Texte intégral
Je vous réunis en Assemblée générale pour la septième fois. Souvenez-vous octobre 1998 nous avons créé ensemble le Medef à Strasbourg ! Avec la même joie, le même enthousiasme, la même émotion, je vous retrouve ici à Paris, vous les entrepreneurs de France, de toutes les régions, de tous les métiers, de toutes les professions de l'industrie, du bâtiment, des travaux publics, du commerce, de la finance, et de bien d'autres, vous les entrepreneurs des entreprises de toutes tailles, petites, moyennes, grandes, tous animés par le même esprit de responsabilité, de liberté, de conquête. Vous relevez chaque jour de nouveaux défis. Vous affrontez les dures lois de la concurrence nationale et internationale, vous respectez les mêmes valeurs éthiques et morales ! Vous pouvez être fiers !
Fiers, du rôle central et croissant que vous jouez dans notre société ! C'est vous qui produisez les richesses qui font vivre notre pays, vous qui réalisez les investissements pour notre avenir, vous qui créez l'emploi, vous qui êtes à la source du bien être économique et social de tous les Français !
Sans vous, les entrepreneurs, pas de croissance, sans vous, les entrepreneurs, pas de progrès, sans vous, les entrepreneurs, pas d'espoir ! C'est votre ambition, c'est votre détermination, c'est votre action qui sont le moteur de la France ! Grâce à vous tous la France avance ! Grâce à vous tous la France se transforme ! Grâce à vous tous notre pays bloque les forces du déclin ! Grâce à vous tous la modernité triomphera chez nous.
Vous êtes là ! Vous ne baissez pas les bras, malgré les déceptions, les exaspérations, les indignations ! Vous avez l'espoir chevillé au corps.
Vous êtes là pour rappeler à la réalité et à l'action les rêveurs bercés d'illusion, les nostalgiques d'un temps révolu perdus devant l'accélération du monde, les observateurs spécialisés dans la critique, les pouvoirs publics souvent, sans le savoir, paralysés par leur anticipation frileuse des réactions des médias et de l'opinion.
Vous êtes là pour pousser nos gouvernants à gouverner, à décider, à trancher. Ils sont, dans notre pays, nous le savons, indécis, hésitants.
Vous, hommes et femmes de l'entreprise, vous allez de l'avant, vous préparez l'avenir. Vous en avez le goût et la force, et puis vous n'avez pas le choix. Impossible, comme d'autres, de vous réfugier dans des statuts protecteurs, coûteux et inadaptés. Impossible d'user du déficit permanent, de reporter sur les générations de demain les renoncements d'aujourd'hui. Impossible d'abuser des prélèvements obligatoires, taxes, impôts, redevances. Impossible pour vous, comme le fait la puissance publique d'amputer les revenus des ménages, les cash-flows des entreprises au risque de freiner la consommation et l'investissement, c'est-à-dire la croissance.
Votre loi, c'est la compétition. Et elle vous pousse sans cesse à l'adaptation, à la transformation, à l'innovation, à la France d'avance !
Votre présence dans la société française est forte, soutenue et efficace. Et c'est vrai, le MEDEF y est pour beaucoup. Et c'est bien ce qui nous rend optimistes.
Votre présence est chaque jour plus forte. Nous avons décidé, vous le savez, de faire entendre haut et fort la voix de l'entreprise. Nous sommes pleinement légitimes pour indiquer comment faire progresser notre pays. Nous poussons à la roue. Je vous le dis souvent : participez aux débats. Ne laissez pas le champ libre à ceux qui mettent les bâtons dans les roues ! Il faut monter encore davantage le son, il faut qu'on entende encore beaucoup plus les entreprises !
Votre présence est chaque jour plus soutenue. Nos propositions, et aussi nos indignations sont mieux comprises par les Français. Ils le savent : notre pays retrouvera son essor d'abord et avant tout grâce à vos succès. La bataille des idées est rude, mais il faut la livrer sans se décourager en dépit des revers, des polémiques et controverses. Souvenez-vous, nous étions 30 000 Porte de Versailles contre les 35h.
Nous l'avons dit ces derniers mois : nous ne comprenons pas les décisions du Gouvernement sur les recalculés, sur les allègements de charge, sur la hausse du SMIC, sur le suivi des demandeurs d'emploi, sur le licenciement économique. Nous trouvons piteux que notre Gouvernement n'ait pas osé reconnaître que la sauvegarde de la compétitivité pouvait être une cause de licenciement économique. Blair, Schröder, Zapatero n'en reviennent pas et s'en félicitent à mi-mots. Cette mauvaise décision renforce la capacité de leurs propres entreprises contre les nôtres.
