Texte intégral
La secrétaire d'Etat à la lutte contre la précarité et l'exclusion a présenté une communication sur le dispositif expérimental " enfants des rues ".
Depuis près de deux ans, un phénomène nouveau est apparu dans nos villes, se traduisant par la présence de mineurs, majoritairement d'origine étrangère, vivant dans la rue. Ces mineurs en rupture de lien familial sont, le plus souvent, la proie de réseaux liés à la délinquance ou la criminalité organisées. Condamnés à l'errance, ils alimentent le travail au noir, la prostitution et la petite délinquance.
Pour protéger ces enfants, qui sont des victimes, le Gouvernement met en place un dispositif expérimental destiné à assurer l'accueil et la prise en charge de ces mineurs. Ce dispositif, mis en place dans un premier temps à Paris, permettra d'aller à la rencontre de ces mineurs isolés et de leur proposer une orientation en libre adhésion vers des structures d'accueil afin d'y accomplir un travail social, psychologique et sanitaire et d'élaborer un projet d'avenir.
L'animation de ce dispositif est assurée par les services déconcentrés de l'Etat, les collectivités locales, les associations et les Etats dont les enfants sont souvent originaires.
Un premier partenariat a été engagé avec la Roumanie. Il s'est concrétisé le 30 août dernier par la signature d'un mémorandum d'entente, préalable à un accord intergouvernemental qui devrait être signé début octobre à Paris.
Depuis près de deux ans, un phénomène nouveau est apparu dans nos villes, se traduisant par la présence de mineurs, majoritairement d'origine étrangère, vivant dans la rue. Ces mineurs en rupture de lien familial sont, le plus souvent, la proie de réseaux liés à la délinquance ou la criminalité organisées. Condamnés à l'errance, ils alimentent le travail au noir, la prostitution et la petite délinquance.
Pour protéger ces enfants, qui sont des victimes, le Gouvernement met en place un dispositif expérimental destiné à assurer l'accueil et la prise en charge de ces mineurs. Ce dispositif, mis en place dans un premier temps à Paris, permettra d'aller à la rencontre de ces mineurs isolés et de leur proposer une orientation en libre adhésion vers des structures d'accueil afin d'y accomplir un travail social, psychologique et sanitaire et d'élaborer un projet d'avenir.
L'animation de ce dispositif est assurée par les services déconcentrés de l'Etat, les collectivités locales, les associations et les Etats dont les enfants sont souvent originaires.
Un premier partenariat a été engagé avec la Roumanie. Il s'est concrétisé le 30 août dernier par la signature d'un mémorandum d'entente, préalable à un accord intergouvernemental qui devrait être signé début octobre à Paris.