Texte intégral
Permettez moi d'abord de vous dire tout le plaisir que j'ai d'être ici dans ce Centre de Formations industrielles pour évoquer, c'est la chance que j'ai eu ce matin avec nombre de jeunes, les questions de l'apprentissage, de l'alternance et plus généralement de la situation des jeunes. C'est un enjeu essentiel pour notre pays. Et ce qui m'importe, c'est que chaque français, chaque française connaisse la vérité de la situation des jeunes dans notre pays.
23 % de chômeurs jeunes en France, 40 % de chômeurs parmi les jeunes chez les non-qualifiés et une durée d'entrée sur le marché du travail qui est entre 8 et 11 années. 70 % de ces jeunes sont embauchés en CDD et sur ces 70 %, la moitié ont des contrats de moins d'un mois. Ca, ça fait 25 ans que ça dure et ça s'appelle la précarité. Et bien cette situation là, je ne l'accepte pas, et c'est contre cela que je veux lutter et je sais qu'il y a toujours beaucoup d'incompréhension quand on parle d'un enjeu aussi important que celui de l'avenir de nos enfants et de nos petits-enfants ; mais là nous ne pouvons pas rester sans rien faire.
Alors à partir de là, le Gouvernement a proposé une deuxième étape dans la bataille pour l'emploi. Et dans cette deuxième étape, on veut traiter l'ensemble des problèmes auxquels les jeunes sont confrontés. On commence par les stages. Les stages, ils ont besoin d'être encadrés. Il y a des situations d'abus qui doivent être combattues. Donc nous avons décidé d'encadrer les stages, de prévoir une indemnisation des stages longs à partir de trois mois, et surtout de valoriser les jeunes qui font des stages et de faire en sorte que ces stages rentrent dans les cursus universitaires et professionnels.
Et puis, il y a tous les jeunes comme ceux que j'ai rencontré aujourd'hui, qui rentrent en alternance. Nous nous rendons compte que l'alternance, c'est une garantie d'emploi. L'immense majorité trouve tout de suite un emploi à la sortie du centre et ils apprennent par ailleurs la connaissance de l'entreprise, la connaissance d'un métier, ils reprennent confiance en eux. Et bien là aussi, nous voulons encourager cette formation en alternance, en incitant les entreprises qui ne recourent pas à l'apprentissage. Et bien nous voulons qu'en 2007, les entreprises de plus de 250 salariés aient 1 % d'apprentis, en 2008, 2 %, et en 2009, 3 %. Les petites et moyennes entreprises connaissent bien le monde de l'apprentissage et recrutent souvent parmi les apprentis. Les autres entreprises doivent faire davantage.
Et puis, il y a le contrat de travail. Nous voulons créer un contrat qui puisse répondre aux préoccupations des jeunes, c'est le contrat première embauche. Ce contrat, c'est un contrat qui de façon très claire, très pragmatique, veut consolider l'emploi des jeunes ; partons de cette réalité. Cela veut dire que les stages, les CDD, l'apprentissage qu'un jeune aura fait dans une entreprise comptera dans la période de deux ans de consolidation de cet emploi. Donc ça, cette une garantie nouvelle qu'il a. Comparons cette période de deux ans à la situation de galère d'aujourd'hui : entre 8 et 11 ans avant véritablement de pouvoir avoir un emploi stable sur le marché du travail.
Et puis nous voulons répondre aux préoccupations de tous les jeunes. Et c'est pour cela que nous avons prévu un droit à l'indemnisation, un droit au chômage ; au bout du quatrième mois, deux mois d'indemnisation sont prévus. Et puis nous voulons aussi, cela n'existe pas pour les jeunes, un droit à la formation dès le premier mois de ce contrat première embauche, qui est un vrai contrat à durée indéterminée, qui par ailleurs est un contrat ouvert à tous les jeunes de moins de 26 ans. Et bien tous ces jeunes, dès le premier mois, auront un droit à la formation qui n'existe pas aujourd'hui.
Et puis nous voulons aussi répondre aux préoccupations quotidiennes. C'est renforcer leur accès au crédit et leur accès au logement. Donc vous voyez, il s'agit bien de façon très simple, sans idéologie, sans esprit partisan, de répondre à un problème majeur pour la société française. C'est véritablement notre devoir à tous que d'apporter des réponses. Alors, face à l'incompréhension, face au risque d'avoir le sentiment pour certains de créer quelque chose qui ne répond pas tout à fait aux exigences des jeunes, je le dis, ce contrat de première embauche que nous créons, c'est un contrat anti-précarité ; c'est pour rentrer tout de suite sur le marché de l'emploi et faire en sorte que tous les jeunes puissent avoir ainsi un meilleur avenir. Et pour les jeunes qui sont depuis six mois au chômage, ils sont aujourd'hui 240.000, nous prévoyons pour ceux qui prendraient tout de suite un contrat à durée indéterminée pour une période de trois ans, nous prévoyons une exonération des charges, une exonération des charges des cotisations patronales. Donc vous voyez, c'est parce que nous voulons tout de suite donner une impulsion, tout de suite donner une incitation forte pour véritablement que nos jeunes reprennent confiance, que nous prenons l'ensemble de ces mesures. C'est véritablement la garantie que quelque chose va bouger dans notre pays pour les jeunes. Nous avons obtenu des résultats dans la première partie de cette bataille pour l'emploi que nous avons centré sur les très petites entreprises. Avec le contrat nouvelles embauches, nous avons aujourd'hui près de 300.000 contrats qui sont signés, nous avons chaque mois une diminution du nombre de demandeurs d'emploi. Nous ne nous satisfaisons pas de cela ; nous voulons aller plus loin et faire en sorte que la réponse à apporter aux jeunes soit véritablement adaptée à leurs besoins et à leurs préoccupations.
