Texte intégral
Une politique globale, des moyens renforcés, des résultats encourageants.
- Le ministre de l'intérieur et de la décentralisation a présenté au Conseil des ministres une communication sur le bilan des mesures arrêtées par le Gouvernement depuis cinq ans en faveur de la sécurité des personnes et des biens.
- Le Gouvernement a engagé dans ce domaine une politique globale fondée sur la complémentarité des actions de prévention, de répression et d'aide aux victimes.
- Pour mener cette politique, les moyens de la police et de la gendarmerie ont été considérablement renforcés :
- les effectifs de la police ont été accrus de 10000 personnes ; leur formation a été améliorée, notamment en faveur des gardiens de la paix pour lesquels elle est passée de 5 à 8 mois ;
- le plan quinquennal de modernisation de la police porte à 15 milliards de francs les crédits d'équipement et de fonctionnement (hors personnel) pour la période 1986-1990, soit une progression de 50 % par rapport à la tendance des années antérieures.
- La première phase du plan, prévue pour l'année 1986, est d'ores et déjà fortement engagée : elle porte notamment sur l'achat de matériels (2730 véhicules, 328 motos, près de 2000 postes radio, 312 terminaux d'ordinateurs, 15700 armes de poing) et sur le lancement de 160 opérations immobilières (hôtels de police et commissariats).
- Les effectifs de la gendarmerie ont augmenté de 8,5 %, ce qui a permis de créer de nouvelles brigades et de renforcer les brigades existantes. Parallèlement, le nombre des gendarmes auxiliaires a progressé de 82,5 %. Dans le même temps, la modernisation de l'équipement de la gendarmerie, prévue par les lois de programmation militaire, se poursuit avec la mise en place des programmes SAPHIR (consultation informatisée des fichiers de recherche criminelle) et RUBIS (réseau informatisé de communication radio).
- Les statistiques sur la délinquance et la criminalité, qui comptabilisent sur une base inchangée depuis plus de dix ans les faits recensés par l'ensemble des services de police et de gendarmerie, font apparaître l'efficacité de l'action ainsi engagée.
- Après une hausse moyenne de 10 % par an de 1972 à 1982, le nombre de délits et de crimes n'a progressé que de 4,4 % en 1983, de 3,3 % en 1984 et il a baissé de 2,78 % en 1985. Le Gouvernement entend poursuivre l'action qu'il a entreprise en ce sens. Il s'assigne notamment pour priorités la lutte contre le trafic de drogue, la répression tant du banditisme organisé que de la petite délinquance et l'action anti-terroriste. Cette politique ambitieuse passe par la mise en oeuvre efficace du plan de modernisation et par une coopération internationale à laquelle la France apporte un concours décisif.
- Le ministre de l'intérieur et de la décentralisation a présenté au Conseil des ministres une communication sur le bilan des mesures arrêtées par le Gouvernement depuis cinq ans en faveur de la sécurité des personnes et des biens.
- Le Gouvernement a engagé dans ce domaine une politique globale fondée sur la complémentarité des actions de prévention, de répression et d'aide aux victimes.
- Pour mener cette politique, les moyens de la police et de la gendarmerie ont été considérablement renforcés :
- les effectifs de la police ont été accrus de 10000 personnes ; leur formation a été améliorée, notamment en faveur des gardiens de la paix pour lesquels elle est passée de 5 à 8 mois ;
- le plan quinquennal de modernisation de la police porte à 15 milliards de francs les crédits d'équipement et de fonctionnement (hors personnel) pour la période 1986-1990, soit une progression de 50 % par rapport à la tendance des années antérieures.
- La première phase du plan, prévue pour l'année 1986, est d'ores et déjà fortement engagée : elle porte notamment sur l'achat de matériels (2730 véhicules, 328 motos, près de 2000 postes radio, 312 terminaux d'ordinateurs, 15700 armes de poing) et sur le lancement de 160 opérations immobilières (hôtels de police et commissariats).
- Les effectifs de la gendarmerie ont augmenté de 8,5 %, ce qui a permis de créer de nouvelles brigades et de renforcer les brigades existantes. Parallèlement, le nombre des gendarmes auxiliaires a progressé de 82,5 %. Dans le même temps, la modernisation de l'équipement de la gendarmerie, prévue par les lois de programmation militaire, se poursuit avec la mise en place des programmes SAPHIR (consultation informatisée des fichiers de recherche criminelle) et RUBIS (réseau informatisé de communication radio).
- Les statistiques sur la délinquance et la criminalité, qui comptabilisent sur une base inchangée depuis plus de dix ans les faits recensés par l'ensemble des services de police et de gendarmerie, font apparaître l'efficacité de l'action ainsi engagée.
- Après une hausse moyenne de 10 % par an de 1972 à 1982, le nombre de délits et de crimes n'a progressé que de 4,4 % en 1983, de 3,3 % en 1984 et il a baissé de 2,78 % en 1985. Le Gouvernement entend poursuivre l'action qu'il a entreprise en ce sens. Il s'assigne notamment pour priorités la lutte contre le trafic de drogue, la répression tant du banditisme organisé que de la petite délinquance et l'action anti-terroriste. Cette politique ambitieuse passe par la mise en oeuvre efficace du plan de modernisation et par une coopération internationale à laquelle la France apporte un concours décisif.