Texte intégral
Le ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports a présenté une communication sur la recherche universitaire.
- La politique de recherche universitaire est un élément important de la rénovation de l'enseignement supérieur. Les moyens qui lui ont été consacrés dans le cadre du budget civil de recherche et de développement ont progressé de plus de 20 % depuis 1988 pour atteindre, en 1991, plus de 2 milliards de francs.
- Les orientations suivantes ont été retenues.
- 1 - La priorité à la formation.
- L'effort engagé depuis 1989 pour doubler le nombre des titres de docteur délivrés chaque année sera poursuivi grâce au doublement du nombre des allocations de recherche.
- Pour assurer la formation à l'enseignement supérieur des futurs enseignants-chercheurs, 1500 monitorats ont été organisés au cours de chacune des années 1989 et 1990. Cet effort sera maintenu dans les années à venir.
- Pour mieux encadrer les futurs docteurs, une carte des formations doctorales sera établie, des écoles doctorales seront créées et les chercheurs appartenant aux grands organismes de recherche seront incités à exercer leur activité au sein de l'enseignement supérieur.
- Un accent particulier sera mis sur la recherche dans le domaine de l'éducation, indispensable à la formation des maîtres et à la rénovation des programmes, et sur l'accueil des étudiants déjà titulaires d'un doctorat, en particulier ceux qui viennent d'Europe centrale et orientale.
- 2 - L'égalité des chances.
- Il s'agit d'établir une plus grande égalité entre équipes de recherche et entre disciplines.
- Le programme "jeunes équipes", lancé en 1990 pour aider les nouvelles équipes de recherche, sera poursuivi. 400 équipes de recherche devraient en bénéficier à terme. Les sciences humaines ont obtenu une plus large part des allocations de recherche et des crédits distribués dans le cadre des contrats passés entre l'Etat et les universités. Les centres de recherche universitaire de province seront soutenus par l'action conjointe du ministère de l'éducation nationale, du ministère de la recherche et de la technologie et du centre national de la recherche scientifique.
- La création, en 1990, de la prime d'encadrement doctoral et de recherche a permis de revaloriser la carrière des enseignants-chercheurs. Près de 5000 en ont déjà bénéficié.
- Un institut universitaire de France, qui sera prochainement créé, permettra aux meilleurs enseignants-chercheurs de mieux se consacrer à leurs activités de recherche et d'encadrement doctoral par un allègement de leur charge d'enseignement.
- 3 - L'évaluation.
- La politique de recherche universitaire fait l'objet d'une évaluation par un comité scientifique composé pour moitié de membres appartenant à d'autres Etats européens.
- La préparation des contrats conclus entre l'Etat et les universités pour la répartition des crédits est précédée par une évaluation des projets de recherche qui incombe, à des groupes d'experts.
- La politique de recherche universitaire est un élément important de la rénovation de l'enseignement supérieur. Les moyens qui lui ont été consacrés dans le cadre du budget civil de recherche et de développement ont progressé de plus de 20 % depuis 1988 pour atteindre, en 1991, plus de 2 milliards de francs.
- Les orientations suivantes ont été retenues.
- 1 - La priorité à la formation.
- L'effort engagé depuis 1989 pour doubler le nombre des titres de docteur délivrés chaque année sera poursuivi grâce au doublement du nombre des allocations de recherche.
- Pour assurer la formation à l'enseignement supérieur des futurs enseignants-chercheurs, 1500 monitorats ont été organisés au cours de chacune des années 1989 et 1990. Cet effort sera maintenu dans les années à venir.
- Pour mieux encadrer les futurs docteurs, une carte des formations doctorales sera établie, des écoles doctorales seront créées et les chercheurs appartenant aux grands organismes de recherche seront incités à exercer leur activité au sein de l'enseignement supérieur.
- Un accent particulier sera mis sur la recherche dans le domaine de l'éducation, indispensable à la formation des maîtres et à la rénovation des programmes, et sur l'accueil des étudiants déjà titulaires d'un doctorat, en particulier ceux qui viennent d'Europe centrale et orientale.
- 2 - L'égalité des chances.
- Il s'agit d'établir une plus grande égalité entre équipes de recherche et entre disciplines.
- Le programme "jeunes équipes", lancé en 1990 pour aider les nouvelles équipes de recherche, sera poursuivi. 400 équipes de recherche devraient en bénéficier à terme. Les sciences humaines ont obtenu une plus large part des allocations de recherche et des crédits distribués dans le cadre des contrats passés entre l'Etat et les universités. Les centres de recherche universitaire de province seront soutenus par l'action conjointe du ministère de l'éducation nationale, du ministère de la recherche et de la technologie et du centre national de la recherche scientifique.
- La création, en 1990, de la prime d'encadrement doctoral et de recherche a permis de revaloriser la carrière des enseignants-chercheurs. Près de 5000 en ont déjà bénéficié.
- Un institut universitaire de France, qui sera prochainement créé, permettra aux meilleurs enseignants-chercheurs de mieux se consacrer à leurs activités de recherche et d'encadrement doctoral par un allègement de leur charge d'enseignement.
- 3 - L'évaluation.
- La politique de recherche universitaire fait l'objet d'une évaluation par un comité scientifique composé pour moitié de membres appartenant à d'autres Etats européens.
- La préparation des contrats conclus entre l'Etat et les universités pour la répartition des crédits est précédée par une évaluation des projets de recherche qui incombe, à des groupes d'experts.