Texte intégral
Monsieur le Préfet de la Corrèze, Monsieur Nicolas BASSELIER,
Monsieur le Député et Président du Conseil général, Monsieur Jean-Pierre DUPONT,
Monsieur le Président de l'Association des maires du département de la Corrèze, Monsieur le docteur CHASSEING,
Messieurs les parlementaires,
Mesdames et Messieurs les maires du département,
Chers amis,
Je ne voulais pas quitter le Département de la Corrèze sans avoir répondu favorablement à l'invitation de Jean-Pierre DUPONT, et du Docteur CHASSEING de venir vous rencontrer cet après-midi.
Arrivé hier soir et en visite depuis ce matin avec Didier LOMBART, le Président directeur général de France-Télécom, avec Monsieur Philippe JEAN, le Président-directeur général de BRJ emballage, avec le Sénateur Bernard MURAT et le Président Jean-Pierre DUPONT mais également avec votre collègue le maire de Lagarde-Enval, Monsieur Daniel RIGENBACH, je marche au rythme d'une Corrèze insoupçonnée.
J'ai été très impressionné par le dynamisme de votre département et sa volonté d'aller de l'avant. Vous allez de l'avant en tirant parti des infrastructures autoroutières qui vous désenclavent de manière définitive. Vous allez également de l'avant en ne vous limitant pas au seul désenclavement autoroutier mais en prônant désormais le désenclavement numérique notamment le projet DORSAL. Vous avez compris que le désenclavement est la première condition du développement.
Grâce au plan de désenclavement engagé en 1987 par Jacques CHIRAC, alors Premier ministre, vous avez franchi, c'est indiscutable, une étape décisive. Votre désenclavement déjà bien avancé sera total en 2008. Chacune de vos communes est aujourd'hui d'autant plus accessible que ce plan de l'Etat fondé sur des autoroutes gratuites comme l'A20 ou des autoroutes concédées comme l'A89 a été parfaitement relayé par le plan routier départemental. Je vois là un parfait exemple d'une bonne compréhension de la décentralisation où chacun, dans ses compétences, agit de manière complémentaire pour le bien des habitants et des territoires.
Le désenclavement de demain, c'est aussi le TGV. Je ne reviendrai pas longuement dessus puisque Dominique PERBEN a eu l'occasion de vous faire un point complet sur ce dossier samedi dernier lors de son passage à Brives. Je vous confirme mon engagement et celui du gouvernement pour que le débat public, sur la ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges ait lieu dès 2006.
Cette ligne qui mettra Brives à 3 heures de Paris sera un puissant accélérateur du développement de la Corrèze. C'est donc pour le Ministre de l'aménagement du territoire une priorité.
Une fois ce désenclavement acquis, la deuxième condition du développement est la disponibilité des services au public.
Or, vous êtes en la matière, un département pilote puisque dès 2003 la Corrèze avait été choisie parmi les quatre départements qui devaient tracer la voie d'une nouvelle approche : celle d'une concertation renouvelée permettant de déterminer les moyens d'adapter les services à la population au plus près des besoins locaux. Vous avez donc une longueur d'avance sur les autres départements.
11 autres nouveaux départements pilotes ont démarré leurs réflexions début 2005 et l'ensemble des départements de France les ont rejoints en engageant la démarche issue de la circulaire qu'avec Nicolas SARKOZY nous avons adressée à tous les préfets le 2 août dernier.
Quel est l'objet de cette circulaire ? Il s'agit d'abord d'interrompre les réorganisations de services sans concertation. Certains ont appelé ça un moratoire. Pour ma part je dirais plutôt qu'il s'agissait de mettre fin aux errements et aux pratiques administratives qui consistaient pour les ministères à"réorganiser", c'est à dire souvent à fermer des services sans s'être concerté avec les élus locaux pour savoir comment le service serait rendu autrement.
La concertation engagée par les préfets a trois objectifs principaux :
- Premièrement se recentrer sur les besoins des usagers, c'est-à-dire écouter les habitants. On part des attentes, et donc des services au public, qui ne sont pas seulement les services publics.
