Texte intégral
Le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé du plan a présenté au Conseil des ministres le projet de loi approuvant le plan 1989-1992.
- L'élaboration de ce plan de quatre ans a été conduite depuis l'été 1988 dans le double souci de préparer sans tarder la France aux échéances européennes et de respecter la tradition de concertation entre les pouvoirs publics et les partenaires économiques et sociaux, qui s'est manifestée au sein des commissions du plan et au Conseil économique et social.
- L'objet du plan est de définir les grandes priorités nationales qui orienteront l'action de l'Etat à moyen terme, de prévoir des marges de manoeuvre permettant de s'adapter à l'environnement international, d'assurer la cohérence des politiques publiques.
- Le plan facilite la prise de décisions par les acteurs économiques et sociaux. Il s'agit de mettre la France en position de tirer le meilleur parti des engagements déjà souscrits à l'égard de l'Europe et de favoriser, par de nouvelles propositions, la progression de la construction européenne.
- L'objectif central du plan est la reconquête progressive d'un haut niveau d'emploi en se fondant sur la compétitivité durable que procurent seules la formation des hommes et l'innovation scientifique et technique. Dans ce but, l'Etat contribuera à la recherche d'une croissance soutenue et non inflationniste, créatrice d'emplois. La société française, société d'économie mixte, utilisera en particulier toutes les ressources de son secteur public pour promouvoir cet objectif.
- Le plan tend aussi à renforcer la cohésion sociale en répondant aux besoins en matière de solidarité, d'éducation, de recherche, de développement urbain et d'aménagement du territoire.
- Cinq "grands chantiers" prioritaires ont été retenus :
- l'éducation et la formation, pour mieux assurer l'égalité des chances ;
- la recherche et la compétitivité, pour mieux valoriser nos atouts dans certains secteurs d'activité ;
- la solidarité, en renforçant les politiques de lutte contre l'exclusion et en consolidant notre système de protection sociale ;
- l'aménagement du territoire et la vie quotidienne, notamment dans le cadre des contrats de plan, afin d'assurer un développement plus équilibré du territoire national et de meilleures conditions de vie ;
- le service public, afin de mieux satisfaire les besoins des usagers et les aspirations des agents.
- Les commissions du plan continueront à se réunir jusqu'à l'été pour préciser les orientations et les modalités de leur mise en oeuvre.
- Enfin, le Gouvernement attend du débat au Parlement sur la loi de plan une mobilisation de l'ensemble des français autour d'objectifs définis en commun. C'est dans cet esprit qu'il conduira la discussion parlementaire.
- L'élaboration de ce plan de quatre ans a été conduite depuis l'été 1988 dans le double souci de préparer sans tarder la France aux échéances européennes et de respecter la tradition de concertation entre les pouvoirs publics et les partenaires économiques et sociaux, qui s'est manifestée au sein des commissions du plan et au Conseil économique et social.
- L'objet du plan est de définir les grandes priorités nationales qui orienteront l'action de l'Etat à moyen terme, de prévoir des marges de manoeuvre permettant de s'adapter à l'environnement international, d'assurer la cohérence des politiques publiques.
- Le plan facilite la prise de décisions par les acteurs économiques et sociaux. Il s'agit de mettre la France en position de tirer le meilleur parti des engagements déjà souscrits à l'égard de l'Europe et de favoriser, par de nouvelles propositions, la progression de la construction européenne.
- L'objectif central du plan est la reconquête progressive d'un haut niveau d'emploi en se fondant sur la compétitivité durable que procurent seules la formation des hommes et l'innovation scientifique et technique. Dans ce but, l'Etat contribuera à la recherche d'une croissance soutenue et non inflationniste, créatrice d'emplois. La société française, société d'économie mixte, utilisera en particulier toutes les ressources de son secteur public pour promouvoir cet objectif.
- Le plan tend aussi à renforcer la cohésion sociale en répondant aux besoins en matière de solidarité, d'éducation, de recherche, de développement urbain et d'aménagement du territoire.
- Cinq "grands chantiers" prioritaires ont été retenus :
- l'éducation et la formation, pour mieux assurer l'égalité des chances ;
- la recherche et la compétitivité, pour mieux valoriser nos atouts dans certains secteurs d'activité ;
- la solidarité, en renforçant les politiques de lutte contre l'exclusion et en consolidant notre système de protection sociale ;
- l'aménagement du territoire et la vie quotidienne, notamment dans le cadre des contrats de plan, afin d'assurer un développement plus équilibré du territoire national et de meilleures conditions de vie ;
- le service public, afin de mieux satisfaire les besoins des usagers et les aspirations des agents.
- Les commissions du plan continueront à se réunir jusqu'à l'été pour préciser les orientations et les modalités de leur mise en oeuvre.
- Enfin, le Gouvernement attend du débat au Parlement sur la loi de plan une mobilisation de l'ensemble des français autour d'objectifs définis en commun. C'est dans cet esprit qu'il conduira la discussion parlementaire.