Texte intégral
Le ministre de l'industrie, du commerce extérieur et de l'aménagement du territoire a présenté au Conseil des ministres une communication sur la situation du commerce extérieur de la France.
- Le résultat négatif de nos échanges extérieurs pour le premier trimestre de 1988 est de 4 milliards de francs ; le déficit des produits industriels, apparu l'an dernier, s'est encore accru.
- Alors que le niveau de nos importations reste comparable à celui des autres pays industriels, nos exportations stagnent et les parts de marché industrielles de la France se sont réduites.
- Il existe pourtant dans notre pays un nombre important de moyennes entreprises qui disposent d'un potentiel technique et financier suffisant pour leur permettre d'affronter les risques de la compétition internationale. C'est vers elles que se portera en priorité l'effort du Gouvernement. Elles doivent trouver auprès des services de l'Etat, en particulier à l'échelon local et à l'étranger, une aide plus efficace et mieux coordonnée. En contrepartie, les entreprises pourront être appelées à aider les administrations à compléter la formation de leurs fonctionnaires.
- Enfin, pour chacun des principaux pays partenaires commerciaux de la France, un club associant chefs d'entreprise et fonctionnaires sera créé. Ces clubs seront les interlocuteurs privilégiés des entreprises étrangères souhaitant travailler avec des partenaires français. Ils seront également consultés par les administrations françaises compétentes en matière d'échanges extérieurs.
- Le résultat négatif de nos échanges extérieurs pour le premier trimestre de 1988 est de 4 milliards de francs ; le déficit des produits industriels, apparu l'an dernier, s'est encore accru.
- Alors que le niveau de nos importations reste comparable à celui des autres pays industriels, nos exportations stagnent et les parts de marché industrielles de la France se sont réduites.
- Il existe pourtant dans notre pays un nombre important de moyennes entreprises qui disposent d'un potentiel technique et financier suffisant pour leur permettre d'affronter les risques de la compétition internationale. C'est vers elles que se portera en priorité l'effort du Gouvernement. Elles doivent trouver auprès des services de l'Etat, en particulier à l'échelon local et à l'étranger, une aide plus efficace et mieux coordonnée. En contrepartie, les entreprises pourront être appelées à aider les administrations à compléter la formation de leurs fonctionnaires.
- Enfin, pour chacun des principaux pays partenaires commerciaux de la France, un club associant chefs d'entreprise et fonctionnaires sera créé. Ces clubs seront les interlocuteurs privilégiés des entreprises étrangères souhaitant travailler avec des partenaires français. Ils seront également consultés par les administrations françaises compétentes en matière d'échanges extérieurs.