- Deuxièmement faire des propositions locales d'amélioration de l'organisation des services c'est-à-dire construire une réponse durable aux besoins.
- Et troisièmement, faire émerger les points de blocage ou les points de réglementation nationale dont la modification permet d'améliorer le service aux habitants.
Ce qui est intéressant et riche d'enseignements, c'est que les réponses à apporter ne sont pas les mêmes partout : il y a des territoires où la population souhaite avant tout des services performants, même plus éloignés. Il y en a où elle est attachée à la proximité quitte à ne pas toujours avoir à faire à des services spécialisés. Voilà pourquoi la concertation locale est prioritaire.
Sur la prise en compte du besoin des usagers, vous avez ici une avance importante et vous avez, à l'initiative de Monsieur le Préfet, engagé une enquête d'opinion sur les attentes des habitants de Corrèze et les services dont ils apprécient le fonctionnement.
J'ai trouvé cette enquête particulièrement intéressante. Sur un certain nombre de points, elle se distingue des résultats de l'enquête nationale, ce qui confirme de façon de très claire que l'organisation des services doit être décidée au niveau local. Il ne doit pas y avoir de schéma national, mais au contraire une adaptation au terrain, au plus près du besoin des habitants, de leur façon de vivre et de la façon dont ils vivent leur accès au service.
J'ai notamment observé une singularité que votre département partage avec la Creuse et la Dordogne, par rapport au sondage national. Il s'agit de l'attente par rapport aux services du trésor public. Elle est faible au niveau national. Elle est beaucoup plus forte en Corrèze.
Un second point, très intéressant, révélé par cette enquête a trait aux services évoqués spontanément par les habitants. Là, les résultats sont très proches de ceux de l'enquête France entière réalisée par la DATAR : les Corréziens citent, dans les services qui leur sont utiles, aussi bien des services publics que des services privés aussi bien des services de l'Etat que des services des collectivités locales. Les habitants ne résonnent pas en structures organisatrices des services mais ils résonnent en besoins.
Il est assez frappant de constater quelles sont les attentes les plus fortes pour l'avenir. Pour la Corrèze, on retrouve 3 des 5 demandes les plus formulées :
- au premier plan, les problèmes du logement et des services de soin pour les personnes âgées,
- ensuite le développement du commerce de proximité
- et enfin les haltes garderies et les services d'accueil à l'enfance en milieu rural.
Sur ces trois axes, deux relèvent des collectivités locales et de l'assurance maladie, un des artisans et commerçants. C'est donc sur ces 3 axes que, dans votre département, il faudra faire porter l'effort. L'Etat encouragera les initiatives locales notamment grâce à une enveloppe spécifique de 20 millions d'euros de la dotation de développement rurale mise en place en 2006.
Nous avons donc mis en place les moyens d'une réorganisation réelle des services, mot qui ne cache pas une diminution des services mais au contraire, mot qui signifie amélioration de la qualité et amélioration de l'accessibilité des services.
Ce problème étant réglé, ou tout du moins les moyens de le régler étant ainsi mis en place, nous allons pouvoir avec vous nous concentrer sur les moyens du développement. Développement rendu possible par l'accessibilité des territoires, développement rendu possible par une qualité de service garantie.
C'est pour permettre ce développement que j'ai proposé au Premier ministre de mettre en place les pôles d'excellence ruraux. Car la mission que je me suis assigné c'est de réconcilier la France des villes et la France des campagnes, les urbains et les ruraux.
Il s'agit de fonder sur les atouts spécifiques des territoires ruraux, sur des potentialités encore inexploitées, les moyens du développement, et de les associer à une dynamique, celle des pôles de compétitivité, qui est en train de faire la preuve de son efficacité. Le bon développement est celui qui permet aux habitants de trouver les moyens de vivre sur leur territoire, mais qui permet aussi à ces territoires de jouer tout leur rôle dans le développement économique de la France. Ce programme sera lancé sous forme d'un appel à projet en début d'année 2006. Il sera très ouvert sur l'innovation et sur le développement économique.