Devant l'immobilisme, l'atermoiement, j'ai eu, c'est vrai, des mots durs, sans doute excessifs, mais je ne les regrette pas car c'était les vôtres. Les entrepreneurs doivent parler vrai aux gouvernants et à l'opinion, trop habile, ou trop disposée à se dissimuler la vérité. Oui, la réactivité du MEDEF nous rend optimiste. Le jour où nous mentirons, où nous baisserons les bras, c'est vrai la France pourra être, ce jour là, vraiment inquiète sur son avenir. Mais aujourd'hui, j'apprends que 63 % des Français jugent que le MEDEF défend bien les entreprises dans notre pays et je me dis " Mission accomplie " !
Votre présence est aussi chaque jour plus efficace. Le MEDEF a des objectifs clairs. Nous les décidons en commun, par la consultation et le dialogue avec vous. Et voilà que le Premier Ministre, et le chef de l'Etat se décide enfin à modifier en profondeur l'absurde loi des 35 heures. Au slogan mensonger, souvenez-vous : " du temps pour moi, un travail pour les autres ", ils substituent, comme nous l'avons demandé lors de notre Congrès de Lyon en 2002, le slogan " En France, on veut travailler plus pour gagner plus ". Si on rend à l'entreprise le droit de convenir avec ses salariés de la durée du travail dans le cadre d'un accord collectif, alors on éliminera peu à peu le poison des 35 heures. Je vous le rappelle : les 35h ont dévalorisé le travail dans notre pays ; elles ont créé de la distance entre les salariés et l'entreprise ; elles ont compliqué l'organisation du travail et désorganisé les hôpitaux ; elles ont coûté horriblement cher et freiné le pouvoir d'achat ; elles ont diminué l'attractivité de la France, affaibli la croissance, favorisé les délocalisations. Oui, le MEDEF est né d'une rébellion contre ce projet absurde, dangereux et nocif. Et nous avons eu bien raison de persister dans notre dénonciation de cette imposture.Nous n'avons pas résisté et combattu pour rien. 38 % des Français nous attribuent aujourd'hui le mérite de cette salutaire réforme. Attendons les votes, mais nous pourrons dire, là aussi, : "Mission accomplie " !
En créant le MEDEF en 1998, je vous l'avais dit : nous serons une force de proposition pour la réforme en profondeur de notre pays, pour la compétitivité de nos entreprises et la prospérité des français. Nous avons bel et bien fait bouger notre pays, dans beaucoup de domaines, des retraites à la sécurité sociale, du paritarisme aux impôts, du retour à l'emploi à la formation professionnelle !
Oui, vous pouvez être fiers de votre contribution à l'adaptation de notre pays !
Vous pouvez être fiers d'avoir lancé la refondation sociale. Cette offensive sans précédent contre l'invasion de la loi et du règlement dans le domaine social a eu des conséquences capitales. Nous avons mené des négociations sans précédent : réforme en profondeur de l'assurance-chômage, réforme décisive des retraites complémentaires, réforme novatrice de la formation professionnelle, réforme importante du dialogue social, accord pour moderniser la santé au travail, accord sur la parité. Nous avons démontré la vivacité, le tonus, la volonté de la société civile et de ses acteurs, Aujourd'hui, nous voyons poindre la nouvelle refondation sociale, celle qui ouvre sur l'accord d'entreprise, conclu au plus près du terrain, au plus près de la réalité, au plus près de la diversité, au plus près de l'intérêt de chaque salarié. Elle va se généraliser et devenir bientôt le socle sur lequel on bâtira le nouvel édifice social contractuel et conventionnel. L'entreprise n'est pas un lieu de discorde, d'affrontement et de lutte mais un projet fédérateur et mobilisateur. Il associe et unit par la négociation.
Vous pouvez être fiers, d'avoir eu le courage capacité de mettre un terme à la fausse responsabilité des entrepreneurs pour gérer le système national de santé. Les choses sont maintenant claires : aujourd'hui, le faux paritarisme de santé a vécu. Non, les entrepreneurs ne se désintéressent pas de l'assurance maladie et ils siègent dans les conseils. Mais c'est là une nouvelle gouvernance déléguée par l'Etat et chargée de conduire la réforme qui est désormais responsable.
