Déclaration de M. Alain Juppé, Premier ministre, sur la politique de l'emploi, notamment les guichets uniques "initiative emploi" et sur les mesures en faveur de la Haute-Loire, Le Puy le 18 septembre 1995.

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Circonstance : Deplacement d'Alain Juppé en Haute-Loire. Inauguration du Centre multimédia, Le Puy le 18 septembre 1995

Texte intégral

Monsieur le Président, Messieurs les parlementaires, Monsieur le Préfet, Mesdames et Messieurs les élus, Mesdames et Messieurs, pour moi aussi, Monsieur le Président, c'est un moment d'émotion que d'être ici au Centre de Ressources Jean Paquet, et au cur de ce Centre, dans la salle Bernard Jeanne. Deux noms et deux personnalités qui ont marqué l'histoire de l'artisanat au niveau national et au niveau départemental. Et je salue avec respect leurs épouses.
J'ai eu moi aussi le privilège d'entendre Jean Paquet me parler de l'artisanat. Je n'oublierai pas l'ardeur qu'il mettait et la force de conviction communicative qui était la sienne. Je crois que l'un de ceux qui a le mieux rendu hommage à Jean Paquet, c'est tout simplement le Président de la République, et je le cite :
"Il était le combattant inlassable d'une certaine idée de la France, travailleuse, entreprenante et équilibrée. Son intégrité, sa ténacité, sa haute compétence et son dévouement infatigable faisaient de lui un homme unaniment respecté".
Aussi, au-delà de l'émotion, je suis heureux d'être ici en Haute-Loire, bien que le soleil ne soit pas de la partie, mais je me sens bien au milieu de mes amis, au premier rang desquels Jacques Barrot, dont j'apprécie chaque jour davantage au Gouvernement l'expérience, la loyauté et la ténacité. Et c'est grâce à lui qu'un certain nombre d'initiatives que j'ai lancées ont pu être d'ores et déjà concrétisées.
Je salue aussi un ami de Madame Bouteron qui va beaucoup nous aider, dans le cadre de la Commission Fauroux notamment, à réfléchir à l'avenir de notre système éducatif. Et bien sûr, je suis heureux d'être au Puy, en compagnie de Serge Monnier qui a bien voulu m'accueillir tout à l'heure dans sa mairie.
Heureux enfin d'être dans ce Centre tout neuf, symbole du dynamisme de votre ville, de vos métiers, du district, du département de la Haute-Loire tout entier.
Ce Centre multimédia a été voulu par les partenaires locaux. En premier lieu, par la Chambre des Métiers. L'État l'a soutenu financièrement. Et ce que je vois aujourd'hui me montre que c'était un bon investissement. Tout le monde s'y est mis, vous l'avez dit, y compris l'Europe. Il m'arrive souvent de faire remarquer quand on parle des fonds européens que 20 % de ces fonds européens viennent de la cassette nationale. Il faut tout de même le rappeler de temps en temps.
Je sais ce que l'initiative de ce type requiert d'effort et de persévérance. Je tiens donc à féliciter très chaleureusement tous ceux qui, à un titre ou un autre, ont contribué à sa réalisation. En ayant doté des outils les plus modernes, en ayant installé, j'y reviendrai, un guichet unique "initiative-emploi", vous vous situez au cur de ce qui est la priorité des priorités du Gouvernement, - je le rappelais tout à l'heure à la mairie du Puy -, à savoir, la bataille pour l'emploi.
Cette bataille, nous ne la gagnerons - et il faut la gagner - que si nous sommes offensifs. Il ne faut pas rester sur la défensive, il faut être plus que jamais attentif aux évolutions de l'économie mondiale, aux progrès de la technologie, aux nouvelles formes du savoir. Notre économie est ouverte sur l'Europe et sur le Monde, c'est un fait. Et nous ne changerons rien. Je crois que ce serait une grave erreur que de chercher à y changer quelque chose.