Trois thèmes prioritaires d'actions me paraissent devoir être retenus :
- Le thème de la culture, du patrimoine et du tourisme, car la promotion de ces ressources, qu'elles soient humaines, naturelles, patrimoniales, reposant sur un savoir-faire, des labels de qualité, est un facteur de mobilisation et de dynamisation des populations des territoires ruraux, en même temps qu'un facteur primordial de développement économique.
- Le thème de la valorisation et de la gestion durable des bio-ressources (agriculture, aliments-santé, bois, énergie) car les territoires ruraux sont des espaces stratégiques en matière de développement durable. Ce volet soutiendra les projets qui inscriront les dynamiques économiques dans une vision exigeante de durabilité environnementale, de développement des énergies renouvelables, de valorisation non agricole des productions, de développement de la pluriactivité.
- Le thème de l'accueil de nouvelles populations car les territoires ruraux sont devenus attractifs ou sont potentiellement attractifs. Ce volet soutiendra les projets qui cherchent à coordonner les acteurs, développer des services, qui favorisent l'insertion de nouveaux arrivants et de nouveaux actifs et qui stimulent de nouvelles dynamiques de développement. L'innovation dans l'offre des services de santé, s'appuyant notamment sur la télémédecine, sera particulièrement soutenue.
Tels sont les points principaux que je voulais évoquer avec vous ici en Corrèze. Ils tracent de nouvelles perspectives pour nos territoires ruraux.
Je perçois les potentialités de ce département dont la nature préservée et les hommes constituent les meilleurs atouts pour demain. Face au dynamisme que j'ai rencontré depuis ce matin, je ne me fais pas de souci pour vous, je sais que vous êtes sur la voie d'un modèle d'aménagement du territoire réussi.
Je vous remercie.
(Source http://www.interieur.gouv.fr, le 26 octobre 2005)
Monsieur le Député et Président du Conseil général, Monsieur Jean-Pierre DUPONT,
Monsieur le Président de l'Association des maires du département de la Corrèze, Monsieur le docteur CHASSEING,
Messieurs les parlementaires,
Mesdames et Messieurs les maires du département,
Chers amis,
Je ne voulais pas quitter le Département de la Corrèze sans avoir répondu favorablement à l'invitation de Jean-Pierre DUPONT, et du Docteur CHASSEING de venir vous rencontrer cet après-midi.
Arrivé hier soir et en visite depuis ce matin avec Didier LOMBART, le Président directeur général de France-Télécom, avec Monsieur Philippe JEAN, le Président-directeur général de BRJ emballage, avec le Sénateur Bernard MURAT et le Président Jean-Pierre DUPONT mais également avec votre collègue le maire de Lagarde-Enval, Monsieur Daniel RIGENBACH, je marche au rythme d'une Corrèze insoupçonnée.
J'ai été très impressionné par le dynamisme de votre département et sa volonté d'aller de l'avant. Vous allez de l'avant en tirant parti des infrastructures autoroutières qui vous désenclavent de manière définitive. Vous allez également de l'avant en ne vous limitant pas au seul désenclavement autoroutier mais en prônant désormais le désenclavement numérique notamment le projet DORSAL. Vous avez compris que le désenclavement est la première condition du développement.
Grâce au plan de désenclavement engagé en 1987 par Jacques CHIRAC, alors Premier ministre, vous avez franchi, c'est indiscutable, une étape décisive. Votre désenclavement déjà bien avancé sera total en 2008. Chacune de vos communes est aujourd'hui d'autant plus accessible que ce plan de l'Etat fondé sur des autoroutes gratuites comme l'A20 ou des autoroutes concédées comme l'A89 a été parfaitement relayé par le plan routier départemental. Je vois là un parfait exemple d'une bonne compréhension de la décentralisation où chacun, dans ses compétences, agit de manière complémentaire pour le bien des habitants et des territoires.
