Interview de M. Brice Hortefeux, ministre délégué aux collectivités territoriales, à Europe 1 le 3 juin 2005, sur les missions de son ministère auprès de Nicolas Sarkozy.

Prononcé le

Intervenant(s) : 

Média : Europe 1

Texte intégral

Q- Bonjour B. Hortefeux, ministre délégué aux collectivités territoriales, ami de trente ans du ministre de l'Intérieur. Franchement, N. Sarkozy vous a imposé ?
R- Écoutez, je n'en sais rien. Je ne sais pas s'il a imposé. Mais en tout cas, je suis sûr qu'il l'a encouragé et naturellement, j'en suis très heureux, puisque chacun connaît ma fidélité à l'égard de N. Sarkozy, auprès duquel je suis donc fier de travailler aujourd'hui, à ses côtés, à nouveau, sous une autre forme.
Q- Vous venez avec quelle mission ?
R- Je viens avec une mission assez lourde, puisque j'ai passé une partie de la nuit à examiner les différents sujets qui relèvent du ministère qui m'a été confié. Comme cela va des transports en Ile-de-France aux polices municipales en passant par la réforme de la taxe professionnelle, la modernisation de la fonction publique ou, pour moi qui suis élu en Auvergne, l'avenir du service public en milieu rural, vous voyez que cela fait un certain nombre de dossiers sur lesquels j'ai commencé à me pencher dès cette nuit. Et à mon avis, je n'ai pas fini.
Q- Ce sont des dossiers qui sont vraiment tout neufs pour vous, que vous découvrez ?
R- Non, je suis un élu local depuis assez longtemps et j'ai présidé notamment la commission des Finances du conseil régional d'Auvergne, sous la présidence de V. Giscard d'Estaing ; je suis toujours, d'ailleurs, élu régional. Ce sont des sujets qui m'intéressent, qui me passionnent depuis déjà longtemps.
Q- Politiquement : l'Intérieur, la présidence de l'UMP, et un oeil sur le Conseil général des Hauts-de-Seine, N. Sarkozy a tout cela. Est-ce que ce n'est pas trop, franchement, pour un seul homme ?
R- Question de capacité, peut-être, et à l'évidence, N. Sarkozy se consacrera à sa mission principale, essentielle, qui est d'assurer la sécurité - ce qui suppose d'ailleurs la réaffirmation de la notion d'autorité -, lutter contre l'immigration clandestine...
Q- Mais est-ce que l'on peut tout faire bien ?
R- Bien sût, que l'on que peut tout faire. C'est une question d'organisation et de moyens. Mais il a lui-même indiqué l'organisation qu'il souhaitait mettre en place afin, précisément, d'être le plus efficace. Vous savez, dans les qualités de N. Sarkozy, il y en a deux que chacun reconnaît : c'est la capacité de travail et la très grande organisation. Eh bien, tout ceci est la garantie de résultats.
(Source : premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 6 juin 2005)