Texte intégral
Q- C'est la rentrée du Gouvernement et tout à l'heure le premier conseil des ministres, avec évidemment G. de Robien.
R - "Y a t-il une rentrée du gouvernement ? Sommes-nous sortis en vacances ? On est quand même restés tous très très près."
Q- C'est ce que j'allais vous demander parce que des vacances courtes et studieuses, avec pour consigne de rester à moins de deux heures de Paris ; vous avez respectez la consigne ?
R - "Tout à fait. Je suis allé en Picardie tout simplement, et j'ai profité à la fois du beau temps et à la fois des activités culturelles qu'il y a dans cette belle région. Et puis, tous les deux ou trois jours, il y avait quelques caisses de parapheurs qui arrivaient du ministère."
Q- Tout à l'heure, sur toutes les lèvres des ministres, la question du jour c'est : N. Sarkozy va-t-il être candidat à la présidence de l'UMP ? A votre avis ?
R - "Je veux bien répondre, mais apparemment il y va. Tout montre qu'il y va en tout cas."
Q- Et cela vous réjouit-il ?
R - "Cela me laisse intéressé, bien sûr, par la vie d'une grande famille politique proche de la nôtre. Et donc, c'est une vie démocratique qui s'organise, c'est peut-être de la concurrence aussi au sein de l'UMP. Si tout se passe dans les règles et avec un bon esprit démocratique, je ne vois pas pourquoi il n'y aurait pas de consultation à l'UMP pour la présidence. Bien entendu, c'est un acte démocratique important la présidence d'un grand parti politique."
Q- Il faut préciser que vous n'êtes pas UMP, vous êtes UDF. Vous êtes d'ailleurs le seul UDF au Gouvernement ; vous ne vous sentez pas un peu seul d'ailleurs ?
R - "Pas seul, parce que je n'ai que des amis au Gouvernement, enfin je crois n'avoir que des amis au Gouvernement. Mais j'aimerai bien que l'UDF soit beaucoup plus présente dans la vie politique de ce pays, et notamment participe à l'action gouvernementale. Cela ne me ferait pas seulement plaisir, mais la vocation de l'UDF n'est pas d'être dans l'opposition, quand nous sommes tous dans l'opposition, comme il y a quatre ou cinq ans, et dans une espèce de position un peu oppositionnelle parfois, lorsque nous sommes la majorité. Nous sommes un parti appelé à gouverner aussi."
Q- Oui, parce que le patron de l'UDF c'est F. Bayrou, qui tire à boulets rouges sur le Gouvernement, régulièrement.
R - "Pas régulièrement. Il tire quand il estime nécessaire d'attirer l'attention. Il le fait quelquefois un peu vivement, je le conçois, mais il le fait quand il l'estime nécessaire sur certains points, d'ailleurs, qui ont permis au Gouvernement de rectifier parfois certaines dispositions. Donc, ce n'est pas inutile, tout dépend de la forme, du vocabulaire employé..."
Q-...Mais vous dîtes il ne faut pas faire que ça.
R - "Je dis que l'UDF est une grande famille politique et que cette famille politique, comme toutes les familles, a vocation à participer au Gouvernement. Je ne sais pas si c'est celui-ci, le suivant ou un autre."
Q- Le suivant c'est quand ? C'est quand il y aura un remaniement ?
R - "Mais une famille politique ne peut pas être indéfiniment en marge de l'action. Ou bien on est dans la majorité, et dans ce cas, on participe, si on veut de nous. Ou bien on est effectivement dans l'opposition, et dans ce cas, on voit ce que fait l'opposition aujourd'hui et on critique. Mais je crois qu'il faut aussi beaucoup proposer et beaucoup montrer que l'on est capable d'agir."
Q- Si l'on en croit Libération de ce matin, il y a un peu du rififi au sein même de votre parti...
R - "Pas du tout. Il y a des gens qui s'interrogent..."
Q-...Parce que selon Libé, l'autocratisme de Bayrou commence à agacer certains.