Le désenclavement de demain, c'est aussi le TGV. Je ne reviendrai pas longuement dessus puisque Dominique PERBEN a eu l'occasion de vous faire un point complet sur ce dossier samedi dernier lors de son passage à Brives. Je vous confirme mon engagement et celui du gouvernement pour que le débat public, sur la ligne à Grande Vitesse Poitiers-Limoges ait lieu dès 2006.
Cette ligne qui mettra Brives à 3 heures de Paris sera un puissant accélérateur du développement de la Corrèze. C'est donc pour le Ministre de l'aménagement du territoire une priorité.
Une fois ce désenclavement acquis, la deuxième condition du développement est la disponibilité des services au public.
Or, vous êtes en la matière, un département pilote puisque dès 2003 la Corrèze avait été choisie parmi les quatre départements qui devaient tracer la voie d'une nouvelle approche : celle d'une concertation renouvelée permettant de déterminer les moyens d'adapter les services à la population au plus près des besoins locaux. Vous avez donc une longueur d'avance sur les autres départements.
11 autres nouveaux départements pilotes ont démarré leurs réflexions début 2005 et l'ensemble des départements de France les ont rejoints en engageant la démarche issue de la circulaire qu'avec Nicolas SARKOZY nous avons adressée à tous les préfets le 2 août dernier.
Quel est l'objet de cette circulaire ? Il s'agit d'abord d'interrompre les réorganisations de services sans concertation. Certains ont appelé ça un moratoire. Pour ma part je dirais plutôt qu'il s'agissait de mettre fin aux errements et aux pratiques administratives qui consistaient pour les ministères à"réorganiser", c'est à dire souvent à fermer des services sans s'être concerté avec les élus locaux pour savoir comment le service serait rendu autrement.
La concertation engagée par les préfets a trois objectifs principaux :
- Premièrement se recentrer sur les besoins des usagers, c'est-à-dire écouter les habitants. On part des attentes, et donc des services au public, qui ne sont pas seulement les services publics.
- Deuxièmement faire des propositions locales d'amélioration de l'organisation des services c'est-à-dire construire une réponse durable aux besoins.
- Et troisièmement, faire émerger les points de blocage ou les points de réglementation nationale dont la modification permet d'améliorer le service aux habitants.
Ce qui est intéressant et riche d'enseignements, c'est que les réponses à apporter ne sont pas les mêmes partout : il y a des territoires où la population souhaite avant tout des services performants, même plus éloignés. Il y en a où elle est attachée à la proximité quitte à ne pas toujours avoir à faire à des services spécialisés. Voilà pourquoi la concertation locale est prioritaire.
Sur la prise en compte du besoin des usagers, vous avez ici une avance importante et vous avez, à l'initiative de Monsieur le Préfet, engagé une enquête d'opinion sur les attentes des habitants de Corrèze et les services dont ils apprécient le fonctionnement.
J'ai trouvé cette enquête particulièrement intéressante. Sur un certain nombre de points, elle se distingue des résultats de l'enquête nationale, ce qui confirme de façon de très claire que l'organisation des services doit être décidée au niveau local. Il ne doit pas y avoir de schéma national, mais au contraire une adaptation au terrain, au plus près du besoin des habitants, de leur façon de vivre et de la façon dont ils vivent leur accès au service.
J'ai notamment observé une singularité que votre département partage avec la Creuse et la Dordogne, par rapport au sondage national. Il s'agit de l'attente par rapport aux services du trésor public. Elle est faible au niveau national. Elle est beaucoup plus forte en Corrèze.
Un second point, très intéressant, révélé par cette enquête a trait aux services évoqués spontanément par les habitants. Là, les résultats sont très proches de ceux de l'enquête France entière réalisée par la DATAR : les Corréziens citent, dans les services qui leur sont utiles, aussi bien des services publics que des services privés aussi bien des services de l'Etat que des services des collectivités locales. Les habitants ne résonnent pas en structures organisatrices des services mais ils résonnent en besoins.