Les effets de la compétition internationale se font sentir partout, partout de manière brutale et, à ce moment-là, il nous incombe de faire respecter les règles d'un jeu loyal. Vous savez que nous nous y sommes attachés, notamment en 1993-1994 lorsqu'on a discuté des nouvelles règles d'organisation du commerce mondial.
Cette compétition se manifeste parfois aussi de manière progressive, je dirais presque insidieuse. Ce qui peut nous conduire à ne pas réagir assez tôt, à confondre parfois perte de compétitivité et simple aléa de conjoncture, à tarder à nous donner les moyens d'anticiper les évolutions.
Eh bien, le Gouvernement a pour ambition de donner à notre pays les moyens de rester à la pointe de la compétition internationale. C'est la condition du succès de notre bataille pour l'emploi. C'est le seul moyen aussi d'améliorer durablement le niveau de vie de nos concitoyens et de vaincre l'exclusion.
Pour atteindre ces objectifs, je crois que tous ensemble, chacun dans sa fonction, notre domaine de compétences, nous devons cultiver deux valeurs fondamentales l'excellence et la solidarité.
L'excellence, je sais que, dans votre région, cette valeur est de tradition. De l'agriculture à l'industrie, de l'artisanat aux grands programmes, excellence signifie souci permanent de la qualité du produit, recherche de la meilleure technique, du meilleur service, du meilleur coût. Et, dans ce domaine, les métiers que vous représentez resteront toujours des références vers lesquelles se tournent les différents acteurs de notre économie.
La France n'a pas perdu le goût de l'excellence, malgré ce qu'on dit parfois dans la morosité ambiante. J'en veux pour preuve nos succès à l'exportation. Je disais, en commençant, que nous étions dans une économie ouverte, certains en ont peur, il ne faut pas avoir peur. Après un excédent de 83 milliards de francs en 1994, notre balance commerciale sera excédentaire de plus de 100 milliards en 1995. Vous connaissez notre rang dans le monde : quatrième pays exportateur, le deuxième en matière de services, malgré les dévaluations compétitives pratiquées ces dernières années par certains de nos partenaires. Cet excédent n'est pas le seul fait de deux ou trois grands programmes phares de notre industrie, c'est la somme de multiples succès ponctuels à l'exportation et de succès qui sont souvent des succès de petites et moyennes entreprises.
Je ne peux pas être exhaustif ; mais je voudrais citer, ici, le secteur de la dentelle et du textile avec les entreprises Salle, Duchesnais ou Saintame ; du plastique avec, par exemple, Roland Mondon, à Sainte-Anne de Monce, l'agro-alimentaire, bien sûr, avec Adès Infusion et d'autres. Permettez-moi aussi de citer dans d'autres secteurs, la TEME à Saugle ou l'entreprise Adèle à Rosières. (noms mis phonétiquement)
Ne perdons pas de vue que l'économie française est un tout. Sa force ne peut pas reposer exclusivement sur quelques grands groupes multinationaux, elle doit aussi reposer sur un tissu dense de petites et moyennes entreprises, artisanales, commerciales, industrielles, libérales. Et le Gouvernement, vous avez bien voulu le dire tout à l'heure, Monsieur le Président, y attache un soin tout particulier. Les mesures pour les petites et moyennes entreprises et pour les entreprises artisanales seront annoncées prochainement. Nous y travaillons avec tous les ministres compétents du Gouvernement.
Certes, l'exercice n'est pas facile. Vous disiez tout à l'heure que rien ne serait plus dangereux que de décevoir l'espoir. Je sais que rien ne serait également plus dangereux que de faire des promesses démagogiques. Voilà quelque chose que je ne sais pas faire : réduire le déficit, augmenter les crédits et baisser les impôts. Alors, je vais réduire le déficit parce que c'est une nécessité absolue. Et ce n'est pas à des chefs d'entreprise que j'expliquerai qu'on ne peut pas vivre indéfiniment à crédit. Je ne veux pas vous abreuver de chiffres, mais il faut tout de même savoir que la dette de la France s'est alourdie en 1994 de 400 milliards de francs supplémentaires. Et quand je prépare mon Budget 1996, qu'est-ce que je constate ? C'est que le poste de charge de la dette augmente de 9 %.
