Texte intégral
La ministre de la défense a présenté une communication relative aux actions de sauvegarde maritime menées par la marine nationale en 2004.
En mer, les risques (personnes ou navires en difficulté, pollutions accidentelles) et les pratiques illicites (trafics, pêches, immigration, terrorisme), en constante augmentation, sont susceptibles d'avoir des conséquences graves sur la sécurité et sur la sûreté des Français, sur l'environnement et, plus largement, sur les intérêts de notre pays. L'État est donc amené à augmenter le nombre de ses actions de prévention et de répression de plus en plus loin des côtes françaises. Ces interventions, conduites sous l'autorité du Premier ministre, s'inscrivent dans le cadre de l'action de l'État de mer >>.
La marine nationale, dépositaire unique de capacités en haute mer, et les gendarmeries maritime et départementale, à vocation plus côtière et littorale, sont très impliquées dans la surveillance des espaces maritimes et dans le contrôle des activités qui y sont conduites. Afin de mieux évaluer, piloter et mettre en relief cette fonction stratégique essentielle, le concept de sauvegarde maritime >> a été développé ; outre la contribution à l'action de l'État en mer, il inclut l'ensemble des mesures de protection des espaces et des approches maritimes.
L'efficacité des actions menées dans ce cadre repose sur une coopération étroite avec les autres ministères et administrations concernés par la sécurité de la navigation et des activités maritimes, par la préservation des ressources halieutiques et par la lutte contre les trafics, les pollutions accidentelles ou intentionnelles et l'immigration illégale par voie maritime. Outre le renforcement des moyens humains et matériels consenti par le ministère de la défense, l'amélioration notable de la qualité de cette coopération interministérielle explique largement les résultats obtenus l'année passée.
Ainsi, en 2004, dans les Caraïbes, six navires ont été déroutés et une tonne de cocaïne a été saisie, en collaboration avec les administrations américaines. Au large de la Guyane, 58 embarcations pêchant illégalement ont été interceptées. Les patrouilles maritimes et la surveillance par satellite radar ont pratiquement éliminé la pêche illicite dans les eaux des terres australes et antarctiques françaises. Pour lutter contre l'immigration clandestine, la surveillance régulière se poursuit en Méditerranée, tandis qu'une brigade de gendarmerie maritime vient d'être créée à Mayotte. Par ailleurs, 17 navires pollueurs ont été déroutés en 2004, contre 4 en 2003.
L'année 2005, marquée par l'arrivée de deux remorqueurs d'intervention de nouvelle génération à Brest et à Cherbourg, verra se renforcer l'ensemble des actions de l'État en mer. [UD 6]
En mer, les risques (personnes ou navires en difficulté, pollutions accidentelles) et les pratiques illicites (trafics, pêches, immigration, terrorisme), en constante augmentation, sont susceptibles d'avoir des conséquences graves sur la sécurité et sur la sûreté des Français, sur l'environnement et, plus largement, sur les intérêts de notre pays. L'État est donc amené à augmenter le nombre de ses actions de prévention et de répression de plus en plus loin des côtes françaises. Ces interventions, conduites sous l'autorité du Premier ministre, s'inscrivent dans le cadre de l'action de l'État de mer >>.
La marine nationale, dépositaire unique de capacités en haute mer, et les gendarmeries maritime et départementale, à vocation plus côtière et littorale, sont très impliquées dans la surveillance des espaces maritimes et dans le contrôle des activités qui y sont conduites. Afin de mieux évaluer, piloter et mettre en relief cette fonction stratégique essentielle, le concept de sauvegarde maritime >> a été développé ; outre la contribution à l'action de l'État en mer, il inclut l'ensemble des mesures de protection des espaces et des approches maritimes.
L'efficacité des actions menées dans ce cadre repose sur une coopération étroite avec les autres ministères et administrations concernés par la sécurité de la navigation et des activités maritimes, par la préservation des ressources halieutiques et par la lutte contre les trafics, les pollutions accidentelles ou intentionnelles et l'immigration illégale par voie maritime. Outre le renforcement des moyens humains et matériels consenti par le ministère de la défense, l'amélioration notable de la qualité de cette coopération interministérielle explique largement les résultats obtenus l'année passée.
Ainsi, en 2004, dans les Caraïbes, six navires ont été déroutés et une tonne de cocaïne a été saisie, en collaboration avec les administrations américaines. Au large de la Guyane, 58 embarcations pêchant illégalement ont été interceptées. Les patrouilles maritimes et la surveillance par satellite radar ont pratiquement éliminé la pêche illicite dans les eaux des terres australes et antarctiques françaises. Pour lutter contre l'immigration clandestine, la surveillance régulière se poursuit en Méditerranée, tandis qu'une brigade de gendarmerie maritime vient d'être créée à Mayotte. Par ailleurs, 17 navires pollueurs ont été déroutés en 2004, contre 4 en 2003.
L'année 2005, marquée par l'arrivée de deux remorqueurs d'intervention de nouvelle génération à Brest et à Cherbourg, verra se renforcer l'ensemble des actions de l'État en mer. [UD 6]