R - "F. Bayrou est vraiment un ami ; je discute de cela avec lui souvent, il y a encore très peu de temps. Il n'y a pas d'autocratisme, il y a simplement le désir de participer davantage encore en équipe à la direction de l'UDF et il y a le désir de prendre des positions peut-être très claires sur notre appartenance ou pas à la majorité, j'ai toujours évidemment prêcher pour une appartenance claire à la majorité. Faut-il encore que les mains se rejoignent."
Q- Parmi les dossiers chauds du Gouvernement, dans cette rentrée, il y a le service minimum...
R - "Ne parlez pas de service minimum, je vous en supplie !"
Q- Je parle de quoi alors ?
R - "Ce sont des termes qui fâchent. Moi, je parle de service public, et on est tous attaché au service public, et on est tous attaché à la continuité du service public, même en cas de grève, et on est tous attaché au droit de grève. Par conséquent, il y a une belle démarche française à aborder : c'est comment respecter le droit de grève et permettre aussi aux usagers d'emprunter les transports publics lorsqu'ils en ont vraiment besoin."
Q- On l'appelle autrement, mais au final, il y a une commission qui a rendu un rapport en juillet. Parmi les propositions, il y a cette idée qu'un gréviste devrait se déclarer 48 heures avant. Cela vous plaît-il comme idée ?
R - "Il y a cette idée là et il y a l'idée précédente. L'idée précédente, c'est de dire : comment éviter des conflits, comment prévenir des conflits, comment peut-on se parler mieux avant de déclencher un préavis de grève et comment peut-on se parler et aboutir sans préavis de grève. Et là, il y a des méthodes et des propositions qui sont faites ; elles m'intéressent beaucoup. La deuxième étape, c'est celle dont vous parlez : quand la grève est inéluctable, comment préparer la grève pour que le service public soit quand même assuré en partie. Et là, il faut savoir si l'on a des conducteurs de trains ou si on n'en a pas, combien il y en a..."
Q- Garantir quelque chose ?
R - "Prévoir. Prévoir pour organiser le travail de ceux qui ne font pas grève. Ce n'est pas une atteinte à la grève, c'est de prévoir le travail avec ceux qui restent au boulot. Et donc, je pense que quand on est attaché au service public, on ne peut qu'accepter ce travail de préparation à une grève que font [....] ceux qui ont décidé, mais aussi ceux qui ont décidé de ne pas la faire, comment vont-ils organiser leur travail et comment ils vont assurer une continuité de service public pour que des trains aboutissent et permettent à des gens d'aller, qui à l'hôpital, qui se faire soigner, pour aller travailler ce jour-là. Et que les usagers le sachent au moins 24 heures ou 48 heures avant, ce serait bien."
Q- Mais pas de loi en tout cas ? Vous ne voulez pas faire une nouvelle loi Robien sur ce sujet ?
R - "Dans le dossier, le document de la commission Mandelkern, il est bien rappelé - ce sont des constitutionnalistes qui le disent - que le droit de grève auquel nous tenons tous, ne peut s'exercer que dans le cadre des lois qui le réglementent. Car s'il n'y a pas de loi qui réglemente le droit de grève, le droit de grève n'existe pas, donc il recommande effectivement une loi. Mais l'important ce n'est pas la loi, l'important c'est le contenu et le contenu de la loi, c'est de cela dont nous allons discuter, car je vais recevoir au mois de septembre, quinze rendez-vous qui sont déjà préparés avec les partenaires sociaux - tous les partenaires sociaux -, avec les autorités organisatrices, avec les chefs d'entreprise, avec les usagers. Je crois que ce dialogue fécond va aboutir certainement à un bon projet."
Q- A l'heure où beaucoup de Français rentrent de vacances, un mot de la sécurité routière. On a vu les chiffres du mois de juillet : sur la route, il y a moins de morts, il y R - "Oui, parce que le mois de juillet traduit une baisse, mais une baisse beaucoup moins importante que le mois de juin, le mois de mai et le mois d'avril."
Q- C'est dû à quoi, à votre avis ?
R - "Peut-être l'effet de libération des vacances, les soucis qui s'en vont et on reprend nos mauvaises habitudes."