Vous pouvez être fiers d'avoir sans cesse rappelé les pouvoirs publics à l'impératif de baisser les impôts et de réduire les déficits. Nous approuvons le chef de l'Etat et le Gouvernement qui se sont formellement engagés à réduire l'impôt sur le revenu de 30 % d'ici 2007 et à réduire le déficit pour le ramener aux normes européennes. Cela les oblige, les contraint à la réduction de la dépense publique, à la réforme de l'administration et de l'Etat. C'est indispensable.
Vous pouvez être fiers d'avoir donné de nouveaux droits à la formation pour les salariés, d'avoir participé à la réforme de l'Ecole, pour qu'elle soit plus proche des entreprises et des métiers.
Vous pouvez être fiers de ne vous être jamais réfugié dans des solutions nationales repliées, de court terme, et d'avoir accepté l'ouverture de la France sur l'Europe et sur le Monde. Le Medef a soutenu la création de l'Euro. Le Medef a soutenu l'élargissement de l'Europe. Et nous voyons que pour répondre aux défis des délocalisations vers les pays émergents et de l'innovation, 25 pays s'apprêtent à renforcer les institutions européennes. Le MEDEF, vous le savez, recommande le oui au referendum sur la constitution européenne.
Grâce à vous, le Medef est devenu une organisation puissante et déterminée, une force de modernité qui joue pleinement sa partie dans le combat pour la transformation et le succès de la France.
Nous connaissons et nous dénonçons évidemment les travers, les déficits, les retards, les immobilismes, les blocages. Aujourd'hui, la poste s'arrête, demain, les trains s'arrêtent, et après-demain toute la fonction publique s'arrête au mépris de la vie quotidienne des Français. Journées d'action, comme on dit. Et le service minimum ? Où est-il ? Alors si un jour, on constate le déclin, la faute à qui ?
Amis entrepreneurs, votre combat est le bon. Réunissez-vous, mobilisez-vous, faites-vous entendre ! Vos arguments votre rôle, vos métiers sont forts. Continuez d'amener à notre pays l'ouverture, la confiance et la force de vos valeurs.
Tout dans notre pays et dans chacune de nos entreprises est affaire de volonté, de détermination et de courage ! Nous les avons.
Votre message et je le porte au nom de toutes les entreprises de France est un message d'optimisme, un message de confiance, un message d'espoir.
Alors, en avant la France.
En avant l'Entreprise !
(Source http://www.medef.fr, le 19 janvier 2005)
Fiers, du rôle central et croissant que vous jouez dans notre société ! C'est vous qui produisez les richesses qui font vivre notre pays, vous qui réalisez les investissements pour notre avenir, vous qui créez l'emploi, vous qui êtes à la source du bien être économique et social de tous les Français !
Sans vous, les entrepreneurs, pas de croissance, sans vous, les entrepreneurs, pas de progrès, sans vous, les entrepreneurs, pas d'espoir ! C'est votre ambition, c'est votre détermination, c'est votre action qui sont le moteur de la France ! Grâce à vous tous la France avance ! Grâce à vous tous la France se transforme ! Grâce à vous tous notre pays bloque les forces du déclin ! Grâce à vous tous la modernité triomphera chez nous.
Vous êtes là ! Vous ne baissez pas les bras, malgré les déceptions, les exaspérations, les indignations ! Vous avez l'espoir chevillé au corps.
Vous êtes là pour rappeler à la réalité et à l'action les rêveurs bercés d'illusion, les nostalgiques d'un temps révolu perdus devant l'accélération du monde, les observateurs spécialisés dans la critique, les pouvoirs publics souvent, sans le savoir, paralysés par leur anticipation frileuse des réactions des médias et de l'opinion.
Vous êtes là pour pousser nos gouvernants à gouverner, à décider, à trancher. Ils sont, dans notre pays, nous le savons, indécis, hésitants.
Vous, hommes et femmes de l'entreprise, vous allez de l'avant, vous préparez l'avenir. Vous en avez le goût et la force, et puis vous n'avez pas le choix. Impossible, comme d'autres, de vous réfugier dans des statuts protecteurs, coûteux et inadaptés. Impossible d'user du déficit permanent, de reporter sur les générations de demain les renoncements d'aujourd'hui. Impossible d'abuser des prélèvements obligatoires, taxes, impôts, redevances. Impossible pour vous, comme le fait la puissance publique d'amputer les revenus des ménages, les cash-flows des entreprises au risque de freiner la consommation et l'investissement, c'est-à-dire la croissance.
