Texte intégral
La rénovation de l'enseignement technique.
- Le ministre de l'éducation nationale a fait une communication sur la rénovation de l'enseignement technique, objectif prioritaire compte tenu de la politique gouvernementale de lutte contre le chômage et contre les inégalités. Ce programme de rénovation concerne l'ensemble de l'enseignement technique (centres d'apprentissage, lycées d'enseignement professionnel, lycées techniques, sections de techniciens supérieurs, instituts universitaires de technologie). Il conduit à trois types d'actions :
- 1 - Action sur les contenus et les filières de formation.
- Les technologies nouvelles doivent être introduites dans les programmes de formation conduisant aux divers diplômes. Le Plan "machines outils", qui affecte 430 MF pendant 3 ans à l'éducation nationale pour la modernisation de son parc machines, en est un élément important. Les filières de formation doivent être décloisonnées, en développant les troncs communs et en évitant les spéciali sations précoces. Les besoins régionaux et locaux seront pris en considération.
- 2 - Actions sur les conditions d'accueil et d'enseignement dans les établissements.
- Le premier objectif est d'accoître les capacités physiques d'accueil et d'encadrement, à concurrence de 20 000 jeunes par an. Le ministre a souligné que cette action à moyen terme est la seule solution durable au problème du chômage des jeunes de moins de 18 ans. Cette action bénéficiera, dans les lycées d'enseignement professionnel qui ont accueilli 10 000 jeunes supplémentaires à la rentrée 1981, des moyens affectés dans-le-cadre du plan de lutte contre le chômage des jeunes.
- En outre, la plupart des Etablissements publics régionaux ont accepté de participer, en 1982, à la construction de lycées d'enseignement professionnel et de lycées techniques. Dans ce cas, l'Etat accompagnera l'effort ainsi consenti en abondant la dotation des régions intéressées. Un crédit de 165 millions F a été prélevé à cet effet sur l es crédits d'équipement du budget de l'Education nationale.
- Le second objectif concerne la rénovation pédagogique : de véritables équipes pédagogiques seront constituées et des établissements seront ouverts sur leur environnement économique et social.
- Enfin, l'action sur les conditions d'accueil nécessite que l'on s'intéresse au temps passé hors de la classe ou de l'atelier. C'est notamment le sens du développement des programmes d'actions éducatives.
- 3 - Action sociale.
- Le budget initial de 1982 prévoyait déjà une revalorisation des bourses dans l'ensemble de l'enseignement technique. La dotation supplémentaire de 95 MF adoptée par le Parlement permet de faire passer le montant mensuel moyen des bourses des élèves en cycle terminal de lycée d'enseignement professionnel de 175 à 440 F. Cet effort considérable marque la volonté du ministre de concentrer des moyens importants pour favoriser l'accès de tous à la formation professionnelle.
- Le ministre de l'éducation nationale a fait une communication sur la rénovation de l'enseignement technique, objectif prioritaire compte tenu de la politique gouvernementale de lutte contre le chômage et contre les inégalités. Ce programme de rénovation concerne l'ensemble de l'enseignement technique (centres d'apprentissage, lycées d'enseignement professionnel, lycées techniques, sections de techniciens supérieurs, instituts universitaires de technologie). Il conduit à trois types d'actions :
- 1 - Action sur les contenus et les filières de formation.
- Les technologies nouvelles doivent être introduites dans les programmes de formation conduisant aux divers diplômes. Le Plan "machines outils", qui affecte 430 MF pendant 3 ans à l'éducation nationale pour la modernisation de son parc machines, en est un élément important. Les filières de formation doivent être décloisonnées, en développant les troncs communs et en évitant les spéciali sations précoces. Les besoins régionaux et locaux seront pris en considération.
- 2 - Actions sur les conditions d'accueil et d'enseignement dans les établissements.
- Le premier objectif est d'accoître les capacités physiques d'accueil et d'encadrement, à concurrence de 20 000 jeunes par an. Le ministre a souligné que cette action à moyen terme est la seule solution durable au problème du chômage des jeunes de moins de 18 ans. Cette action bénéficiera, dans les lycées d'enseignement professionnel qui ont accueilli 10 000 jeunes supplémentaires à la rentrée 1981, des moyens affectés dans-le-cadre du plan de lutte contre le chômage des jeunes.
- En outre, la plupart des Etablissements publics régionaux ont accepté de participer, en 1982, à la construction de lycées d'enseignement professionnel et de lycées techniques. Dans ce cas, l'Etat accompagnera l'effort ainsi consenti en abondant la dotation des régions intéressées. Un crédit de 165 millions F a été prélevé à cet effet sur l es crédits d'équipement du budget de l'Education nationale.
- Le second objectif concerne la rénovation pédagogique : de véritables équipes pédagogiques seront constituées et des établissements seront ouverts sur leur environnement économique et social.
- Enfin, l'action sur les conditions d'accueil nécessite que l'on s'intéresse au temps passé hors de la classe ou de l'atelier. C'est notamment le sens du développement des programmes d'actions éducatives.
- 3 - Action sociale.
- Le budget initial de 1982 prévoyait déjà une revalorisation des bourses dans l'ensemble de l'enseignement technique. La dotation supplémentaire de 95 MF adoptée par le Parlement permet de faire passer le montant mensuel moyen des bourses des élèves en cycle terminal de lycée d'enseignement professionnel de 175 à 440 F. Cet effort considérable marque la volonté du ministre de concentrer des moyens importants pour favoriser l'accès de tous à la formation professionnelle.