Texte intégral
Monsieur le président du CSA,
Messieurs les ministres,
Mesdames et Messieurs les présidents,
Mesdames, Messieurs,
J'avais bien compris que l'on fêtait le printemps, mais j'ai tout de suite vu qu'il y avait derrière l'été, qu'il fallait anticiper les nouveaux défis, et je reconnais bien là, la personnalité de D. Baudis, qui a fait preuve pour ce projet TNT d'une volonté qui ressemble à de l'entêtement. Mais trois plus de choix pour le téléspectateur, c'est trois fois plus de chance de satisfaction, c'est un bel objectif public, un objectif d'intérêt général. Et je voudrais saluer, à côté du président du CSA, les ministres mobilisés sur ce sujet : R. Donnedieu de Vabres et P. Devedjian, tous les deux mobilisés, l'un, pour la dimension culturelle, l'autre, pour la dimension industrielle, pour dire combien nous avons été impressionnés par la dynamique TNT qui s'est créée dans le pays, et l'acte d'achat, et l'acte de commande des adaptateurs est un indicateur très fort de cette mobilisation.
Je pense que beaucoup d'entre vous partagent cette ambition de voir un nombre de Français avoir accès à la télévision numérique terrestre. Et c'est, je crois, pour tous, la capacité à avoir accès à de l'information, à de la création, à des loisirs, à de la formation, à cette qualité d'images jusqu'alors inconnue du plus grand nombre. Ce en quoi le projet est particulièrement populaire.
Alors, je voudrais vraiment saluer l'action du Conseil supérieur de l'audiovisuel et de son président, D. Baudis ; je voudrais, après avoir dit combien D. Baudis avait mobilisé les services publics... J'ai cru comprendre donc que cette mobilisation allait continuer, je le savais. Je voudrais saluer avec le président, l'ensemble des équipes du CSA. Qu'ils me permettent de saluer aussi, tous ceux qui ont participé à cette dynamique, notamment M. Boyon, à qui j'avais confié une mission pour donner un souffle nouveau à ce projet, quand je suis arrivé, en juillet 2002 sur ce dossier ; M. Boyon, je l'ai vu progresser dans l'adhésion à une vitesse rapide. Quand je l'ai vu si enthousiaste, je me suis dit qu'il serait très bien qu'il vienne travailler directement avec moi. Nous nous connaissons depuis longtemps mais la TNT est à la base de cette affection laborieuse que nous avons l'un pour l'autre.
Je voudrais aussi saluer D. Boutet de Montplaisir, qui a poursuivi le travail, comme M. Boyon, et surtout, qui a su faire preuve d'une capacité d'écoute, parce que j'ai cru comprendre quand même que ce mouvement était un changement, et imposer aux uns et aux autres des regards différents, qu'il fallait rendre compatibles. Et donc, ce travail a été fait, et je voudrais vous dire combien nous avons apprécié que le milieu professionnel accepte de parler de ce sujet pour que l'on puisse aujourd'hui en fait un projet national collectif. Tous ceux qui ont travaillé sur ce sujet, je pense aussi à la Direction des médias doivent en être remerciés.
Du côté gouvernemental, nous avons eu un grand nombre de débats, avec Renaud Donnedieu de Vabres et Patrick Devedjian, parce que, non seulement, on nous promettait ce grand succès, qui arrive, mais aussi, on nous demandait de faire des choix technologiques, et donc de prendre des options pour lesquelles les avis étaient assez partagés. Je crois que nous avons pris les bonnes options technologiques, notamment, sans doute, parce que nous avons suivi pour l'essentiel l'avis du CSA, profitant et de sa compétence et de son indépendance.
La TNT est aujourd'hui en harmonie avec les ambitions que nous avons pour le pays, c'est-à-dire vraiment être un pays qui permet la création, qui permet l'innovation, qui permet l'expression, qui permet la valeur ajoutée, notamment l'intelligence ajoutée. C'est, je pense, ce que doit être l'ambition de tous ceux qui s'engagent dans cette dynamique. A partir de ce soir, à la faveur des aménagements techniques décidés par le CSA, la TNT est en mesure de proposer une offre élargie de programmes, 14 chaînes gratuites, auxquelles s'ajouteront, à partir de septembre prochain, une offre payante.
35 % des Français peuvent recevoir la TNT. Ils devront donc être 85 % en 2007, tout ceci doit nous mobiliser. Alors, bienvenue à tous ceux qui se sont engagés dans cette belle aventure de l'audiovisuelle française. Je voudrais dire à toutes les équipes qui animent ces chaînes gratuites que nous leur souhaitons le succès. Nous pensons vraiment qu'il s'agit là pour notre pays, d'une étape très importante dans la diffusion des moyens de communication, et notamment dans la capacité de surmonter un certain nombre de fractures sociales ou territoriales. Je crois qu'il y a par cette innovation, non seulement une capacité d'innovation technologique qui est aujourd'hui davantage partagée dans le pays, mais aussi la capacité de pouvoir sur le plan industriel, développer des emplois, développer des activités, grâce à cette mobilisation nationale, industrielle, technologique et de communication.
