Texte intégral
Messieurs les députés,
Messieurs les Présidents,
Messieurs les élus,
Monsieur l'Administrateur général,
Monsieur le Haut-Commissaire,
Mesdames et Messieurs,
C'est un grand plaisir pour moi de participer, aujourd'hui, à l'inauguration du VISIATOME. Dans un premier temps, permettez moi de souligner pourquoi, à mes yeux, le choix de l'option nucléaire et du traitement recyclage reste d'une grande actualité et nécessite la poursuite d'une recherche et développement associée performante. Dans un deuxième temps, je souhaiterais évoquer la question des déchets radioactifs et du nécessaire effort de pédagogie et de transparence, qui s'impose à tous sur ce sujet et dont le VISIATOME est une illustration concrète.
I - Le choix de l'énergie nucléaire et du traitement recyclage, permis grâce notamment aux recherches réalisées depuis de nombreuses années à Marcoule, sont une chance pour la France.
Le développement de la filière électronucléaire a permis à la France d'améliorer son indépendance vis-à-vis du pétrole et de disposer d'une électricité à un prix compétitif. Le Commissariat à l'énergie atomique y a joué un rôle central, et le site de Marcoule en particulier. Les choix effectués par la France, il y a maintenant quarante ans, restent d'actualité. La politique énergétique représente aujourd'hui pour tous les Etats un sujet majeur. En France, la loi sur l'énergie du 13 juillet 2005 a fixé trois axes d'action claire :
- la maîtrise de la demande énergétique avec le renforcement des économies d'énergie, notamment dans le bâtiment et le transport ;
- la diversification des sources d'énergie avec la construction d'un EPR et le développement des énergies renouvelables ;
- la recherche sur les nouvelles technologies de l'énergie, telles que l'hydrogène, le solaire ou les réacteurs de génération IV.
Je sais que le CEA contribue largement à ces recherches non seulement dans le domaine du nucléaire mais aussi pour l'hydrogène, le solaire ou encore les bioénergies. Bientôt, à Cadarache, il y aura également le réacteur ITER de recherche sur la fusion.
Mais nous sommes aujourd'hui à Marcoule, là où ont été développées et continuent de l'être les technologies de séparation des radioéléments, là où l'usine MELOX de la COGEMA produit le combustible MOX recyclant le plutonium. Et, en ce lieu, je voudrais souligner l'intérêt que je vois au traitement recyclage. La stratégie de traitement recyclage choisie par la France s'inscrit dans une politique de développement durable et de gestion sûre de l'aval du cycle du combustible nucléaire.
Elle contribue à l'indépendance énergétique du pays qui demeure un objectif fort de notre politique énergétique. Elle crée de la valeur et des emplois en France ; elle génère de nombreux contrats à l'export grâce à une expertise mondialement reconnue.
Je suis toujours surpris que certaines associations critiquent le recyclage nucléaire quand tant de français s'accordent à l'intérêt du recyclage en général. En matière nucléaire comme ailleurs, le recyclage a un double intérêt :
- d'abord, économiser les ressources naturelles, ici l'uranium, dont le marché pourrait se tendre d'ici quelques années ;
- ensuite, protéger l'environnement en apportant un conditionnement optimal aux déchets ultimes et en réduisant leur volume.
Le choix du recyclage doit être conforté pour l'avenir. Les recherches et l'activité industrielle menées sur ce site ont ainsi toute leur place dans le cadre de notre politique énergétique.
Leur imbrication, depuis la recherche fondamentale jusqu'à l'application industrielle, favorisée par la proximité géographique doit se poursuivre. A ce titre, je voudrais souligner l'intérêt que je porte au développement du pôle de compétitivité TRIMATEC, avec notamment la création de l'institut de chimie séparative. Comme vous le savez sans doute, ce pôle a été labellisé lors de la réunion du Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire le 12 juillet dernier.
