Texte intégral
Le ministre délégué à la santé a présenté une communication sur les services d'urgence dans les hôpitaux.
- La qualité des soins dispensés par les services hospitaliers d'urgence doit être améliorée. Une commission nationale de restructuration des urgences a fait un certain nombre de propositions en ce sens. Un plan d'actions a été adopté en conséquence.
- 1 - Seuls les services présentant les garanties techniques et sanitaires qui seront fixées par la réglementation pourront dispenser des soins d'urgence.
- Les services d'urgence seront de deux types : les antennes d'accueil et d'orientation, qui assureront un service de proximité ; les services d'accueil des urgences proprement dits, qui disposeront des moyens les plus lourds et vers lesquels les cas les plus difficiles seront dirigés.
- 2 - Le nombre des médecins affectés aux services d'accueil des urgences sera accru. Un crédit de 200 millions de francs est prévu en 1994 pour procéder aux recrutements nécessaires.
- 3 - Chaque année, l'organisation et le fonctionnement des services d'urgence feront l'objet d'une évaluation à l'échelon régional. Un bilan national sera rendu public.
- 4 - Une expérience visant à faire dépendre les moyens financiers affectés aux services d'urgence de leur niveau d'activité sera engagée dans certains hôpitaux en 1994. Le but est d'allouer plus justement qu'aujourd'hui les moyens consacrés aux urgences.
- Des études complémentaires porteront sur les conditions dans lesquelles il peut être répondu aux besoins des personnes âgées et à ceux des personnes démunies, souvent orientées vers les services d'urgence de manière inappropriée.
- Une mission a en outre été confiée à un professeur de médecin en vue d'améliorer l'articulation entre les services d'aide médicale urgente et les hôpitaux.
- Une campagne d'information permettra d'éclairer le public sur les raisons d'etre de cette réorganisation et de l'inciter à mieux utiliser le réseau d'accueil des urgences.
- La qualité des soins dispensés par les services hospitaliers d'urgence doit être améliorée. Une commission nationale de restructuration des urgences a fait un certain nombre de propositions en ce sens. Un plan d'actions a été adopté en conséquence.
- 1 - Seuls les services présentant les garanties techniques et sanitaires qui seront fixées par la réglementation pourront dispenser des soins d'urgence.
- Les services d'urgence seront de deux types : les antennes d'accueil et d'orientation, qui assureront un service de proximité ; les services d'accueil des urgences proprement dits, qui disposeront des moyens les plus lourds et vers lesquels les cas les plus difficiles seront dirigés.
- 2 - Le nombre des médecins affectés aux services d'accueil des urgences sera accru. Un crédit de 200 millions de francs est prévu en 1994 pour procéder aux recrutements nécessaires.
- 3 - Chaque année, l'organisation et le fonctionnement des services d'urgence feront l'objet d'une évaluation à l'échelon régional. Un bilan national sera rendu public.
- 4 - Une expérience visant à faire dépendre les moyens financiers affectés aux services d'urgence de leur niveau d'activité sera engagée dans certains hôpitaux en 1994. Le but est d'allouer plus justement qu'aujourd'hui les moyens consacrés aux urgences.
- Des études complémentaires porteront sur les conditions dans lesquelles il peut être répondu aux besoins des personnes âgées et à ceux des personnes démunies, souvent orientées vers les services d'urgence de manière inappropriée.
- Une mission a en outre été confiée à un professeur de médecin en vue d'améliorer l'articulation entre les services d'aide médicale urgente et les hôpitaux.
- Une campagne d'information permettra d'éclairer le public sur les raisons d'etre de cette réorganisation et de l'inciter à mieux utiliser le réseau d'accueil des urgences.