Q- Dans les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse, cela a même augmenté.
R - "Donc, il faut rappeler aux automobilistes, surtout au moment où il y a de forts trafics et de forts déplacements sur les routes - il y a des dizaines de millions d'automobilistes chaque jour sur les routes en période de vacances, un peu plus relaxes peut-être que d'habitude -, il faut leur rappeler qu'ils ne doivent pas relâcher leur effort parce que c'est leur vie qui est en jeu, c'est la vie des autres, c'est la vie de la personne qui est à côté, de l'enfant qui est derrière. Donc, j'espère que le mois d'août traduira un meilleur résultat."
Q- Vous souhaitez que l'on durcisse encore les sanctions ?
R - "On va prendre d'autres mesures. Vous savez, on a pris des mesures importantes, par exemple de baisser le taux d'alcoolémie pour les conducteurs de cars, de mettre en place le permis probatoire..."
Q- A combien ?
R - "A 0,20 au lieu de 0,50. Troisièmement, au changement d'horaire, on invitera les automobilistes à allumer leurs feux de croisement dès qu'ils sortiront de la ville. Dans tous les pays où cela a été fait, cela s'est traduit par une baisse de l'accidentologie."
Q- Un mot de la réouverture partielle de Roissy, l'aérogare Roissy 2E. On sait ce qui s'est passé ?
R - "Oui, on sait ce qui s'est passé. On a très bien localisé l'endroit, il y a un groupe d'experts qui s'est réuni, il y a encore une enquête judiciaire. Maintenant, est-ce que c'est une erreur de conception ou de construction, la question reste ouverte et je pense que dans quelques mois on connaîtra la réponse."
Q- Mais en tout cas le problème, c'était cette phase...
R- "Le problème, c'est la jonction entre l'isthme central avec la galerie de distribution ; là, il y avait un point de faiblesse. Est-ce que c'est le béton qui a lâché ? Est-ce que c'est le ferraillage, est-ce que c'est la conception et la maîtrise d'oeuvre ? Aujourd'hui, on ne peut pas se prononcer on pourra le faire dans quelques mois."
(Source : premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 19 août 2004)
R - "Y a t-il une rentrée du gouvernement ? Sommes-nous sortis en vacances ? On est quand même restés tous très très près."
Q- C'est ce que j'allais vous demander parce que des vacances courtes et studieuses, avec pour consigne de rester à moins de deux heures de Paris ; vous avez respectez la consigne ?
R - "Tout à fait. Je suis allé en Picardie tout simplement, et j'ai profité à la fois du beau temps et à la fois des activités culturelles qu'il y a dans cette belle région. Et puis, tous les deux ou trois jours, il y avait quelques caisses de parapheurs qui arrivaient du ministère."
Q- Tout à l'heure, sur toutes les lèvres des ministres, la question du jour c'est : N. Sarkozy va-t-il être candidat à la présidence de l'UMP ? A votre avis ?
R - "Je veux bien répondre, mais apparemment il y va. Tout montre qu'il y va en tout cas."
Q- Et cela vous réjouit-il ?
R - "Cela me laisse intéressé, bien sûr, par la vie d'une grande famille politique proche de la nôtre. Et donc, c'est une vie démocratique qui s'organise, c'est peut-être de la concurrence aussi au sein de l'UMP. Si tout se passe dans les règles et avec un bon esprit démocratique, je ne vois pas pourquoi il n'y aurait pas de consultation à l'UMP pour la présidence. Bien entendu, c'est un acte démocratique important la présidence d'un grand parti politique."
Q- Il faut préciser que vous n'êtes pas UMP, vous êtes UDF. Vous êtes d'ailleurs le seul UDF au Gouvernement ; vous ne vous sentez pas un peu seul d'ailleurs ?
R - "Pas seul, parce que je n'ai que des amis au Gouvernement, enfin je crois n'avoir que des amis au Gouvernement. Mais j'aimerai bien que l'UDF soit beaucoup plus présente dans la vie politique de ce pays, et notamment participe à l'action gouvernementale. Cela ne me ferait pas seulement plaisir, mais la vocation de l'UDF n'est pas d'être dans l'opposition, quand nous sommes tous dans l'opposition, comme il y a quatre ou cinq ans, et dans une espèce de position un peu oppositionnelle parfois, lorsque nous sommes la majorité. Nous sommes un parti appelé à gouverner aussi."