Voilà donc une contrainte qu'il faut absolument desserrer. Si nous continuons sur cette lancée, nous irons, - je ne veux pas utiliser des mots excessifs -, vers des situations très difficiles. Il faut donc réduire le déficit. Pour réduire le déficit, il faut tailler dans les dépenses. C'est ce que je ferai. Alors, on m'y incite. Quand les choses seront connues, il y aura peut-être moins de succès car ce n'est jamais très agréable de tailler dans les dépenses, mais je le ferai.
Et puis enfin, je le dis ici avec la sincérité que j'essaie de mettre dans mon discours politique, nous n'avons pas la possibilité, dans les deux ou trois ans qui viennent, de réduire fortement les impôts. Il faudra réformer le système fiscal pour qu'il soit plus juste et plus efficace, qu'il pénalise moins l'emploi - et j'ai des idées là-dessus précises, auxquelles nous travaillons - mais, globalement, nous ne pouvons pas alléger massivement les prélèvements tant que nous n'aurons pas remis de l'ordre dans nos affaires.
Excellence, disais-je : l'excellence ne se maintient durablement aussi que par l'accès à la connaissance et la transmission du savoir et du savoir-faire. Vous savez aussi bien que moi à quel point Jean Paquet était sensible à cette nécessité, à ce devoir moral même, pour ceux qui savent, de transmettre leur amour du métier à ceux qui apprennent. De ce point de vue, les artisans sont exemplaires parce que c'est leur souci constant. Je le voyais encore ici en visitant votre Centre. Je pense aux jeunes et aussi aux moins jeunes, à une époque où le besoin de formation se fait sentir tout au long de l'année.
Vous avez souhaité faire de ce Centre de Ressources multimédia un lieu de formation et un lieu d'échanges, je forme le vu qu'il devienne aussi un lieu de solidarité. La détermination du Gouvernement, sous l'impulsion du Président de la République à lutter contre l'exclusion et à développer la solidarité, est une détermination totale. Solidarité entre les générations, comme vous le disait Jacques Barrot. J'en parlerai cet après-midi en précisant dans le détail les contours de la prestation autonomie que nous allons instituer vis-à-vis de nos aînés qui hélas ! ne peuvent plus se suffire à eux-mêmes dans les actes de la vie quotidienne. Solidarité envers les plus démunis, et le plan d'urgence pour le logement que nous allons concrétiser d'ici l'hiver, en témoigne. Solidarité enfin envers ceux qui souffrent du chômage. Dès le mois de juin, le Gouvernement a pris des mesures d'urgence pour aller dans ce sens.
Vous parliez, Monsieur le Président Dieudonné, des actes que vous attendez, pas de promesses, des actes, eh bien le contrat "initiative-emploi" pour les chômeurs de longue durée, ce n'est pas une promesse, c'est un acte. Il fonctionne et il remporte un réel succès. Le Préfet en parlait tout à l'heure lorsque nous arrivions au Puy. Je notais par exemple en Aquitaine, où j'étais à la fin de la semaine, qu'il avait particulièrement du succès, ce qui était l'objectif, auprès des petites et moyennes entreprises, qu'il doit aider dans leur travail de recrutement. Au total, c'est 350 000 emplois en un an que nous devrions ainsi créer ou maintenir.
Deuxième décision que nous avons prise et qui n'est plus une promesse, c'est un acte, c'est l'allègement des charges sociales sur les salaires compris entre une fois et 1,2 fois le Smic, c'est fait, c'est noté, cela fonctionne. Là aussi, cela devrait permettre de favoriser l'embauche de personnes peu qualifiées. Et je peux vous annoncer d'ores et déjà que, dans la loi de Finances pour 1996 que je présenterai aux parlementaires de la majorité mercredi prochain, nous irons un pas plus loin dans cet allègement des charges en faisant se rejoindre les dispositifs qui sont actuellement parfois un peu trop compliqués.
