Texte intégral
Le ministre délégué à la ville a présenté une communication sur l'opération ville-vie-vacances.
Ce dispositif de prévention de la délinquance, qui fait intervenir neuf ministères, permet aux jeunes âgés de 11 à 18 ans, résidant en priorité dans les quartiers populaires, de bénéficier d'une gamme variée d'activités pendant l'ensemble des congés scolaires.
En 2000, 13 000 opérations se sont déroulées dans l'ensemble des départements pendant les vacances scolaires, bénéficiant à 800 000 jeunes. Les activités proposées, qui se déroulent pour moitié dans la ville de résidence des jeunes, ont principalement concerné le sport, la culture, les animations de quartier et les chantiers d'intérêt collectif. Les responsables de ces activités sont majoritairement issus des villes et des associations. L'année 2000 a été caractérisée par une implication plus marquée des services de l'Etat (police, gendarmerie, éducateurs du ministère de la justice).
Pour 2001, une attention toute particulière sera portée au contenu éducatif des actions proposées : éducation à la citoyenneté, solidarité locale ou internationale, responsabilisation par des tâches d'organisation et de réalisation, chantiers consacrés à la protection de l'environnement et du patrimoine. Cette approche s'articule autour de cinq priorités :
- réserver en priorité le bénéfice de ce dispositif aux jeunes les plus en difficulté ;
- accroître la participation des jeunes filles, grâce à un travail d'information en direction des familles et à un renforcement de l'encadrement féminin ;
- améliorer la qualité de l'encadrement en consacrant 10% des crédits à des actions de formation des cadres ;
- accorder une place plus importante aux mineurs et aux jeunes majeurs placés sous main de justice, prévenus ou condamnés ;
- développer les plans d'accueil des jeunes dans les communes touristiques, qui permettent de prévenir efficacement les phénomènes d'exclusion des jeunes et de garantir un bon déroulement des séjours.
Pour mettre en uvre ces priorités, l'Etat consacre des moyens en forte augmentation à l'opération ville-vie-vacances : 123 millions de francs en 2001, soit 33% d'augmentation par rapport à 2000.
Ces nouvelles priorités, et ces moyens supplémentaires, permettront à ce dispositif largement reconnu et apprécié de contribuer encore davantage à l'insertion des jeunes.
Ce dispositif de prévention de la délinquance, qui fait intervenir neuf ministères, permet aux jeunes âgés de 11 à 18 ans, résidant en priorité dans les quartiers populaires, de bénéficier d'une gamme variée d'activités pendant l'ensemble des congés scolaires.
En 2000, 13 000 opérations se sont déroulées dans l'ensemble des départements pendant les vacances scolaires, bénéficiant à 800 000 jeunes. Les activités proposées, qui se déroulent pour moitié dans la ville de résidence des jeunes, ont principalement concerné le sport, la culture, les animations de quartier et les chantiers d'intérêt collectif. Les responsables de ces activités sont majoritairement issus des villes et des associations. L'année 2000 a été caractérisée par une implication plus marquée des services de l'Etat (police, gendarmerie, éducateurs du ministère de la justice).
Pour 2001, une attention toute particulière sera portée au contenu éducatif des actions proposées : éducation à la citoyenneté, solidarité locale ou internationale, responsabilisation par des tâches d'organisation et de réalisation, chantiers consacrés à la protection de l'environnement et du patrimoine. Cette approche s'articule autour de cinq priorités :
- réserver en priorité le bénéfice de ce dispositif aux jeunes les plus en difficulté ;
- accroître la participation des jeunes filles, grâce à un travail d'information en direction des familles et à un renforcement de l'encadrement féminin ;
- améliorer la qualité de l'encadrement en consacrant 10% des crédits à des actions de formation des cadres ;
- accorder une place plus importante aux mineurs et aux jeunes majeurs placés sous main de justice, prévenus ou condamnés ;
- développer les plans d'accueil des jeunes dans les communes touristiques, qui permettent de prévenir efficacement les phénomènes d'exclusion des jeunes et de garantir un bon déroulement des séjours.
Pour mettre en uvre ces priorités, l'Etat consacre des moyens en forte augmentation à l'opération ville-vie-vacances : 123 millions de francs en 2001, soit 33% d'augmentation par rapport à 2000.
Ces nouvelles priorités, et ces moyens supplémentaires, permettront à ce dispositif largement reconnu et apprécié de contribuer encore davantage à l'insertion des jeunes.