Grâce à cet ambitieux projet, les opérateurs du secteur nucléaire, mais au-delà, l'ensemble des partenaires du monde la recherche, de la formation et de l'industrie de la région se retrouvent mobilisés sur des projets de coopération, qui insuffleront un nouveau dynamisme autour des sites de Marcoule et de Pierrelatte. Je puis vous assurer que les pouvoirs publics resteront présents pour soutenir ce pôle.
L'industrie nucléaire présente donc de nombreux avantages. Mais elle présente également des inconvénients. Comme toute industrie, elle génère notamment des déchets, qu'il convient de traiter dans le respect de la santé des personnes et de la protection de l'environnement.
II - C'est pourquoi il est essentiel de définir des solutions sûres et pérennes pour tous les déchets radioactifs.
Après avoir bénéficié des avantages de l'énergie nucléaire, il appartient aux générations présentes de mettre en uvre des solutions sûres et pérennes pour ces déchets.
Avec le maintien d'un très haut niveau de sûreté des installations, la poursuite des progrès en matière de transparence et d'information du public et la définition de solutions sûres et pérennes pour tous les déchets, le nucléaire aura toute sa place dans une politique durable de l'énergie.
Des programmes de recherche ambitieux ont été lancés dans le cadre de la loi du 30 décembre 1991 relative aux déchets de haute activité et à vie longue. Je tiens à marquer l'importance et la diversité des travaux scientifiques conduits sur ces sujets.
Pendant 14 ans, les trois thématiques définies dans le cadre de la loi du 30 décembre 1991 ont donné lieu à des recherches menées par des équipes de très haut niveau. Près de 2,5 milliards d'euros ont ainsi été investis dont 800 millions sur la séparation/transmutation essentiellement à Marcoule et 700 millions sur l'entreposage de longue durée également pour une bonne part à Marcoule.
Ces travaux ont été menés sous l'égide du Commissariat à l'énergie atomique, le CEA, et de l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, l'Andra. Au-delà de leurs propres équipes, ils ont su mobiliser les meilleures compétences académiques en France, en particulier via l'implication du CNRS, mais aussi à l'étranger.
Les rapports de synthèse de ces travaux ont été remis au ministre délégué à la recherche et à l'enseignement supérieur et à moi-même le 30 juin dernier.
Je tiens à profiter de l'occasion qui m'est offerte aujourd'hui pour faire part de mes remerciements et de mon admiration à tous ces femmes et ces hommes, scientifiques ou ingénieurs, qui ont consacré plusieurs années de leur vie, à faire progresser la connaissance sur ces sujets fondamentaux.
Conformément à la loi du 30 décembre 1991, ces rapports de synthèse feront l'objet de plusieurs évaluations indépendantes. Ainsi, les décisions qui seront prises reposeront sur un socle solide de connaissances scientifiques, soumises à une évaluation indépendante de haut niveau.
Il est aujourd'hui trop tôt pour établir des conclusions ; le Gouvernement attendra les résultats des évaluations scientifiques et du débat public pour préparer le projet de loi. Il nous appartiendra de prendre en 2006 les décisions nécessaires à la définition de solutions sûres et pérennes pour tous les déchets radioactifs, sans céder à la tentation de repousser à plus tard ces sujets de long terme.
III - Ce sujet, important mais complexe, doit faire l'objet d'un effort de pédagogie et de transparence tout particulier.
Les sondages d'opinion montrent que le nucléaire, et en particulier les déchets radioactifs, continue d'inquiéter nos concitoyens même s'ils ne viennent pas en tête de leurs préoccupations.
C'est mon devoir, comme celui des industriels et des établissements de recherche concernés, d'expliquer le nucléaire et, par un effort de pédagogie, de permettre à chacun de le comprendre et d'en tirer sa propre opinion.
Le nucléaire doit cesser d'être un sujet tabou en France.
Dans cet esprit, les ministres chargés de l'industrie et de l'environnement ont saisi la Commission nationale du débat public afin qu'elle organise un débat public sur la gestion des déchets radioactifs. Il devra permettre à nos concitoyens de s'informer et de s'exprimer sur un sujet qui les préoccupe mais qui reste mal connu et pas assez expliqué. Il aura lieu à l'automne et fera étape dans le département.
