Texte intégral
L'UMP dénonce les contre-vérités du Parti Socialiste sur le Projet de loi portant sur la grande criminalité
Le projet de loi sur la grande criminalité qui sera voté à l'Assemblée nationale le 11 février n'est pas une menace pour la justice mais constitue au contraire un bon équilibre entre la nécessaire efficacité et l'indispensable garantie des droits de la défense. Ce projet de loi dont l'objectif est d'adapter notre Justice aux évolutions de la criminalité répond aux attentes des Français, qui unanimement saluent la fermeté du gouvernement face à la délinquance et à la criminalité.
Face à cette nécessaire et urgente réforme, les vieux réflexes socialistes de l'irresponsabilité en matière de sécurité reviennent. Des vieux réflexes qui consistent à faire peur aux Français plutôt qu'à résoudre les difficultés qu'ils rencontrent. Des vieux réflexes qui consistent encore une fois à oublier les victimes.
L'UMP dénonce les contre-vérités du Parti Socialiste sur le Projet de loi portant sur la grande criminalité
En dénaturant malhonnêtement l'esprit de ce projet de loi, ils prouvent leur grand dogmatisme sur les questions touchant à la sécurité et la justice, domaines dans lesquels leur inertie a été particulièrement forte comme l'attestent les critiques unanimes que les Français leur ont adressées lors des dernières élections.
Face à ses mensonges, l'UMP souhaite rétablir quelques vérités :
Il est faux de prétendre que ce texte crée une cascade d'infractions. Il est pour l'essentiel un texte de procédure qui définit la notion de criminalité organisée, qui manquait à notre droit et qui sera un facteur de sécurité juridique.
Il est faux de prétendre que la France se dirige vers un état d'exception permanent. Les nouveaux pouvoirs qui sont prévus résultent pour l'essentiel d'engagements internationaux déjà mis en uvre par nos voisins.
Il est faux de dire que les nouveaux moyens procéduraux donnés aux parquets le sont au détriment des juges d'instructions et des juges des libertés et de la détention. Les crimes font toujours l'objet d'une instruction et les juges des libertés et de la détention vont contrôler l'usage de ces moyens.
Il est faux de dire que le " plaider coupable " est la recherche de l'aveu à tout prix. C'est un pas vers une justice mieux acceptée, sous le contrôle effectif du juge et dans le respect absolu des droits de la défense, l'avocat étant obligatoirement présent à tous les stades de la procédure.
(Source : http://www.u-m-p.org/presse/point_presse090204.php, 29 mars 2004)
Le projet de loi sur la grande criminalité qui sera voté à l'Assemblée nationale le 11 février n'est pas une menace pour la justice mais constitue au contraire un bon équilibre entre la nécessaire efficacité et l'indispensable garantie des droits de la défense. Ce projet de loi dont l'objectif est d'adapter notre Justice aux évolutions de la criminalité répond aux attentes des Français, qui unanimement saluent la fermeté du gouvernement face à la délinquance et à la criminalité.
Face à cette nécessaire et urgente réforme, les vieux réflexes socialistes de l'irresponsabilité en matière de sécurité reviennent. Des vieux réflexes qui consistent à faire peur aux Français plutôt qu'à résoudre les difficultés qu'ils rencontrent. Des vieux réflexes qui consistent encore une fois à oublier les victimes.
L'UMP dénonce les contre-vérités du Parti Socialiste sur le Projet de loi portant sur la grande criminalité
En dénaturant malhonnêtement l'esprit de ce projet de loi, ils prouvent leur grand dogmatisme sur les questions touchant à la sécurité et la justice, domaines dans lesquels leur inertie a été particulièrement forte comme l'attestent les critiques unanimes que les Français leur ont adressées lors des dernières élections.
Face à ses mensonges, l'UMP souhaite rétablir quelques vérités :
Il est faux de prétendre que ce texte crée une cascade d'infractions. Il est pour l'essentiel un texte de procédure qui définit la notion de criminalité organisée, qui manquait à notre droit et qui sera un facteur de sécurité juridique.
Il est faux de prétendre que la France se dirige vers un état d'exception permanent. Les nouveaux pouvoirs qui sont prévus résultent pour l'essentiel d'engagements internationaux déjà mis en uvre par nos voisins.
Il est faux de dire que les nouveaux moyens procéduraux donnés aux parquets le sont au détriment des juges d'instructions et des juges des libertés et de la détention. Les crimes font toujours l'objet d'une instruction et les juges des libertés et de la détention vont contrôler l'usage de ces moyens.
Il est faux de dire que le " plaider coupable " est la recherche de l'aveu à tout prix. C'est un pas vers une justice mieux acceptée, sous le contrôle effectif du juge et dans le respect absolu des droits de la défense, l'avocat étant obligatoirement présent à tous les stades de la procédure.
(Source : http://www.u-m-p.org/presse/point_presse090204.php, 29 mars 2004)