C'est donc une belle ambition. Je suis heureux de voir qu'en effet, nous avons pu ainsi mener à son terme, pour cette première échéance, ce difficile dossier. Je voudrais donc vous remercier les uns et les autres. Au fond, le seul bonheur que la politique peut vous donner, c'est quand vous voyez la réalisation d'un projet. C'est quand vous voyez la décision en action. Aujourd'hui, je voudrais, avec vous tous, partager ce bonheur. Merci.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 6 avril 2005)
Messieurs les ministres,
Mesdames et Messieurs les présidents,
Mesdames, Messieurs,
J'avais bien compris que l'on fêtait le printemps, mais j'ai tout de suite vu qu'il y avait derrière l'été, qu'il fallait anticiper les nouveaux défis, et je reconnais bien là, la personnalité de D. Baudis, qui a fait preuve pour ce projet TNT d'une volonté qui ressemble à de l'entêtement. Mais trois plus de choix pour le téléspectateur, c'est trois fois plus de chance de satisfaction, c'est un bel objectif public, un objectif d'intérêt général. Et je voudrais saluer, à côté du président du CSA, les ministres mobilisés sur ce sujet : R. Donnedieu de Vabres et P. Devedjian, tous les deux mobilisés, l'un, pour la dimension culturelle, l'autre, pour la dimension industrielle, pour dire combien nous avons été impressionnés par la dynamique TNT qui s'est créée dans le pays, et l'acte d'achat, et l'acte de commande des adaptateurs est un indicateur très fort de cette mobilisation.
Je pense que beaucoup d'entre vous partagent cette ambition de voir un nombre de Français avoir accès à la télévision numérique terrestre. Et c'est, je crois, pour tous, la capacité à avoir accès à de l'information, à de la création, à des loisirs, à de la formation, à cette qualité d'images jusqu'alors inconnue du plus grand nombre. Ce en quoi le projet est particulièrement populaire.
Alors, je voudrais vraiment saluer l'action du Conseil supérieur de l'audiovisuel et de son président, D. Baudis ; je voudrais, après avoir dit combien D. Baudis avait mobilisé les services publics... J'ai cru comprendre donc que cette mobilisation allait continuer, je le savais. Je voudrais saluer avec le président, l'ensemble des équipes du CSA. Qu'ils me permettent de saluer aussi, tous ceux qui ont participé à cette dynamique, notamment M. Boyon, à qui j'avais confié une mission pour donner un souffle nouveau à ce projet, quand je suis arrivé, en juillet 2002 sur ce dossier ; M. Boyon, je l'ai vu progresser dans l'adhésion à une vitesse rapide. Quand je l'ai vu si enthousiaste, je me suis dit qu'il serait très bien qu'il vienne travailler directement avec moi. Nous nous connaissons depuis longtemps mais la TNT est à la base de cette affection laborieuse que nous avons l'un pour l'autre.
Je voudrais aussi saluer D. Boutet de Montplaisir, qui a poursuivi le travail, comme M. Boyon, et surtout, qui a su faire preuve d'une capacité d'écoute, parce que j'ai cru comprendre quand même que ce mouvement était un changement, et imposer aux uns et aux autres des regards différents, qu'il fallait rendre compatibles. Et donc, ce travail a été fait, et je voudrais vous dire combien nous avons apprécié que le milieu professionnel accepte de parler de ce sujet pour que l'on puisse aujourd'hui en fait un projet national collectif. Tous ceux qui ont travaillé sur ce sujet, je pense aussi à la Direction des médias doivent en être remerciés.
Du côté gouvernemental, nous avons eu un grand nombre de débats, avec Renaud Donnedieu de Vabres et Patrick Devedjian, parce que, non seulement, on nous promettait ce grand succès, qui arrive, mais aussi, on nous demandait de faire des choix technologiques, et donc de prendre des options pour lesquelles les avis étaient assez partagés. Je crois que nous avons pris les bonnes options technologiques, notamment, sans doute, parce que nous avons suivi pour l'essentiel l'avis du CSA, profitant et de sa compétence et de son indépendance.
La TNT est aujourd'hui en harmonie avec les ambitions que nous avons pour le pays, c'est-à-dire vraiment être un pays qui permet la création, qui permet l'innovation, qui permet l'expression, qui permet la valeur ajoutée, notamment l'intelligence ajoutée. C'est, je pense, ce que doit être l'ambition de tous ceux qui s'engagent dans cette dynamique. A partir de ce soir, à la faveur des aménagements techniques décidés par le CSA, la TNT est en mesure de proposer une offre élargie de programmes, 14 chaînes gratuites, auxquelles s'ajouteront, à partir de septembre prochain, une offre payante.
35 % des Français peuvent recevoir la TNT. Ils devront donc être 85 % en 2007, tout ceci doit nous mobiliser. Alors, bienvenue à tous ceux qui se sont engagés dans cette belle aventure de l'audiovisuelle française. Je voudrais dire à toutes les équipes qui animent ces chaînes gratuites que nous leur souhaitons le succès. Nous pensons vraiment qu'il s'agit là pour notre pays, d'une étape très importante dans la diffusion des moyens de communication, et notamment dans la capacité de surmonter un certain nombre de fractures sociales ou territoriales. Je crois qu'il y a par cette innovation, non seulement une capacité d'innovation technologique qui est aujourd'hui davantage partagée dans le pays, mais aussi la capacité de pouvoir sur le plan industriel, développer des emplois, développer des activités, grâce à cette mobilisation nationale, industrielle, technologique et de communication.
C'est donc une belle ambition. Je suis heureux de voir qu'en effet, nous avons pu ainsi mener à son terme, pour cette première échéance, ce difficile dossier. Je voudrais donc vous remercier les uns et les autres. Au fond, le seul bonheur que la politique peut vous donner, c'est quand vous voyez la réalisation d'un projet. C'est quand vous voyez la décision en action. Aujourd'hui, je voudrais, avec vous tous, partager ce bonheur. Merci.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 6 avril 2005)