Texte intégral
Le ministre de l'économie et des finances a exposé les conditions dans lesquelles, à la demande de la République Fédérale d'Allemagne et de la France, le conseil des ministres de la Communauté avait procédé à un ajustement des parités des monnaies au sein du système monétaire européen. Le gouvernement a choisi le moment qui lui paraissait le plus opportun pour cette opération monétaire destinée à effacer un passé encombrant. En effet, c'est l'échec de la politique précédente e-matière de prix, alors qu'il s'agissait de son objectif prioritaire, qui avait creusé un écart entre l'évolution des prix français et l'évolution des prix dans d'autres pays de la Communauté. Ce handicap étant d'autant moins supportable que la forte hausse des taux d'intérêt aux Etats-Unis et les amples fluctuations du dollar provoquaient, dans l'actuel désordre monétaire mondial, des mouvements spéculatifs de -nature à déstabiliser plus encore les économies européennes.
- Cette opération devrait stimuler la relance, déjà sensible, de l'économie, grâce-au développement de nos exportations, à l'amélioration de la compétitivité de nos entreprises sur le marché français et à la détente progressive des taux d'intérêt. Il est cependant indispensable pour conforter ces progrès attendus que l'économie française entre dans la voie de la désinflation avec la même vigueur qu'elle entend lutter contre le chômage. La vie chère et le sous-emploi sont, en effet, les deux maux de notre société.
- A cette fin, le gouvernement propose aux Français une "nouvelle donne" en-matière de prix et de revenus fondée sur la concertation et la négociation, et ce pour aboutir à la baisse progressive de la hausse des prix. Pour entrer dans cette voie, il est nécessaire de casser les mouvements de hausse trop élevés ou injustifiés, d'observer une certaine modération en ce qui concerne les revenus nominaux et demieux maitriser les dépenses de l'état, des collectivités locales et de la Sécurité sociale. Dans ces conditions, il sera possible de limiter à 10 % la hausse des prix et des revenus moyens en 1982.
- Cette opération devrait stimuler la relance, déjà sensible, de l'économie, grâce-au développement de nos exportations, à l'amélioration de la compétitivité de nos entreprises sur le marché français et à la détente progressive des taux d'intérêt. Il est cependant indispensable pour conforter ces progrès attendus que l'économie française entre dans la voie de la désinflation avec la même vigueur qu'elle entend lutter contre le chômage. La vie chère et le sous-emploi sont, en effet, les deux maux de notre société.
- A cette fin, le gouvernement propose aux Français une "nouvelle donne" en-matière de prix et de revenus fondée sur la concertation et la négociation, et ce pour aboutir à la baisse progressive de la hausse des prix. Pour entrer dans cette voie, il est nécessaire de casser les mouvements de hausse trop élevés ou injustifiés, d'observer une certaine modération en ce qui concerne les revenus nominaux et demieux maitriser les dépenses de l'état, des collectivités locales et de la Sécurité sociale. Dans ces conditions, il sera possible de limiter à 10 % la hausse des prix et des revenus moyens en 1982.