Votre loi, c'est la compétition. Et elle vous pousse sans cesse à l'adaptation, à la transformation, à l'innovation, à la France d'avance !
Votre présence dans la société française est forte, soutenue et efficace. Et c'est vrai, le MEDEF y est pour beaucoup. Et c'est bien ce qui nous rend optimistes.
Votre présence est chaque jour plus forte. Nous avons décidé, vous le savez, de faire entendre haut et fort la voix de l'entreprise. Nous sommes pleinement légitimes pour indiquer comment faire progresser notre pays. Nous poussons à la roue. Je vous le dis souvent : participez aux débats. Ne laissez pas le champ libre à ceux qui mettent les bâtons dans les roues ! Il faut monter encore davantage le son, il faut qu'on entende encore beaucoup plus les entreprises !
Votre présence est chaque jour plus soutenue. Nos propositions, et aussi nos indignations sont mieux comprises par les Français. Ils le savent : notre pays retrouvera son essor d'abord et avant tout grâce à vos succès. La bataille des idées est rude, mais il faut la livrer sans se décourager en dépit des revers, des polémiques et controverses. Souvenez-vous, nous étions 30 000 Porte de Versailles contre les 35h.
Nous l'avons dit ces derniers mois : nous ne comprenons pas les décisions du Gouvernement sur les recalculés, sur les allègements de charge, sur la hausse du SMIC, sur le suivi des demandeurs d'emploi, sur le licenciement économique. Nous trouvons piteux que notre Gouvernement n'ait pas osé reconnaître que la sauvegarde de la compétitivité pouvait être une cause de licenciement économique. Blair, Schröder, Zapatero n'en reviennent pas et s'en félicitent à mi-mots. Cette mauvaise décision renforce la capacité de leurs propres entreprises contre les nôtres.
Devant l'immobilisme, l'atermoiement, j'ai eu, c'est vrai, des mots durs, sans doute excessifs, mais je ne les regrette pas car c'était les vôtres. Les entrepreneurs doivent parler vrai aux gouvernants et à l'opinion, trop habile, ou trop disposée à se dissimuler la vérité. Oui, la réactivité du MEDEF nous rend optimiste. Le jour où nous mentirons, où nous baisserons les bras, c'est vrai la France pourra être, ce jour là, vraiment inquiète sur son avenir. Mais aujourd'hui, j'apprends que 63 % des Français jugent que le MEDEF défend bien les entreprises dans notre pays et je me dis " Mission accomplie " !
Votre présence est aussi chaque jour plus efficace. Le MEDEF a des objectifs clairs. Nous les décidons en commun, par la consultation et le dialogue avec vous. Et voilà que le Premier Ministre, et le chef de l'Etat se décide enfin à modifier en profondeur l'absurde loi des 35 heures. Au slogan mensonger, souvenez-vous : " du temps pour moi, un travail pour les autres ", ils substituent, comme nous l'avons demandé lors de notre Congrès de Lyon en 2002, le slogan " En France, on veut travailler plus pour gagner plus ". Si on rend à l'entreprise le droit de convenir avec ses salariés de la durée du travail dans le cadre d'un accord collectif, alors on éliminera peu à peu le poison des 35 heures. Je vous le rappelle : les 35h ont dévalorisé le travail dans notre pays ; elles ont créé de la distance entre les salariés et l'entreprise ; elles ont compliqué l'organisation du travail et désorganisé les hôpitaux ; elles ont coûté horriblement cher et freiné le pouvoir d'achat ; elles ont diminué l'attractivité de la France, affaibli la croissance, favorisé les délocalisations. Oui, le MEDEF est né d'une rébellion contre ce projet absurde, dangereux et nocif. Et nous avons eu bien raison de persister dans notre dénonciation de cette imposture.Nous n'avons pas résisté et combattu pour rien. 38 % des Français nous attribuent aujourd'hui le mérite de cette salutaire réforme. Attendons les votes, mais nous pourrons dire, là aussi, : "Mission accomplie " !
