Texte intégral
L'Europe est une entreprise magnifique et historique, pour laquelle nous avons par le passé lutté côte à côte et pour laquelle nous devons continuer, à l'avenir, à lutter ensemble. L'Europe est un projet de paix et de prospérité, sans doute le projet le plus riche de l'histoire !
L'Europe s'est d'abord réconciliée après la seconde guerre mondiale grâce à la réconciliation franco-allemande, au-delà des appartenances partisanes. Nous sommes convaincus que l'amitié étroite qui lient nos deux pays forme et doit rester le cur du processus de l'unification européenne.
La Constitution européenne nous offre la chance à nous Européens - et tout particulièrement à la social-démocratie européenne - de développer plus avant l'histoire de l'Union européenne. Elle nous donne les instruments politiques pour guider l'Europe vers un avenir fait de solidarité et de paix. La gauche européenne a lutté durant de longues années pour que ces perspectives de développement puissent devenir un jour réalité pour le continent et ses habitants. Nous, socialistes et sociaux-démocrates, nous nous sommes engagés :
pour que le principe de " l'économie sociale de marché " soit l'un des objectifs poursuivis, le terme social devant ici prendre tout son sens. Grâce à nous, l'Union européenne s'est engagée à orienter sa politique sur " le plein emploi et le progrès social " et à promouvoir " la justice sociale et la protection sociale ". Ces principes et objectifs politiques, irrévocables pour nous, sociaux-démocrates, sont inscrits dans la première partie de la Constitution européenne.
pour que la Charte des droits fondamentaux européens soit ancrée dans la Constitution et y soit l'un de ses fondements, qu'elle constitue un pilier des valeurs européennes communes, qu'elle soit juridiquement contraignante et que les citoyens et citoyennes puissent s'en saisir. Outre des droits politiques et civiques, ce texte sur les droits de l'homme et les droits fondamentaux, à ce jour le plus progressiste de la planète, contient également de vastes droits sociaux, économiques et culturels. La Charte des droits fondamentaux s'est déjà imposée comme un document de portée mondiale.
pour que les droits des syndicats soient désormais garantis à l'échelle européenne. Les sociaux-démocrates ont lutté pour que soit enfin intégré le droit de grève dans la Constitution. C'est aussi pour ces raisons que la Confédération européenne des syndicats, ainsi qu'une écrasante majorité des divers syndicats européens, et les partis sociaux-démocrates d'Europe se prononcent résolument en faveur de l'adoption de la Constitution européenne.
pour que la voix de l'Europe soit à l'avenir mieux entendue dans le monde. La création du poste de ministre européen des Affaires étrangères permettra de réunir les différentes compétences de l'UE en matière de politique étrangère, seul moyen de construire une Europe forte et de favoriser le multilatéralisme.
Lorsque la Constitution européenne entrera en vigueur, il faudra utiliser les marges de manuvre qu'elle ouvre et, grâce à une politique sociale-démocrate, les utiliser dans un esprit de liberté, de justice et de solidarité. À l'ère de la mondialisation, il faut plus que jamais en effet faire valoir le principe, si important à nos yeux, selon lequel : " l'économie est au service de l'homme et non pas l'homme au service de l'économie ". Pour y parvenir, nous avons besoin de plus d'Europe. Une Europe qui donne des règles à la mondialisation et qui pose des limites à la marchandisation de tous les domaines de l'existence !
C'est pour toutes ces raisons que le Parti socialiste français et le Parti social-démocrate d'Allemagne invitent à voter OUI au Traité constitutionnel le 29 mai en France. Par leurs votes, qui s'annoncent positifs, le Bundestag allemand, le 12 mai, puis le Bundesrat, le 27 mai, contribueront également à la réalisation de ces objectifs.
Nous voulons ainsi poursuivre ensemble, comme nous l'avons fait depuis cinquante ans, un avenir pacifique et social pour notre continent.
(Source http://wwww.parti-socialiste.fr, le 10 mai 2005)
L'Europe s'est d'abord réconciliée après la seconde guerre mondiale grâce à la réconciliation franco-allemande, au-delà des appartenances partisanes. Nous sommes convaincus que l'amitié étroite qui lient nos deux pays forme et doit rester le cur du processus de l'unification européenne.
La Constitution européenne nous offre la chance à nous Européens - et tout particulièrement à la social-démocratie européenne - de développer plus avant l'histoire de l'Union européenne. Elle nous donne les instruments politiques pour guider l'Europe vers un avenir fait de solidarité et de paix. La gauche européenne a lutté durant de longues années pour que ces perspectives de développement puissent devenir un jour réalité pour le continent et ses habitants. Nous, socialistes et sociaux-démocrates, nous nous sommes engagés :
pour que le principe de " l'économie sociale de marché " soit l'un des objectifs poursuivis, le terme social devant ici prendre tout son sens. Grâce à nous, l'Union européenne s'est engagée à orienter sa politique sur " le plein emploi et le progrès social " et à promouvoir " la justice sociale et la protection sociale ". Ces principes et objectifs politiques, irrévocables pour nous, sociaux-démocrates, sont inscrits dans la première partie de la Constitution européenne.
pour que la Charte des droits fondamentaux européens soit ancrée dans la Constitution et y soit l'un de ses fondements, qu'elle constitue un pilier des valeurs européennes communes, qu'elle soit juridiquement contraignante et que les citoyens et citoyennes puissent s'en saisir. Outre des droits politiques et civiques, ce texte sur les droits de l'homme et les droits fondamentaux, à ce jour le plus progressiste de la planète, contient également de vastes droits sociaux, économiques et culturels. La Charte des droits fondamentaux s'est déjà imposée comme un document de portée mondiale.
pour que les droits des syndicats soient désormais garantis à l'échelle européenne. Les sociaux-démocrates ont lutté pour que soit enfin intégré le droit de grève dans la Constitution. C'est aussi pour ces raisons que la Confédération européenne des syndicats, ainsi qu'une écrasante majorité des divers syndicats européens, et les partis sociaux-démocrates d'Europe se prononcent résolument en faveur de l'adoption de la Constitution européenne.
pour que la voix de l'Europe soit à l'avenir mieux entendue dans le monde. La création du poste de ministre européen des Affaires étrangères permettra de réunir les différentes compétences de l'UE en matière de politique étrangère, seul moyen de construire une Europe forte et de favoriser le multilatéralisme.
Lorsque la Constitution européenne entrera en vigueur, il faudra utiliser les marges de manuvre qu'elle ouvre et, grâce à une politique sociale-démocrate, les utiliser dans un esprit de liberté, de justice et de solidarité. À l'ère de la mondialisation, il faut plus que jamais en effet faire valoir le principe, si important à nos yeux, selon lequel : " l'économie est au service de l'homme et non pas l'homme au service de l'économie ". Pour y parvenir, nous avons besoin de plus d'Europe. Une Europe qui donne des règles à la mondialisation et qui pose des limites à la marchandisation de tous les domaines de l'existence !
C'est pour toutes ces raisons que le Parti socialiste français et le Parti social-démocrate d'Allemagne invitent à voter OUI au Traité constitutionnel le 29 mai en France. Par leurs votes, qui s'annoncent positifs, le Bundestag allemand, le 12 mai, puis le Bundesrat, le 27 mai, contribueront également à la réalisation de ces objectifs.
Nous voulons ainsi poursuivre ensemble, comme nous l'avons fait depuis cinquante ans, un avenir pacifique et social pour notre continent.
(Source http://wwww.parti-socialiste.fr, le 10 mai 2005)