Texte intégral
Le ministre de l'agriculture et de la pêche a présenté une communication sur l'agriculture et la protection de l'environnement.
Des règles communautaires, mises en oeuvre par chaque État membre, permettent d'inciter les agriculteurs à appliquer des méthodes de production protectrices de l'environnement.
Les mesures prises par la France dans ce cadre et en partie financées par des crédits communautaires sont notamment les suivantes :
- octroi d'une prime au maintien des systèmes d'élevage extensifs, dite " prime à l'herbe " permettant de freiner la diminution des herbages et la dégradation correspondante des paysages. Cette prime concerne prés de 100000 éleveurs et 5,5 millions d'hectares ;
- incitations financières à l'agriculture biologique. Les crédits consacrés en 1998 à ces incitations sont quadruplés avec pour objectif d'intéresser, à terme, 25000 agriculteurs (contre 4000 aujourd'hui) couvrant 1 million d'hectares (contre 120000) ;
- financement de projets locaux ayant pour objectif le maintien des paysages ruraux et de la qualité des eaux dans les secteurs de biotopes rares, l'organisation et la gestion de l'espace rural dans les zones rendues fragiles par l'abandon de l'agriculture ou encore la lutte contre l'érosion.
En outre, l'élaboration de plans de développement durable, aujourd'hui expérimentale, sera développée.
Des règles communautaires, mises en oeuvre par chaque État membre, permettent d'inciter les agriculteurs à appliquer des méthodes de production protectrices de l'environnement.
Les mesures prises par la France dans ce cadre et en partie financées par des crédits communautaires sont notamment les suivantes :
- octroi d'une prime au maintien des systèmes d'élevage extensifs, dite " prime à l'herbe " permettant de freiner la diminution des herbages et la dégradation correspondante des paysages. Cette prime concerne prés de 100000 éleveurs et 5,5 millions d'hectares ;
- incitations financières à l'agriculture biologique. Les crédits consacrés en 1998 à ces incitations sont quadruplés avec pour objectif d'intéresser, à terme, 25000 agriculteurs (contre 4000 aujourd'hui) couvrant 1 million d'hectares (contre 120000) ;
- financement de projets locaux ayant pour objectif le maintien des paysages ruraux et de la qualité des eaux dans les secteurs de biotopes rares, l'organisation et la gestion de l'espace rural dans les zones rendues fragiles par l'abandon de l'agriculture ou encore la lutte contre l'érosion.
En outre, l'élaboration de plans de développement durable, aujourd'hui expérimentale, sera développée.