Je souhaite que ce débat public permette, dans la transparence et l'équité, d'informer et d'entendre le plus grand nombre. Je souhaite que la communauté scientifique s'y implique pour faire part, en toute rigueur et en toute transparence, de son expertise.
Cet effort de pédagogie et de transparence se doit d'être un effort de long terme. Et j'en viens, pour conclure, à l'objet de l'inauguration de ce jour, le VISIATOME.
Il est essentiel que les grands organismes de recherche, et en leur sein que les scientifiques, consacrent une part de leurs moyens et de leur temps à cette mission d'information et de formation.
Le VISIATOME me semble pleinement répondre à cette démarche. Il est visuel, pédagogique, et ainsi, marque les esprits. Je souhaite qu'il puisse s'ancrer dans le territoire. Je sais que mes collègues parlementaires et élus locaux, y veilleront.
J'ai noté avec intérêt les partenariats noués avec l'Université, l'ONISEP, mais aussi le travail en collaboration avec les responsables du tourisme.
Des fonds européens ont pu être mobilisés. C'est une bonne chose. Car, au-delà de l'intérêt financier, qu'il ne faut pas négliger, c'est l'assurance que ce projet s'inscrit dans une démarche partagée au niveau de l'Union européenne et c'est une occasion pour étendre son rayonnement.
Surtout, je tiens à remercier les scientifiques, du meilleur niveau, qui y consacrent leur énergie. Faire partager la science, tant du point de vue des résultats qu'elle établit que du point de vue de la grandeur du métier de scientifique, contribuera à ce que nos concitoyens s'approprient ces technologies, qui sont déjà présents dans notre quotidien et qui feront la croissance et la richesse de demain.
Soyez donc assurés de mon soutien pour que vous puissiez poursuivre vos travaux. Et soyez remerciés pour votre engagement exemplaire et pour votre compétence.
Je vous remercie de votre attention.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 31 août 2005)
Messieurs les Présidents,
Messieurs les élus,
Monsieur l'Administrateur général,
Monsieur le Haut-Commissaire,
Mesdames et Messieurs,
C'est un grand plaisir pour moi de participer, aujourd'hui, à l'inauguration du VISIATOME. Dans un premier temps, permettez moi de souligner pourquoi, à mes yeux, le choix de l'option nucléaire et du traitement recyclage reste d'une grande actualité et nécessite la poursuite d'une recherche et développement associée performante. Dans un deuxième temps, je souhaiterais évoquer la question des déchets radioactifs et du nécessaire effort de pédagogie et de transparence, qui s'impose à tous sur ce sujet et dont le VISIATOME est une illustration concrète.
I - Le choix de l'énergie nucléaire et du traitement recyclage, permis grâce notamment aux recherches réalisées depuis de nombreuses années à Marcoule, sont une chance pour la France.
Le développement de la filière électronucléaire a permis à la France d'améliorer son indépendance vis-à-vis du pétrole et de disposer d'une électricité à un prix compétitif. Le Commissariat à l'énergie atomique y a joué un rôle central, et le site de Marcoule en particulier. Les choix effectués par la France, il y a maintenant quarante ans, restent d'actualité. La politique énergétique représente aujourd'hui pour tous les Etats un sujet majeur. En France, la loi sur l'énergie du 13 juillet 2005 a fixé trois axes d'action claire :
- la maîtrise de la demande énergétique avec le renforcement des économies d'énergie, notamment dans le bâtiment et le transport ;
- la diversification des sources d'énergie avec la construction d'un EPR et le développement des énergies renouvelables ;
- la recherche sur les nouvelles technologies de l'énergie, telles que l'hydrogène, le solaire ou les réacteurs de génération IV.
Je sais que le CEA contribue largement à ces recherches non seulement dans le domaine du nucléaire mais aussi pour l'hydrogène, le solaire ou encore les bioénergies. Bientôt, à Cadarache, il y aura également le réacteur ITER de recherche sur la fusion.
