internet, un site d'appel, et d'autres documents.
Il ne s'agira pas de propagande, il s'agira d'explications et de débats et je suis sûr que vous aurez à coeur d'y participer dans cet esprit-là.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 5 novembre 2004)
(Réponse à une question d'actualité à l'Assemblée nationale sur l'élection présidentielle aux Etats-Unis d'Amérique à Paris le 3 novembre 2004) :
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Oui, l'élection du président des Etats-Unis pour quatre ans, en même temps que l'Union européenne atteint une forme de maturité constitutionnelle, est, je le crois, l'occasion d'abord d'évaluer et, ensuite, de relancer notre dialogue avec ce très grand pays dont la France est l'allié le plus ancien et qui est notre allié le plus ancien.
Nous avons, en effet, de bonnes raisons de dialoguer parce que, c'est vrai, nous n'avons pas eu, notamment depuis quelques années, une même vision de l'organisation du monde. Nous Européens, nous Français, nous plaçons avant tout, l'action collective et la coopération internationale fondées sur le droit. Ce sont d'ailleurs de grandes idées qui doivent beaucoup à l'Amérique.
Ces approches différentes ne nous ont pas empêchés de travailler ensemble, et de bien travailler ensemble d'abord contre le terrorisme, pour la stabilité du Kosovo ou de l'Afghanistan, pour la sécurité en Haïti. La paix, la stabilité demain, ont besoin de ce dialogue entre Français et Américains, entre Européens et Américains.
La France y est prête, en particulier avec ses partenaires européens, et notamment pour la stabilité et la paix dans le Proche et le Moyen-orient, je pense en particulier à ce conflit central entre Israéliens et Palestiniens.
Oui, dès l'instant où nous nous respectons, la France est prête à ce dialogue.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 5 novembre 2004)