Q- Oui, parce que le patron de l'UDF c'est F. Bayrou, qui tire à boulets rouges sur le Gouvernement, régulièrement.
R - "Pas régulièrement. Il tire quand il estime nécessaire d'attirer l'attention. Il le fait quelquefois un peu vivement, je le conçois, mais il le fait quand il l'estime nécessaire sur certains points, d'ailleurs, qui ont permis au Gouvernement de rectifier parfois certaines dispositions. Donc, ce n'est pas inutile, tout dépend de la forme, du vocabulaire employé..."
Q-...Mais vous dîtes il ne faut pas faire que ça.
R - "Je dis que l'UDF est une grande famille politique et que cette famille politique, comme toutes les familles, a vocation à participer au Gouvernement. Je ne sais pas si c'est celui-ci, le suivant ou un autre."
Q- Le suivant c'est quand ? C'est quand il y aura un remaniement ?
R - "Mais une famille politique ne peut pas être indéfiniment en marge de l'action. Ou bien on est dans la majorité, et dans ce cas, on participe, si on veut de nous. Ou bien on est effectivement dans l'opposition, et dans ce cas, on voit ce que fait l'opposition aujourd'hui et on critique. Mais je crois qu'il faut aussi beaucoup proposer et beaucoup montrer que l'on est capable d'agir."
Q- Si l'on en croit Libération de ce matin, il y a un peu du rififi au sein même de votre parti...
R - "Pas du tout. Il y a des gens qui s'interrogent..."
Q-...Parce que selon Libé, l'autocratisme de Bayrou commence à agacer certains.
R - "F. Bayrou est vraiment un ami ; je discute de cela avec lui souvent, il y a encore très peu de temps. Il n'y a pas d'autocratisme, il y a simplement le désir de participer davantage encore en équipe à la direction de l'UDF et il y a le désir de prendre des positions peut-être très claires sur notre appartenance ou pas à la majorité, j'ai toujours évidemment prêcher pour une appartenance claire à la majorité. Faut-il encore que les mains se rejoignent."
Q- Parmi les dossiers chauds du Gouvernement, dans cette rentrée, il y a le service minimum...
R - "Ne parlez pas de service minimum, je vous en supplie !"
Q- Je parle de quoi alors ?
R - "Ce sont des termes qui fâchent. Moi, je parle de service public, et on est tous attaché au service public, et on est tous attaché à la continuité du service public, même en cas de grève, et on est tous attaché au droit de grève. Par conséquent, il y a une belle démarche française à aborder : c'est comment respecter le droit de grève et permettre aussi aux usagers d'emprunter les transports publics lorsqu'ils en ont vraiment besoin."
Q- On l'appelle autrement, mais au final, il y a une commission qui a rendu un rapport en juillet. Parmi les propositions, il y a cette idée qu'un gréviste devrait se déclarer 48 heures avant. Cela vous plaît-il comme idée ?
R - "Il y a cette idée là et il y a l'idée précédente. L'idée précédente, c'est de dire : comment éviter des conflits, comment prévenir des conflits, comment peut-on se parler mieux avant de déclencher un préavis de grève et comment peut-on se parler et aboutir sans préavis de grève. Et là, il y a des méthodes et des propositions qui sont faites ; elles m'intéressent beaucoup. La deuxième étape, c'est celle dont vous parlez : quand la grève est inéluctable, comment préparer la grève pour que le service public soit quand même assuré en partie. Et là, il faut savoir si l'on a des conducteurs de trains ou si on n'en a pas, combien il y en a..."
Q- Garantir quelque chose ?