Mais nous sommes aujourd'hui à Marcoule, là où ont été développées et continuent de l'être les technologies de séparation des radioéléments, là où l'usine MELOX de la COGEMA produit le combustible MOX recyclant le plutonium. Et, en ce lieu, je voudrais souligner l'intérêt que je vois au traitement recyclage. La stratégie de traitement recyclage choisie par la France s'inscrit dans une politique de développement durable et de gestion sûre de l'aval du cycle du combustible nucléaire.
Elle contribue à l'indépendance énergétique du pays qui demeure un objectif fort de notre politique énergétique. Elle crée de la valeur et des emplois en France ; elle génère de nombreux contrats à l'export grâce à une expertise mondialement reconnue.
Je suis toujours surpris que certaines associations critiquent le recyclage nucléaire quand tant de français s'accordent à l'intérêt du recyclage en général. En matière nucléaire comme ailleurs, le recyclage a un double intérêt :
- d'abord, économiser les ressources naturelles, ici l'uranium, dont le marché pourrait se tendre d'ici quelques années ;
- ensuite, protéger l'environnement en apportant un conditionnement optimal aux déchets ultimes et en réduisant leur volume.
Le choix du recyclage doit être conforté pour l'avenir. Les recherches et l'activité industrielle menées sur ce site ont ainsi toute leur place dans le cadre de notre politique énergétique.
Leur imbrication, depuis la recherche fondamentale jusqu'à l'application industrielle, favorisée par la proximité géographique doit se poursuivre. A ce titre, je voudrais souligner l'intérêt que je porte au développement du pôle de compétitivité TRIMATEC, avec notamment la création de l'institut de chimie séparative. Comme vous le savez sans doute, ce pôle a été labellisé lors de la réunion du Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire le 12 juillet dernier.
Grâce à cet ambitieux projet, les opérateurs du secteur nucléaire, mais au-delà, l'ensemble des partenaires du monde la recherche, de la formation et de l'industrie de la région se retrouvent mobilisés sur des projets de coopération, qui insuffleront un nouveau dynamisme autour des sites de Marcoule et de Pierrelatte. Je puis vous assurer que les pouvoirs publics resteront présents pour soutenir ce pôle.
L'industrie nucléaire présente donc de nombreux avantages. Mais elle présente également des inconvénients. Comme toute industrie, elle génère notamment des déchets, qu'il convient de traiter dans le respect de la santé des personnes et de la protection de l'environnement.
II - C'est pourquoi il est essentiel de définir des solutions sûres et pérennes pour tous les déchets radioactifs.
Après avoir bénéficié des avantages de l'énergie nucléaire, il appartient aux générations présentes de mettre en uvre des solutions sûres et pérennes pour ces déchets.
Avec le maintien d'un très haut niveau de sûreté des installations, la poursuite des progrès en matière de transparence et d'information du public et la définition de solutions sûres et pérennes pour tous les déchets, le nucléaire aura toute sa place dans une politique durable de l'énergie.
Des programmes de recherche ambitieux ont été lancés dans le cadre de la loi du 30 décembre 1991 relative aux déchets de haute activité et à vie longue. Je tiens à marquer l'importance et la diversité des travaux scientifiques conduits sur ces sujets.
Pendant 14 ans, les trois thématiques définies dans le cadre de la loi du 30 décembre 1991 ont donné lieu à des recherches menées par des équipes de très haut niveau. Près de 2,5 milliards d'euros ont ainsi été investis dont 800 millions sur la séparation/transmutation essentiellement à Marcoule et 700 millions sur l'entreposage de longue durée également pour une bonne part à Marcoule.
Ces travaux ont été menés sous l'égide du Commissariat à l'énergie atomique, le CEA, et de l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, l'Andra. Au-delà de leurs propres équipes, ils ont su mobiliser les meilleures compétences académiques en France, en particulier via l'implication du CNRS, mais aussi à l'étranger.