L'amélioration de la formation en alternance à laquelle je sais que la plupart d'entre-vous tiennent beaucoup ou encore les aides à l'embauche des jeunes en difficulté, l'aide au premier emploi des jeunes, voilà aussi une série de décisions qui ont déjà été prises.
Parallèlement à ces mesures, j'attache beaucoup d'importance à la simplification des formalités administratives. Et je crois que les artisans, de ce point de vue, sont particulièrement concernés. Des formulaires unifiés seront institués au 1er janvier 1996 pour la déclaration des cotisations sociales, la déclaration d'embauche et le contrat d'apprentissage. Cela fonctionne déjà par anticipation ici puisqu'on m'a expliqué que, pour conclure un contrat d'apprentissage, il suffisait de moins d'une heure désormais dans ce Centre Jean Paquet. Et j'ai pu voir fonctionner récemment, dans une URSSAF de la Somme, l'ébauche de la future déclaration initiée "cotisations sociales" qui remplacera une bonne dizaine de textes existants.
Je souhaite que le guichet unique "initiative-emploi" permette aux chefs des petites et moyennes entreprises, et notamment les entreprises artisanales, là où se trouvent les gisements d'emplois nouveaux, de mieux connaître les procédures et les différentes aides, et surtout de les utiliser. Et j'ai été très impressionné de ce que j'ai vu ici, - vous êtes un point de l'innovation - de voir autour de la table, - je ne sais pas si vous y êtes passés en même temps que moi, comme je viens de le voir au 3e ou au 4e étage de ce bâtiment - le responsable de l'URSSAF, le responsable de l'ANPE, le responsable de l'UNEDIC, le responsable de la Direction Départementale du Travail et de la Main d'uvre qui sont là plusieurs demi-journées par semaine pour conseiller les artisans qui veulent embaucher. C'est une première et ces fonctionnaires qui étaient là, qui faisaient naturellement très bien leur travail, me disaient que "avant, ils se téléphonaient, que ce n'était pas facile et que le fait de se regrouper ici, sous l'égide du guichet unique, est un progrès tout à fait essentiel".
Je souhaite qu'ainsi nous puissions rendre plus facile et plus naturel l'acte d'embauche. Il s'agit, certes, d'un acte économique, mais c'est aussi un acte de solidarité. "Cette valeur, écrivait Jean Paquet, je le cite, sans laquelle la vie en Société devient la loi du plus puissant et où l'avenir pour les plus démunis devient donc une espérance, une obsession".
En ayant réalisé ce Centre, en lui ayant donné le nom d'un des plus grands artisans Français au sens le plus noble du terme, la Haute-Loire s'est fixée une ambition de développement économique et social. Et j'ai été très attentif à ce qu'en a dit Jacques Barrot. Sachez que l'État soutient et continuera à soutenir votre département dans la réalisation de cette ambition. D'abord, en accélérant la réalisation des infrastructures de transports qui sont indispensables au développement économique, quels que soient les progrès des technologies de l'information et des communications, je vous parle des autoroutes de l'information, les autoroutes tout court, les liaisons routières, qui restent un impératif, bien sûr ! C'est la raison pour laquelle j'ai décidé d'accélérer les travaux en cours sur trois points précis qui sont des obstacles à la circulation et au désenclavement de notre département.
Tout d'abord au nord du Puy sur la route nationale 88, des crédits supplémentaires de 15 millions de francs seront affectés à la déviation du Pont de Vignon. Une première partie pourra ainsi être mise en service en 1995 et qui sera achevée avant l'été 1996.
