Texte intégral
Le ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports et le secrétaire d'Etat auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle, chargé de la formation professionnelle ont présenté une communication sur la formation des ingénieurs.
- La France ne forme pas assez d'ingénieurs. Il n'a été délivré l'an dernier que 15000 diplômes d'ingénieurs et 4500 diplômes d'études supérieures spécialisées et maîtrises de science et technique. Seulement 5 % ont été acquis par la voie de la formation professionnelle continue.
- Si ces chiffres traduisent une augmentation de 40 % du nombre des diplômés en dix ans, l'effort de formation des ingénieurs n'est pas à la mesure des besoins des entreprises et la diversité des formations demeure insuffisante.
- Le Président de la République a demandé que le nombre des places offertes chaque année dans les établissements de formation des ingénieurs double en quatre ans. Pour atteindre cet objectif, les décisions suivantes sont prises.
- 1 - La formation des ingénieurs dans les écoles et les universités
- Les écoles, quel que soit le ministère dont elles dépendent, et les universités participeront toutes à la poursuite de cet objectif. Une cinquième école des mines sera créée en 1991 à Nantes. De nouveaux centres régionaux de l'école nationale supérieure des arts et métiers seront également installés.
- Les effectifs des écoles relevant des ministères des télécommunications et de l'équipement doubleront en quatre ans. Ceux des écoles qui dépendent du ministère de l'industrie croîtront de 50 % ; ceux des écoles qui relèvent de l'agriculture de 33 % et ceux de l'école polytechnique de 25 %.
- 2 - Les formations universitaires à contenu technologique et à vocation professionnelle
- Les formations aux titres universitaires scientifiques et techniques complètent les formations d'ingénieur. Cette complémentarité sera développée par la mise en place de maîtrises et de diplômes d'études approfondies en ingénierie.
- 3 - Les nouvelles formations d'ingénieur
- Une nouvelle filière de formation professionnelle a été ouverte dès la rentrée de 1990, pour laquelle six projets ont déjà été agréés. Mieux orientée vers la vie des entreprises comme vers les problèmes de production, elle associe étroitement les entreprises à la formation, sur la base de conventions conclues entre les entreprises ou leurs groupements et les établissements d'enseignement supérieur habilités à délivrer le titre d'ingénieur.
- La plus grande partie des personnes formées seront des salariés bénéficiant de la formation professionnel continue. Cette filière devra être ouverte à 4000 personnes en 1993, dont 2400 au titre de la formation continue.
- L'Etat apportera son concours financier au développement de ces nouvelles formations. Sa contribution, qui s'élèvera à 100 millions de francs en 1991, prendra trois formes : la prise en charge d'une partie du coût de la formation supporté par les entreprises, une priorité étant accordée aux petites et moyennes entreprises ; la prise en charge d'une partie du coût du congé individuel de formation pour les salariés suivant cette formation à titre individuel ; une contribution aux charges supportées par les établissements d'enseignement pour lancer cette innovation ainsi qu'aux dépenses d'évaluation du dispositif.
- Au total, alors que les formations d'ingénieur ont accueilli en 1989 moins de 14000 étudiants débutant leurs études, elles en accueilleront 27000 à la rentrée de 1993.
- La France ne forme pas assez d'ingénieurs. Il n'a été délivré l'an dernier que 15000 diplômes d'ingénieurs et 4500 diplômes d'études supérieures spécialisées et maîtrises de science et technique. Seulement 5 % ont été acquis par la voie de la formation professionnelle continue.
- Si ces chiffres traduisent une augmentation de 40 % du nombre des diplômés en dix ans, l'effort de formation des ingénieurs n'est pas à la mesure des besoins des entreprises et la diversité des formations demeure insuffisante.
- Le Président de la République a demandé que le nombre des places offertes chaque année dans les établissements de formation des ingénieurs double en quatre ans. Pour atteindre cet objectif, les décisions suivantes sont prises.
- 1 - La formation des ingénieurs dans les écoles et les universités
- Les écoles, quel que soit le ministère dont elles dépendent, et les universités participeront toutes à la poursuite de cet objectif. Une cinquième école des mines sera créée en 1991 à Nantes. De nouveaux centres régionaux de l'école nationale supérieure des arts et métiers seront également installés.
- Les effectifs des écoles relevant des ministères des télécommunications et de l'équipement doubleront en quatre ans. Ceux des écoles qui dépendent du ministère de l'industrie croîtront de 50 % ; ceux des écoles qui relèvent de l'agriculture de 33 % et ceux de l'école polytechnique de 25 %.
- 2 - Les formations universitaires à contenu technologique et à vocation professionnelle
- Les formations aux titres universitaires scientifiques et techniques complètent les formations d'ingénieur. Cette complémentarité sera développée par la mise en place de maîtrises et de diplômes d'études approfondies en ingénierie.
- 3 - Les nouvelles formations d'ingénieur
- Une nouvelle filière de formation professionnelle a été ouverte dès la rentrée de 1990, pour laquelle six projets ont déjà été agréés. Mieux orientée vers la vie des entreprises comme vers les problèmes de production, elle associe étroitement les entreprises à la formation, sur la base de conventions conclues entre les entreprises ou leurs groupements et les établissements d'enseignement supérieur habilités à délivrer le titre d'ingénieur.
- La plus grande partie des personnes formées seront des salariés bénéficiant de la formation professionnel continue. Cette filière devra être ouverte à 4000 personnes en 1993, dont 2400 au titre de la formation continue.
- L'Etat apportera son concours financier au développement de ces nouvelles formations. Sa contribution, qui s'élèvera à 100 millions de francs en 1991, prendra trois formes : la prise en charge d'une partie du coût de la formation supporté par les entreprises, une priorité étant accordée aux petites et moyennes entreprises ; la prise en charge d'une partie du coût du congé individuel de formation pour les salariés suivant cette formation à titre individuel ; une contribution aux charges supportées par les établissements d'enseignement pour lancer cette innovation ainsi qu'aux dépenses d'évaluation du dispositif.
- Au total, alors que les formations d'ingénieur ont accueilli en 1989 moins de 14000 étudiants débutant leurs études, elles en accueilleront 27000 à la rentrée de 1993.