Texte intégral
Il y a tout juste un an, je participais ici, avec vous, à la marche blanche organisée en mémoire de Marjorie.
Cette marche blanche était porteuse d'un message : celui de la révolte de vous tous, de tout un village, de toute une population, contre la violence et la barbarie qui ont emporté un enfant du pays.
Je regrette, cette année, de ne pouvoir me joindre à vous, mais vous savez que toutes mes pensées vous accompagnent.
Vous savez aussi, Madame HUBAC et Monsieur VIGOUROUX, Christine et Alain, vous savez Valène et vous tous, membres de la famille et de l'association, que ma porte vous est toujours ouverte.
Je m'étais engagée, l'an dernier, à faire en sorte que tout ce qui pouvait être fait pour vous aider le soit.
Je sais que l'association d'aide aux victimes locale, l'ADAJ, s'est engagée auprès de vous.
Les membres de mon cabinet vous ont également et, dans la mesure du possible, apporté leur soutien.
Le parcours judiciaire est souvent difficile, parfois perçu comme incroyablement long et fastidieux.
Votre mobilisation à tous autour de la famille devra se poursuivre. Demain, ce sera le temps du procès, et elle aura besoin de votre soutien, de votre amitié et de votre solidarité.
Pour ma part, depuis un an, je m'attache à ce que ce " parcours " soit le moins pénible possible.
Je me bats pour améliorer la prise en charge des victimes d'infractions pénales, tant du point de vue matériel que psychologique.
Il faut impérativement permettre aux associations d'aide aux victimes d'être le plus proche possible et le plus rapidement possible aux victimes pour les accompagner, les aider, les soutenir.
Permettez moi d'avoir aujourd'hui une pensée pour le jeune Cédric Juge, assassiné également l'année dernière. Je sais que vos familles et vos associations sont proches et que vous envisagez de travailler ensemble pour lutter contre la violence.
Si l'Etat n'a pas de religion, ce n'est pas pour autant qu'il entretient le culte de l'indifférence.
Alors, aujourd'hui, comme une réponse à votre question, Me HUBAC, Christine, je vous dis " Non, nous n'avons pas oublié, Marjo ".
(Source http://www.justice.gouv.fr, le 15 avril 2005)
Cette marche blanche était porteuse d'un message : celui de la révolte de vous tous, de tout un village, de toute une population, contre la violence et la barbarie qui ont emporté un enfant du pays.
Je regrette, cette année, de ne pouvoir me joindre à vous, mais vous savez que toutes mes pensées vous accompagnent.
Vous savez aussi, Madame HUBAC et Monsieur VIGOUROUX, Christine et Alain, vous savez Valène et vous tous, membres de la famille et de l'association, que ma porte vous est toujours ouverte.
Je m'étais engagée, l'an dernier, à faire en sorte que tout ce qui pouvait être fait pour vous aider le soit.
Je sais que l'association d'aide aux victimes locale, l'ADAJ, s'est engagée auprès de vous.
Les membres de mon cabinet vous ont également et, dans la mesure du possible, apporté leur soutien.
Le parcours judiciaire est souvent difficile, parfois perçu comme incroyablement long et fastidieux.
Votre mobilisation à tous autour de la famille devra se poursuivre. Demain, ce sera le temps du procès, et elle aura besoin de votre soutien, de votre amitié et de votre solidarité.
Pour ma part, depuis un an, je m'attache à ce que ce " parcours " soit le moins pénible possible.
Je me bats pour améliorer la prise en charge des victimes d'infractions pénales, tant du point de vue matériel que psychologique.
Il faut impérativement permettre aux associations d'aide aux victimes d'être le plus proche possible et le plus rapidement possible aux victimes pour les accompagner, les aider, les soutenir.
Permettez moi d'avoir aujourd'hui une pensée pour le jeune Cédric Juge, assassiné également l'année dernière. Je sais que vos familles et vos associations sont proches et que vous envisagez de travailler ensemble pour lutter contre la violence.
Si l'Etat n'a pas de religion, ce n'est pas pour autant qu'il entretient le culte de l'indifférence.
Alors, aujourd'hui, comme une réponse à votre question, Me HUBAC, Christine, je vous dis " Non, nous n'avons pas oublié, Marjo ".
(Source http://www.justice.gouv.fr, le 15 avril 2005)