Texte intégral
France-Antilles : Vous venez d'apprendre votre reconduction à la tête du ministère de l'outre-mer. Est-ce pour vous un nouveau témoignage de confiance du président de la République ?
Brigitte Girardin : J'y vois en effet une marque de confiance de la part du Président de la République et du Premier Ministre. La politique que je mène outre-mer au nom du gouvernement depuis vingt-trois mois est celle définie par le Président de la République. Tous les engagements pris par Jacques Chirac pendant la campagne de 2002 sont aujourd'hui réunis. Aucun gouvernement n'a mené une action aussi forte pour l'outre-mer, avec notamment une loi programme sur quinze ans dont les effets vont se faire sentir dès cette année, alors même que notre pays connaît une situation économique et budgétaire particulièrement difficile.
France-Antilles : Les résultats des élections régionales ne risquent-ils pas de rendre l'action du gouvernement plus difficile qu'auparavant ?
Brigitte Girardin : J'ai toujours travaillé de façon constructive avec l'ensemble des élus d'outre-mer, quelle que soit leur sensibilité politique. C'est ma conception de la République. Mon seul objectif est d'améliorer les conditions de vie de nos compatriotes d'outre-mer.
France-Antilles : La gauche critique vivement le maintien de Jean-Pierre Raffarin à Matignon. Qu'en pensez-vous ?
Brigitte Girardin : Le Premier ministre a engagé des réformes ambitieuses et nécessaires que les gouvernements de gauche avaient enterrées. Par exemple, sans la réforme des retraites adoptée par le Parlement, c'est l'ensemble de l'édifice de solidarité nationale qui aurait été mis en péril. Aussi, c'est tout à l'honneur de Jean-Pierre Raffarin d'avoir mené des actions courageuses comme celle-ci.
Propos recueillis par Laurent Jacotey et Béatrice Loubère
(source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 2 avril 2004)
Brigitte Girardin : J'y vois en effet une marque de confiance de la part du Président de la République et du Premier Ministre. La politique que je mène outre-mer au nom du gouvernement depuis vingt-trois mois est celle définie par le Président de la République. Tous les engagements pris par Jacques Chirac pendant la campagne de 2002 sont aujourd'hui réunis. Aucun gouvernement n'a mené une action aussi forte pour l'outre-mer, avec notamment une loi programme sur quinze ans dont les effets vont se faire sentir dès cette année, alors même que notre pays connaît une situation économique et budgétaire particulièrement difficile.
France-Antilles : Les résultats des élections régionales ne risquent-ils pas de rendre l'action du gouvernement plus difficile qu'auparavant ?
Brigitte Girardin : J'ai toujours travaillé de façon constructive avec l'ensemble des élus d'outre-mer, quelle que soit leur sensibilité politique. C'est ma conception de la République. Mon seul objectif est d'améliorer les conditions de vie de nos compatriotes d'outre-mer.
France-Antilles : La gauche critique vivement le maintien de Jean-Pierre Raffarin à Matignon. Qu'en pensez-vous ?
Brigitte Girardin : Le Premier ministre a engagé des réformes ambitieuses et nécessaires que les gouvernements de gauche avaient enterrées. Par exemple, sans la réforme des retraites adoptée par le Parlement, c'est l'ensemble de l'édifice de solidarité nationale qui aurait été mis en péril. Aussi, c'est tout à l'honneur de Jean-Pierre Raffarin d'avoir mené des actions courageuses comme celle-ci.
Propos recueillis par Laurent Jacotey et Béatrice Loubère
(source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 2 avril 2004)