Texte intégral
Le ministre délégué auprès du ministre de l'équipement, du logement, des transports et de la mer, chargé de la mer a présenté au Conseil des ministres une communication relative à la formation aux métiers de la mer.
- L'effort de rénovation du système éducatif que le Gouvernement a entrepris doit bénéficier à la formation aux métiers de la mer qui concerne chaque année 5000 personnes.
- I - La formation au transport maritime.
- La France a été la première, il y a 25 ans, à former des officiers polyvalents, c'est-à-dire capables d'exercer des responsabilités dans tous les services du navire.
- Sur la base de l'expérience acquise, il faut, pour assurer maintenant la formation, en nombre suffisant, des jeunes professionnels capables d'occuper les emplois de cadres :
- diversifier le recrutement, par l'ouverture des concours aux titulaires des bacs D, E, F et A1 et la création d'un accès direct en seconde année pour les titulaires de certains diplômes universitaires de technologie et brevets de techniciens supérieurs et pour les élèves des classes préparatoires aux écoles d'ingénieurs ;
- moderniser le contenu de l'enseignement, en renforçant l'enseignement des langues et en améliorant la connaissance de l'environnement économique, social et juridique du transport maritime ;
- permettre l'obtention du diplôme d'études supérieures de la marine marchande en cinq ans.
- II - La formation à la pêche.
- Il faut préparer les professionnels à la concurrence européenne. Une concertation est en cours avec les professionnels et avec les régions pour définir les conditions d'adaptation de notre enseignement.
- Dès à présent, les propositions suivantes peuvent être retenues :
- faire une plus large place, dans les formations initiales, à l'alternance entre enseignement théorique et stages embarqués ;
- étudier la création éventuelle d'une formation initiale de second cycle, préparant aux actuels brevets de cadres ;
- rendre à la formation continue sa juste place, pour permettre aux professionnels de s'adapter à l'évolution des techniques ;
- permettre aux collectivités territoriales et aux professionnels d'apporter leur concours aux établissements d'enseignement maritime et aquacole.
- Le budget de 1989, marqué par une progression de 12 % des crédits de formation maritime et les contrats de plan Etat-Régions permettent d'engager dès maintenant l'effort de rénovation qui s'impose.
- L'effort de rénovation du système éducatif que le Gouvernement a entrepris doit bénéficier à la formation aux métiers de la mer qui concerne chaque année 5000 personnes.
- I - La formation au transport maritime.
- La France a été la première, il y a 25 ans, à former des officiers polyvalents, c'est-à-dire capables d'exercer des responsabilités dans tous les services du navire.
- Sur la base de l'expérience acquise, il faut, pour assurer maintenant la formation, en nombre suffisant, des jeunes professionnels capables d'occuper les emplois de cadres :
- diversifier le recrutement, par l'ouverture des concours aux titulaires des bacs D, E, F et A1 et la création d'un accès direct en seconde année pour les titulaires de certains diplômes universitaires de technologie et brevets de techniciens supérieurs et pour les élèves des classes préparatoires aux écoles d'ingénieurs ;
- moderniser le contenu de l'enseignement, en renforçant l'enseignement des langues et en améliorant la connaissance de l'environnement économique, social et juridique du transport maritime ;
- permettre l'obtention du diplôme d'études supérieures de la marine marchande en cinq ans.
- II - La formation à la pêche.
- Il faut préparer les professionnels à la concurrence européenne. Une concertation est en cours avec les professionnels et avec les régions pour définir les conditions d'adaptation de notre enseignement.
- Dès à présent, les propositions suivantes peuvent être retenues :
- faire une plus large place, dans les formations initiales, à l'alternance entre enseignement théorique et stages embarqués ;
- étudier la création éventuelle d'une formation initiale de second cycle, préparant aux actuels brevets de cadres ;
- rendre à la formation continue sa juste place, pour permettre aux professionnels de s'adapter à l'évolution des techniques ;
- permettre aux collectivités territoriales et aux professionnels d'apporter leur concours aux établissements d'enseignement maritime et aquacole.
- Le budget de 1989, marqué par une progression de 12 % des crédits de formation maritime et les contrats de plan Etat-Régions permettent d'engager dès maintenant l'effort de rénovation qui s'impose.