De plus seront engagés, en 1996, les 110 millions de francs de travaux qui permettront d'achever la mise à deux fois deux voies de l'A88 entre Saint-Étienne et... (nom couvert par un bruit)
Au sud du Puy, j'ai décidé d'attribuer dès maintenant 5 millions de francs pour la réalisation d'un giratoire entre la route départementale 906 et la route nationale 88. Ce giratoire supprimera un point noir routier et favorisera, je l'espère, l'implantation d'activités économiques sur ce secteur.
Enfin, à l'ouest du Puy, la déviation de Brioude sera accélérée. J'y attache une importance particulière et j'ai donné des instructions pour que soient dégagés par priorité, avant la fin de cette année, les 29 millions de francs d'autorisation de programme qui permettront d'engager sans retard le franchissement de la ville.
Outre, les infrastructures routières, il y a aussi l'aménagement du Bassin de la Loire. La Haute-Loire est un département exposé aux risques naturels, parfois de manière tragique, vous l'avez rappelé. Lorsque je suis arrivé à la tête du Gouvernement, j'ai trouvé un plan global d'aménagement du Bassin de la Loire qui répond à trois objectifs :
- Assurer la sécurité des personnes.
- Permettre le développement économique.
- Protéger l'environnement.
Pour la mise en uvre de ce plan en Haute-Loire, l'État s'est engagé à réaliser d'importants travaux d'aménagement pour un montant global de 150 millions de francs. J'ai veillé à ce que ces projets ne soient pas retardés, malgré la difficile conjoncture budgétaire que j'évoquais tout à l'heure. Ainsi, grâce aux crédits inscrits dans le récent collectif, l'ambition que s'était fixée l'État d'une réalisation effective des travaux de sécurité à l'automne 1996 sera tenue.
En outre, le dispositif d'alerte en cas de crues, réalisé conjointement par Météo France et le Ministère de l'Environnement, sera mis en service au printemps 1996.
Le plan "loi grandeur nature" est ainsi une chance supplémentaire pour la Haute-Loire. Je veillerai à sa bonne réalisation et si ma vigilance se relâchait, je suis sûr que vos élus ne manqueraient pas de me rappeler à l'ordre ! Cela ne sera pas nécessaire.
J'ai insisté il y a quelques instants sur la nécessité d'accroître la solidarité dans notre pays. Au gré des mesures générales que peut prendre le Gouvernement, la solidarité ne peut s'exercer de manière efficace que si les partenaires locaux s'attachent à déceler les besoins qui varient significativement d'un point à l'autre du territoire et dont seuls, finalement, les élus ont la juste conscience. Les collectivités territoriales de la Haute-Loire font un effort particulier en matière de construction de maisons de retraite, je le sais. J'ai souhaité accompagner ces efforts en attribuant 17 millions de francs de PLA, Programme Locatif Aidé, pour une maison de retraite de la Chaise-Dieu, de la Boutechiaque et d'Allègre, qui sont trois projets dont les dossiers sont prêts. J'ai aussi demandé que le nécessaire soit fait pour compléter le financement de la maison de retraite de Caire.
De plus, afin de favoriser la rénovation du parc existant, la Haute-Loire bénéficiera d'un million de francs de crédits supplémentaires pour l'amélioration de l'habitat et les financements Palulos nécessaires à la modernisation des foyers de personnes âgées et de jeunes travailleurs, de Vorey, Aurès et de Chambon-sur-L'lle.
Voilà, Mesdames et Messieurs, quelques réflexions que je voulais faire devant vous et qui concernent à la fois des enjeux départementaux et locaux et la politique que nous menons. Sachez en tout cas que l'État et le Gouvernement sont résolus à jouer pleinement leur rôle pour resserrer, comme le veut le Président Jacques Chirac, le Pacte républicain entre les Français. A nous tous maintenant d'apporter ce qui manque peut-être encore, .... il faut y ajouter aussi une dose de confiance, d'optimisme et d'initiative supplémentaire pour que tous ensemble nous fassions réussir la France.