En créant le MEDEF en 1998, je vous l'avais dit : nous serons une force de proposition pour la réforme en profondeur de notre pays, pour la compétitivité de nos entreprises et la prospérité des français. Nous avons bel et bien fait bouger notre pays, dans beaucoup de domaines, des retraites à la sécurité sociale, du paritarisme aux impôts, du retour à l'emploi à la formation professionnelle !
Oui, vous pouvez être fiers de votre contribution à l'adaptation de notre pays !
Vous pouvez être fiers d'avoir lancé la refondation sociale. Cette offensive sans précédent contre l'invasion de la loi et du règlement dans le domaine social a eu des conséquences capitales. Nous avons mené des négociations sans précédent : réforme en profondeur de l'assurance-chômage, réforme décisive des retraites complémentaires, réforme novatrice de la formation professionnelle, réforme importante du dialogue social, accord pour moderniser la santé au travail, accord sur la parité. Nous avons démontré la vivacité, le tonus, la volonté de la société civile et de ses acteurs, Aujourd'hui, nous voyons poindre la nouvelle refondation sociale, celle qui ouvre sur l'accord d'entreprise, conclu au plus près du terrain, au plus près de la réalité, au plus près de la diversité, au plus près de l'intérêt de chaque salarié. Elle va se généraliser et devenir bientôt le socle sur lequel on bâtira le nouvel édifice social contractuel et conventionnel. L'entreprise n'est pas un lieu de discorde, d'affrontement et de lutte mais un projet fédérateur et mobilisateur. Il associe et unit par la négociation.
Vous pouvez être fiers, d'avoir eu le courage capacité de mettre un terme à la fausse responsabilité des entrepreneurs pour gérer le système national de santé. Les choses sont maintenant claires : aujourd'hui, le faux paritarisme de santé a vécu. Non, les entrepreneurs ne se désintéressent pas de l'assurance maladie et ils siègent dans les conseils. Mais c'est là une nouvelle gouvernance déléguée par l'Etat et chargée de conduire la réforme qui est désormais responsable.
Vous pouvez être fiers d'avoir sans cesse rappelé les pouvoirs publics à l'impératif de baisser les impôts et de réduire les déficits. Nous approuvons le chef de l'Etat et le Gouvernement qui se sont formellement engagés à réduire l'impôt sur le revenu de 30 % d'ici 2007 et à réduire le déficit pour le ramener aux normes européennes. Cela les oblige, les contraint à la réduction de la dépense publique, à la réforme de l'administration et de l'Etat. C'est indispensable.
Vous pouvez être fiers d'avoir donné de nouveaux droits à la formation pour les salariés, d'avoir participé à la réforme de l'Ecole, pour qu'elle soit plus proche des entreprises et des métiers.
Vous pouvez être fiers de ne vous être jamais réfugié dans des solutions nationales repliées, de court terme, et d'avoir accepté l'ouverture de la France sur l'Europe et sur le Monde. Le Medef a soutenu la création de l'Euro. Le Medef a soutenu l'élargissement de l'Europe. Et nous voyons que pour répondre aux défis des délocalisations vers les pays émergents et de l'innovation, 25 pays s'apprêtent à renforcer les institutions européennes. Le MEDEF, vous le savez, recommande le oui au referendum sur la constitution européenne.
Grâce à vous, le Medef est devenu une organisation puissante et déterminée, une force de modernité qui joue pleinement sa partie dans le combat pour la transformation et le succès de la France.
Nous connaissons et nous dénonçons évidemment les travers, les déficits, les retards, les immobilismes, les blocages. Aujourd'hui, la poste s'arrête, demain, les trains s'arrêtent, et après-demain toute la fonction publique s'arrête au mépris de la vie quotidienne des Français. Journées d'action, comme on dit. Et le service minimum ? Où est-il ? Alors si un jour, on constate le déclin, la faute à qui ?
Amis entrepreneurs, votre combat est le bon. Réunissez-vous, mobilisez-vous, faites-vous entendre ! Vos arguments votre rôle, vos métiers sont forts. Continuez d'amener à notre pays l'ouverture, la confiance et la force de vos valeurs.
Tout dans notre pays et dans chacune de nos entreprises est affaire de volonté, de détermination et de courage ! Nous les avons.
Votre message et je le porte au nom de toutes les entreprises de France est un message d'optimisme, un message de confiance, un message d'espoir.
Alors, en avant la France.
En avant l'Entreprise !
(Source http://www.medef.fr, le 19 janvier 2005)