Il est assez frappant de constater quelles sont les attentes les plus fortes pour l'avenir. Pour la Corrèze, on retrouve 3 des 5 demandes les plus formulées :
- au premier plan, les problèmes du logement et des services de soin pour les personnes âgées,
- ensuite le développement du commerce de proximité
- et enfin les haltes garderies et les services d'accueil à l'enfance en milieu rural.
Sur ces trois axes, deux relèvent des collectivités locales et de l'assurance maladie, un des artisans et commerçants. C'est donc sur ces 3 axes que, dans votre département, il faudra faire porter l'effort. L'Etat encouragera les initiatives locales notamment grâce à une enveloppe spécifique de 20 millions d'euros de la dotation de développement rurale mise en place en 2006.
Nous avons donc mis en place les moyens d'une réorganisation réelle des services, mot qui ne cache pas une diminution des services mais au contraire, mot qui signifie amélioration de la qualité et amélioration de l'accessibilité des services.
Ce problème étant réglé, ou tout du moins les moyens de le régler étant ainsi mis en place, nous allons pouvoir avec vous nous concentrer sur les moyens du développement. Développement rendu possible par l'accessibilité des territoires, développement rendu possible par une qualité de service garantie.
C'est pour permettre ce développement que j'ai proposé au Premier ministre de mettre en place les pôles d'excellence ruraux. Car la mission que je me suis assigné c'est de réconcilier la France des villes et la France des campagnes, les urbains et les ruraux.
Il s'agit de fonder sur les atouts spécifiques des territoires ruraux, sur des potentialités encore inexploitées, les moyens du développement, et de les associer à une dynamique, celle des pôles de compétitivité, qui est en train de faire la preuve de son efficacité. Le bon développement est celui qui permet aux habitants de trouver les moyens de vivre sur leur territoire, mais qui permet aussi à ces territoires de jouer tout leur rôle dans le développement économique de la France. Ce programme sera lancé sous forme d'un appel à projet en début d'année 2006. Il sera très ouvert sur l'innovation et sur le développement économique.
Trois thèmes prioritaires d'actions me paraissent devoir être retenus :
- Le thème de la culture, du patrimoine et du tourisme, car la promotion de ces ressources, qu'elles soient humaines, naturelles, patrimoniales, reposant sur un savoir-faire, des labels de qualité, est un facteur de mobilisation et de dynamisation des populations des territoires ruraux, en même temps qu'un facteur primordial de développement économique.
- Le thème de la valorisation et de la gestion durable des bio-ressources (agriculture, aliments-santé, bois, énergie) car les territoires ruraux sont des espaces stratégiques en matière de développement durable. Ce volet soutiendra les projets qui inscriront les dynamiques économiques dans une vision exigeante de durabilité environnementale, de développement des énergies renouvelables, de valorisation non agricole des productions, de développement de la pluriactivité.
- Le thème de l'accueil de nouvelles populations car les territoires ruraux sont devenus attractifs ou sont potentiellement attractifs. Ce volet soutiendra les projets qui cherchent à coordonner les acteurs, développer des services, qui favorisent l'insertion de nouveaux arrivants et de nouveaux actifs et qui stimulent de nouvelles dynamiques de développement. L'innovation dans l'offre des services de santé, s'appuyant notamment sur la télémédecine, sera particulièrement soutenue.
Tels sont les points principaux que je voulais évoquer avec vous ici en Corrèze. Ils tracent de nouvelles perspectives pour nos territoires ruraux.
Je perçois les potentialités de ce département dont la nature préservée et les hommes constituent les meilleurs atouts pour demain. Face au dynamisme que j'ai rencontré depuis ce matin, je ne me fais pas de souci pour vous, je sais que vous êtes sur la voie d'un modèle d'aménagement du territoire réussi.
Je vous remercie.
(Source http://www.interieur.gouv.fr, le 26 octobre 2005)