Les rapports de synthèse de ces travaux ont été remis au ministre délégué à la recherche et à l'enseignement supérieur et à moi-même le 30 juin dernier.
Je tiens à profiter de l'occasion qui m'est offerte aujourd'hui pour faire part de mes remerciements et de mon admiration à tous ces femmes et ces hommes, scientifiques ou ingénieurs, qui ont consacré plusieurs années de leur vie, à faire progresser la connaissance sur ces sujets fondamentaux.
Conformément à la loi du 30 décembre 1991, ces rapports de synthèse feront l'objet de plusieurs évaluations indépendantes. Ainsi, les décisions qui seront prises reposeront sur un socle solide de connaissances scientifiques, soumises à une évaluation indépendante de haut niveau.
Il est aujourd'hui trop tôt pour établir des conclusions ; le Gouvernement attendra les résultats des évaluations scientifiques et du débat public pour préparer le projet de loi. Il nous appartiendra de prendre en 2006 les décisions nécessaires à la définition de solutions sûres et pérennes pour tous les déchets radioactifs, sans céder à la tentation de repousser à plus tard ces sujets de long terme.
III - Ce sujet, important mais complexe, doit faire l'objet d'un effort de pédagogie et de transparence tout particulier.
Les sondages d'opinion montrent que le nucléaire, et en particulier les déchets radioactifs, continue d'inquiéter nos concitoyens même s'ils ne viennent pas en tête de leurs préoccupations.
C'est mon devoir, comme celui des industriels et des établissements de recherche concernés, d'expliquer le nucléaire et, par un effort de pédagogie, de permettre à chacun de le comprendre et d'en tirer sa propre opinion.
Le nucléaire doit cesser d'être un sujet tabou en France.
Dans cet esprit, les ministres chargés de l'industrie et de l'environnement ont saisi la Commission nationale du débat public afin qu'elle organise un débat public sur la gestion des déchets radioactifs. Il devra permettre à nos concitoyens de s'informer et de s'exprimer sur un sujet qui les préoccupe mais qui reste mal connu et pas assez expliqué. Il aura lieu à l'automne et fera étape dans le département.
Je souhaite que ce débat public permette, dans la transparence et l'équité, d'informer et d'entendre le plus grand nombre. Je souhaite que la communauté scientifique s'y implique pour faire part, en toute rigueur et en toute transparence, de son expertise.
Cet effort de pédagogie et de transparence se doit d'être un effort de long terme. Et j'en viens, pour conclure, à l'objet de l'inauguration de ce jour, le VISIATOME.
Il est essentiel que les grands organismes de recherche, et en leur sein que les scientifiques, consacrent une part de leurs moyens et de leur temps à cette mission d'information et de formation.
Le VISIATOME me semble pleinement répondre à cette démarche. Il est visuel, pédagogique, et ainsi, marque les esprits. Je souhaite qu'il puisse s'ancrer dans le territoire. Je sais que mes collègues parlementaires et élus locaux, y veilleront.
J'ai noté avec intérêt les partenariats noués avec l'Université, l'ONISEP, mais aussi le travail en collaboration avec les responsables du tourisme.
Des fonds européens ont pu être mobilisés. C'est une bonne chose. Car, au-delà de l'intérêt financier, qu'il ne faut pas négliger, c'est l'assurance que ce projet s'inscrit dans une démarche partagée au niveau de l'Union européenne et c'est une occasion pour étendre son rayonnement.
Surtout, je tiens à remercier les scientifiques, du meilleur niveau, qui y consacrent leur énergie. Faire partager la science, tant du point de vue des résultats qu'elle établit que du point de vue de la grandeur du métier de scientifique, contribuera à ce que nos concitoyens s'approprient ces technologies, qui sont déjà présents dans notre quotidien et qui feront la croissance et la richesse de demain.
Soyez donc assurés de mon soutien pour que vous puissiez poursuivre vos travaux. Et soyez remerciés pour votre engagement exemplaire et pour votre compétence.
Je vous remercie de votre attention.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 31 août 2005)