R - "Prévoir. Prévoir pour organiser le travail de ceux qui ne font pas grève. Ce n'est pas une atteinte à la grève, c'est de prévoir le travail avec ceux qui restent au boulot. Et donc, je pense que quand on est attaché au service public, on ne peut qu'accepter ce travail de préparation à une grève que font [....] ceux qui ont décidé, mais aussi ceux qui ont décidé de ne pas la faire, comment vont-ils organiser leur travail et comment ils vont assurer une continuité de service public pour que des trains aboutissent et permettent à des gens d'aller, qui à l'hôpital, qui se faire soigner, pour aller travailler ce jour-là. Et que les usagers le sachent au moins 24 heures ou 48 heures avant, ce serait bien."
Q- Mais pas de loi en tout cas ? Vous ne voulez pas faire une nouvelle loi Robien sur ce sujet ?
R - "Dans le dossier, le document de la commission Mandelkern, il est bien rappelé - ce sont des constitutionnalistes qui le disent - que le droit de grève auquel nous tenons tous, ne peut s'exercer que dans le cadre des lois qui le réglementent. Car s'il n'y a pas de loi qui réglemente le droit de grève, le droit de grève n'existe pas, donc il recommande effectivement une loi. Mais l'important ce n'est pas la loi, l'important c'est le contenu et le contenu de la loi, c'est de cela dont nous allons discuter, car je vais recevoir au mois de septembre, quinze rendez-vous qui sont déjà préparés avec les partenaires sociaux - tous les partenaires sociaux -, avec les autorités organisatrices, avec les chefs d'entreprise, avec les usagers. Je crois que ce dialogue fécond va aboutir certainement à un bon projet."
Q- A l'heure où beaucoup de Français rentrent de vacances, un mot de la sécurité routière. On a vu les chiffres du mois de juillet : sur la route, il y a moins de morts, il y R - "Oui, parce que le mois de juillet traduit une baisse, mais une baisse beaucoup moins importante que le mois de juin, le mois de mai et le mois d'avril."
Q- C'est dû à quoi, à votre avis ?
R - "Peut-être l'effet de libération des vacances, les soucis qui s'en vont et on reprend nos mauvaises habitudes."
Q- Dans les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse, cela a même augmenté.
R - "Donc, il faut rappeler aux automobilistes, surtout au moment où il y a de forts trafics et de forts déplacements sur les routes - il y a des dizaines de millions d'automobilistes chaque jour sur les routes en période de vacances, un peu plus relaxes peut-être que d'habitude -, il faut leur rappeler qu'ils ne doivent pas relâcher leur effort parce que c'est leur vie qui est en jeu, c'est la vie des autres, c'est la vie de la personne qui est à côté, de l'enfant qui est derrière. Donc, j'espère que le mois d'août traduira un meilleur résultat."
Q- Vous souhaitez que l'on durcisse encore les sanctions ?
R - "On va prendre d'autres mesures. Vous savez, on a pris des mesures importantes, par exemple de baisser le taux d'alcoolémie pour les conducteurs de cars, de mettre en place le permis probatoire..."
Q- A combien ?
R - "A 0,20 au lieu de 0,50. Troisièmement, au changement d'horaire, on invitera les automobilistes à allumer leurs feux de croisement dès qu'ils sortiront de la ville. Dans tous les pays où cela a été fait, cela s'est traduit par une baisse de l'accidentologie."
Q- Un mot de la réouverture partielle de Roissy, l'aérogare Roissy 2E. On sait ce qui s'est passé ?
R - "Oui, on sait ce qui s'est passé. On a très bien localisé l'endroit, il y a un groupe d'experts qui s'est réuni, il y a encore une enquête judiciaire. Maintenant, est-ce que c'est une erreur de conception ou de construction, la question reste ouverte et je pense que dans quelques mois on connaîtra la réponse."
Q- Mais en tout cas le problème, c'était cette phase...
R- "Le problème, c'est la jonction entre l'isthme central avec la galerie de distribution ; là, il y avait un point de faiblesse. Est-ce que c'est le béton qui a lâché ? Est-ce que c'est le ferraillage, est-ce que c'est la conception et la maîtrise d'oeuvre ? Aujourd'hui, on ne peut pas se prononcer on pourra le faire dans quelques mois."
(Source : premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 19 août 2004)