Texte intégral
Le ministre de l'agriculture et de la forêt a présenté au Conseil des ministres une communication sur la politique suivie pour favoriser la compétitivité des industries agricoles et alimentaires françaises.
- Les entreprises agroalimentaires constituent un secteur essentiel de l'économie nationale. Plus de 4000 entreprises emploient au moins dix salariés et réalisent un chiffre d'affaires d'environ 570 milliards de francs en 1989 et une valeur ajoutée de 110 milliards de francs.
- Les exportations de produits agricoles et alimentaires croissent régulièrement et dégagent un solde commercial positif qui a approché 50 milliards de francs en 1989, ce qui représente une progression de l'ordre de 20 % par rapport à 1988.
- Les industries agroalimentaires bénéficient de la force de la production agricole et répondent aux préoccupations du Gouvernement en matière d'aménagement du territoire.
- Toutefois, à l'approche de l'achèvement du marché intérieur communautaire, ce secteur est encore parfois marqué par une faiblesse relative de la taille des entreprises et par une présence trop timide sur les produits de seconde transformation et sur les marchés étrangers.
- C'est pourquoi les orientations suivantes ont été retenues, dont certaines d'entre elles ont déjà été mises en oeuvre :
- les industries agricoles et alimentaires doivent pouvoir s'appuyer sur un secteur agricole fort et compétitif, notamment au travers les interprofessions et de liens plus étroits entre les coopératives et les autres industriels ;
- les restructurations en cours seront poursuivies, notamment dans le secteur de l'abattage et de la découpe de viande, dans lequel une concertation a été engagée entre organisations professionnelles, syndicats de salariés et administrations ; cette concertation débouchera sur un accord sur l'emploi et la formation en application de la loi du 2 août 1989 sur la prévention du licenciement ;
- les opérateurs financiers seront sensibilisés à l'importance du secteur agro alimentaire pour notre économie, afin de faciliter l'accès de ces entreprises au marché financier ;
- les secteurs de la production et de la distribution seront incités à établir des liens de coopération ;
- les initiatives de la profession dans le domaine de la normalisation et de la certification sont encouragées.
- Enfin, les programmes de recherche "Aliment 2002" et "Agriculture demain", décidés en 1989, ont été lancés dès le début de cette année.
- Les entreprises agroalimentaires constituent un secteur essentiel de l'économie nationale. Plus de 4000 entreprises emploient au moins dix salariés et réalisent un chiffre d'affaires d'environ 570 milliards de francs en 1989 et une valeur ajoutée de 110 milliards de francs.
- Les exportations de produits agricoles et alimentaires croissent régulièrement et dégagent un solde commercial positif qui a approché 50 milliards de francs en 1989, ce qui représente une progression de l'ordre de 20 % par rapport à 1988.
- Les industries agroalimentaires bénéficient de la force de la production agricole et répondent aux préoccupations du Gouvernement en matière d'aménagement du territoire.
- Toutefois, à l'approche de l'achèvement du marché intérieur communautaire, ce secteur est encore parfois marqué par une faiblesse relative de la taille des entreprises et par une présence trop timide sur les produits de seconde transformation et sur les marchés étrangers.
- C'est pourquoi les orientations suivantes ont été retenues, dont certaines d'entre elles ont déjà été mises en oeuvre :
- les industries agricoles et alimentaires doivent pouvoir s'appuyer sur un secteur agricole fort et compétitif, notamment au travers les interprofessions et de liens plus étroits entre les coopératives et les autres industriels ;
- les restructurations en cours seront poursuivies, notamment dans le secteur de l'abattage et de la découpe de viande, dans lequel une concertation a été engagée entre organisations professionnelles, syndicats de salariés et administrations ; cette concertation débouchera sur un accord sur l'emploi et la formation en application de la loi du 2 août 1989 sur la prévention du licenciement ;
- les opérateurs financiers seront sensibilisés à l'importance du secteur agro alimentaire pour notre économie, afin de faciliter l'accès de ces entreprises au marché financier ;
- les secteurs de la production et de la distribution seront incités à établir des liens de coopération ;
- les initiatives de la profession dans le domaine de la normalisation et de la certification sont encouragées.
- Enfin, les programmes de recherche "Aliment 2002" et "Agriculture demain", décidés en 1989, ont été lancés dès le début de cette année.