Texte intégral
Renforcement du secteur psychiatrique comme lieu de coordination de l'ensemble des actions menées en matière de santé mentale
- Le secrétaire d'Etat chargé de la santé a présenté au Conseil des ministres une communication sur la politique de santé mentale.
- L'orientation fondamentale de la politique menée par le Gouvernement dans ce domaine consiste à développer la "sectorisation", c'est-à-dire la prise en charge par une même équipe de l'ensemble des activités de prévention et de soins, dans l'hôpital et hors de l'hôpital, pour un même secteur géographique. Elle suppose, parallèlement à une adaptation des hôpitaux psychiatriques, le développement des alternatives à l'hospitalisation.
- Dans ce cadre, l'action menée par le secrétariat d'Etat chargé de la santé s'ordonne autour des axes suivants :
- développement de la recherche, en particulier clinique et pharmacologique ;
- amélioration du statut du malade mental ; ce statut doit assurer le respect des libertés individuelles, tout en garantissant l'assistance nécessaire à toute personne dont l'état crée un danger pour elle-même ou pour autrui ;
- renforcement de la concertation au niveau départemental entre psychiatrie publique et privée dans le cadre de la décentralisation ; accroissement de la mobilité des personnels paramédicaux de la psychiatrie publique et amélioration de leur formation.
- Le Gouvernement a changé un groupe de travail interministériel de faire le bilan des expériences pilotes de globalisation des budgets intra et extra hospitaliers et de lui faire des propositions sur l'harmonisation du financement de la politique de secteur.
- Une priorité sera accordée à l'amélioration des soins psychiatriques des personnes âgées par le développement de structures de soins alternatives pour celles dont l'état de santé ne justifie pas l'hospitalisation en milieu psychiatrique.
- Ces orientations seront mises en oeuvre progressivement et en étroite concertation avec l'ensemble des partenaires intéressés.
- Le secrétaire d'Etat chargé de la santé a présenté au Conseil des ministres une communication sur la politique de santé mentale.
- L'orientation fondamentale de la politique menée par le Gouvernement dans ce domaine consiste à développer la "sectorisation", c'est-à-dire la prise en charge par une même équipe de l'ensemble des activités de prévention et de soins, dans l'hôpital et hors de l'hôpital, pour un même secteur géographique. Elle suppose, parallèlement à une adaptation des hôpitaux psychiatriques, le développement des alternatives à l'hospitalisation.
- Dans ce cadre, l'action menée par le secrétariat d'Etat chargé de la santé s'ordonne autour des axes suivants :
- développement de la recherche, en particulier clinique et pharmacologique ;
- amélioration du statut du malade mental ; ce statut doit assurer le respect des libertés individuelles, tout en garantissant l'assistance nécessaire à toute personne dont l'état crée un danger pour elle-même ou pour autrui ;
- renforcement de la concertation au niveau départemental entre psychiatrie publique et privée dans le cadre de la décentralisation ; accroissement de la mobilité des personnels paramédicaux de la psychiatrie publique et amélioration de leur formation.
- Le Gouvernement a changé un groupe de travail interministériel de faire le bilan des expériences pilotes de globalisation des budgets intra et extra hospitaliers et de lui faire des propositions sur l'harmonisation du financement de la politique de secteur.
- Une priorité sera accordée à l'amélioration des soins psychiatriques des personnes âgées par le développement de structures de soins alternatives pour celles dont l'état de santé ne justifie pas l'hospitalisation en milieu psychiatrique.
- Ces orientations seront mises en oeuvre progressivement et en étroite concertation avec l'ensemble des partenaires intéressés.