Texte intégral
Des efforts importants ont déjà été réalisés pour assurer la protection et la mise en valeur de notre patrimoine archéologique ; ils seront poursuivis.
- Le ministre de la culture a présenté au Conseil des ministres une communication sur l'action menée en faveur de l'archéologie.
- I - Depuis 1981, la situation de l'archéologie nationale a été améliorée dans quatre directions principales.
- 1 - Des moyens accrus et mieux répartis géographiquement : le nombre des agents des services archéologiques a doublé et les crédits d'intervention ont triplé.
- 2 - Trois secteurs ont fait l'objet d'efforts particuliers :
- l'archéologie urbaine a été développée : création d'un centre national à Tours, opérations de protection de grande envergure en milieu urbain (abords de la cathédrale de Saint-Denis, Marseille, Bordeaux, site du métro de Lyon) ;
- une carte archéologique informatisée a été mise en place, permettant de porter le nombre de sites inventoriés de 22000 en 1981 à 55000 en 1984 et de viser l'objectif de 100000 sites en 1988 ;
- une coopération entre institutions concernées par l'archéologie a été lancée.
- 3 - Deux importantes réformes de structure ont été réalisées : le conseil supérieur de la recherche archéologique a été réformé et sera installé aujourd'hui même ; la mise en place de commissions régionales du patrimoine historique, archéologique et ethnologique permettra de consulter tous les partenaires intéressés sur la prospection, l'inventaire, la recherche et la mise en valeur des sites archéologiques.
- 4 - L'archéologie a été largement ouverte au public : meilleure présentation des sites, rénovation et promotion des musées nationaux et des musées de province.
- II - Les actions nouvelles s'orienteront autour de trois axes prioritaires.
- 1 - Une meilleure utilisation des dispositions susceptibles de favoriser la préservation des sites archéologiques : recours à la loi de 1913 sur les monuments historiques, avis préalable du directeur régional des antiquités pour les travaux importants affectant le sous-sol dans les zones riches en vestiges.
- 2 - Le développement de la recherche archéologique : sa programmation sera articulée autour de quelques grandes opérations ayant un effet d'entraînement (sites du grand Louvre ou de Bibracte sur le Mont Beuvray) ; l'archéométrie sera développée.
- 3 - Un effort accru de présentation des sites au public : dans chaque région, ouverture au public d'au moins un site préhistorique ou historique ; publication systématique de guides de sites ; présentation en 1988, à Paris, puis dans les régions, d'une grande exposition nationale consacrée à 25 ans d'archéologie nationale.
- Enfin, pour mieux dessiner le futur visage de l'archéologie française, Monsieur Christian Goudineau, professeur au Collège de France, responsable du nouveau conseil supérieur de la recherche archéologique, est chargé par le Premier ministre d'établir un rapport sur l'évolution souhaitable de cette discipline.
- Le ministre de la culture a présenté au Conseil des ministres une communication sur l'action menée en faveur de l'archéologie.
- I - Depuis 1981, la situation de l'archéologie nationale a été améliorée dans quatre directions principales.
- 1 - Des moyens accrus et mieux répartis géographiquement : le nombre des agents des services archéologiques a doublé et les crédits d'intervention ont triplé.
- 2 - Trois secteurs ont fait l'objet d'efforts particuliers :
- l'archéologie urbaine a été développée : création d'un centre national à Tours, opérations de protection de grande envergure en milieu urbain (abords de la cathédrale de Saint-Denis, Marseille, Bordeaux, site du métro de Lyon) ;
- une carte archéologique informatisée a été mise en place, permettant de porter le nombre de sites inventoriés de 22000 en 1981 à 55000 en 1984 et de viser l'objectif de 100000 sites en 1988 ;
- une coopération entre institutions concernées par l'archéologie a été lancée.
- 3 - Deux importantes réformes de structure ont été réalisées : le conseil supérieur de la recherche archéologique a été réformé et sera installé aujourd'hui même ; la mise en place de commissions régionales du patrimoine historique, archéologique et ethnologique permettra de consulter tous les partenaires intéressés sur la prospection, l'inventaire, la recherche et la mise en valeur des sites archéologiques.
- 4 - L'archéologie a été largement ouverte au public : meilleure présentation des sites, rénovation et promotion des musées nationaux et des musées de province.
- II - Les actions nouvelles s'orienteront autour de trois axes prioritaires.
- 1 - Une meilleure utilisation des dispositions susceptibles de favoriser la préservation des sites archéologiques : recours à la loi de 1913 sur les monuments historiques, avis préalable du directeur régional des antiquités pour les travaux importants affectant le sous-sol dans les zones riches en vestiges.
- 2 - Le développement de la recherche archéologique : sa programmation sera articulée autour de quelques grandes opérations ayant un effet d'entraînement (sites du grand Louvre ou de Bibracte sur le Mont Beuvray) ; l'archéométrie sera développée.
- 3 - Un effort accru de présentation des sites au public : dans chaque région, ouverture au public d'au moins un site préhistorique ou historique ; publication systématique de guides de sites ; présentation en 1988, à Paris, puis dans les régions, d'une grande exposition nationale consacrée à 25 ans d'archéologie nationale.
- Enfin, pour mieux dessiner le futur visage de l'archéologie française, Monsieur Christian Goudineau, professeur au Collège de France, responsable du nouveau conseil supérieur de la recherche archéologique, est chargé par le Premier ministre d'établir un rapport sur l'évolution souhaitable de cette discipline.