23 % de chômeurs jeunes en France, 40 % de chômeurs parmi les jeunes chez les non-qualifiés et une durée d'entrée sur le marché du travail qui est entre 8 et 11 années. 70 % de ces jeunes sont embauchés en CDD et sur ces 70 %, la moitié ont des contrats de moins d'un mois. Ca, ça fait 25 ans que ça dure et ça s'appelle la précarité. Et bien cette situation là, je ne l'accepte pas, et c'est contre cela que je veux lutter et je sais qu'il y a toujours beaucoup d'incompréhension quand on parle d'un enjeu aussi important que celui de l'avenir de nos enfants et de nos petits-enfants ; mais là nous ne pouvons pas rester sans rien faire.
Alors à partir de là, le Gouvernement a proposé une deuxième étape dans la bataille pour l'emploi. Et dans cette deuxième étape, on veut traiter l'ensemble des problèmes auxquels les jeunes sont confrontés. On commence par les stages. Les stages, ils ont besoin d'être encadrés. Il y a des situations d'abus qui doivent être combattues. Donc nous avons décidé d'encadrer les stages, de prévoir une indemnisation des stages longs à partir de trois mois, et surtout de valoriser les jeunes qui font des stages et de faire en sorte que ces stages rentrent dans les cursus universitaires et professionnels.
Et puis, il y a tous les jeunes comme ceux que j'ai rencontré aujourd'hui, qui rentrent en alternance. Nous nous rendons compte que l'alternance, c'est une garantie d'emploi. L'immense majorité trouve tout de suite un emploi à la sortie du centre et ils apprennent par ailleurs la connaissance de l'entreprise, la connaissance d'un métier, ils reprennent confiance en eux. Et bien là aussi, nous voulons encourager cette formation en alternance, en incitant les entreprises qui ne recourent pas à l'apprentissage. Et bien nous voulons qu'en 2007, les entreprises de plus de 250 salariés aient 1 % d'apprentis, en 2008, 2 %, et en 2009, 3 %. Les petites et moyennes entreprises connaissent bien le monde de l'apprentissage et recrutent souvent parmi les apprentis. Les autres entreprises doivent faire davantage.
Et puis, il y a le contrat de travail. Nous voulons créer un contrat qui puisse répondre aux préoccupations des jeunes, c'est le contrat première embauche. Ce contrat, c'est un contrat qui de façon très claire, très pragmatique, veut consolider l'emploi des jeunes ; partons de cette réalité. Cela veut dire que les stages, les CDD, l'apprentissage qu'un jeune aura fait dans une entreprise comptera dans la période de deux ans de consolidation de cet emploi. Donc ça, cette une garantie nouvelle qu'il a. Comparons cette période de deux ans à la situation de galère d'aujourd'hui : entre 8 et 11 ans avant véritablement de pouvoir avoir un emploi stable sur le marché du travail.
Et puis nous voulons répondre aux préoccupations de tous les jeunes. Et c'est pour cela que nous avons prévu un droit à l'indemnisation, un droit au chômage ; au bout du quatrième mois, deux mois d'indemnisation sont prévus. Et puis nous voulons aussi, cela n'existe pas pour les jeunes, un droit à la formation dès le premier mois de ce contrat première embauche, qui est un vrai contrat à durée indéterminée, qui par ailleurs est un contrat ouvert à tous les jeunes de moins de 26 ans. Et bien tous ces jeunes, dès le premier mois, auront un droit à la formation qui n'existe pas aujourd'hui.
Et puis nous voulons aussi répondre aux préoccupations quotidiennes. C'est renforcer leur accès au crédit et leur accès au logement. Donc vous voyez, il s'agit bien de façon très simple, sans idéologie, sans esprit partisan, de répondre à un problème majeur pour la société française. C'est véritablement notre devoir à tous que d'apporter des réponses. Alors, face à l'incompréhension, face au risque d'avoir le sentiment pour certains de créer quelque chose qui ne répond pas tout à fait aux exigences des jeunes, je le dis, ce contrat de première embauche que nous créons, c'est un contrat anti-précarité ; c'est pour rentrer tout de suite sur le marché de l'emploi et faire en sorte que tous les jeunes puissent avoir ainsi un meilleur avenir. Et pour les jeunes qui sont depuis six mois au chômage, ils sont aujourd'hui 240.000, nous prévoyons pour ceux qui prendraient tout de suite un contrat à durée indéterminée pour une période de trois ans, nous prévoyons une exonération des charges, une exonération des charges des cotisations patronales. Donc vous voyez, c'est parce que nous voulons tout de suite donner une impulsion, tout de suite donner une incitation forte pour véritablement que nos jeunes reprennent confiance, que nous prenons l'ensemble de ces mesures. C'est véritablement la garantie que quelque chose va bouger dans notre pays pour les jeunes. Nous avons obtenu des résultats dans la première partie de cette bataille pour l'emploi que nous avons centré sur les très petites entreprises. Avec le contrat nouvelles embauches, nous avons aujourd'hui près de 300.000 contrats qui sont signés, nous avons chaque mois une diminution du nombre de demandeurs d'emploi. Nous ne nous satisfaisons pas de cela ; nous voulons aller plus loin et faire en sorte que la réponse à apporter aux jeunes soit véritablement adaptée à leurs besoins et à leurs préoccupations.