Texte intégral
Q- 53 % des Français interrogés par l'Ifop disent que le CPE va accroître la précarité. Faut-il que le Premier ministre renonce ?
R- Bien sûr que non. Il s'agit avec le CPE d'un moyen qui est un moyen efficace, qui a fait ses preuves avec le contrat nouvelles embauches et il faut aller vers une réponse aux vrais problèmes, aux problèmes essentiels, à la priorité, pour que le chômage des jeunes qui atteint un niveau insupportable...
Q- Le CPE est donc bien un clone du contrat nouvelles embauches ?
R- Le contrat première embauche, c'est une nouvelle chance pour les jeunes avec un certain nombre de dispositions qui ont marché et qui marchent avec le contrat nouvelles embauches. 160.000 chômeurs de moins en quelques mois, le chômage recule ; c'est la priorité que s'est fixé le Gouvernement de D. de Villepin, c'est le premier souci des Français. Soyons positif, voyons ce qui marche et utilisons ce qui marche. Si on reste avec des recettes du passé, on n'avance jamais.
Q- Vous dites que la mobilisation de la gauche, des syndicats, des fédérations d'étudiants, des lycéens, sont en décalage par rapport aux préoccupations réelles de ceux qui sont concernés par le CPE finalement...
R- Je dis que M. Hollande et je dis que ceux qui critiquent le contrat première embauche ne proposent rien, n'ont jamais rien proposé qui ait marché sur le chômage des jeunes qui en France est une des principales souffrances de notre pays, un des principaux problèmes. Et tout le mérite d'apporter quelque chose de nouveau, c'est d'apporter un vrai contrat de travail, avec un salaire bien entendu, avec des droits qui n'existaient même pas lorsque la gauche avait ses vieilles recettes qui étaient notamment celles des emplois jeunes...
Q- Là ce qui se passe, c'est qu'on l'impose sans dialogue social. C'est d'ailleurs ce qu'on vous reproche et ce qu'on vous reproche également dans votre propre camp. On a entendu F. Fillon la semaine dernière le dire sur Public Sénat. Qu'est ce que vous leur répondez ?
R- Je dis qu'il y a en permanence un dialogue social et des échanges entre le Gouvernement et les instances syndicales...
Q- Pas tellement quand même sur le CPE, pas tellement...
R- ...Mais que gouverner, c'est aussi prendre des décisions, prendre des décisions nouvelles et innovantes, qui d'ailleurs sont utilisées et appliquées dans des pays tel que l'Allemagne. Et résoudre le problème essentiel c'est-à-dire celui du chômage, c'est cette priorité absolue. On ne peut pas reprocher à un Gouvernement d'aller de l'avant. Ne voyons pas ce qui est négatif, c'est-à-dire une hypothétique précarité. Voyons ce qui ne va pas, la réalité, c'est-à-dire le chômage des jeunes, et allons au contraire vers du positif en rentrant avec des mesures nouvelles dans des dispositions nouvelles qui comme elles n'ont pas été essayées ont toutes les chances, et on le sait, de marcher.
Q- Alors dans l'actualité, il y a également les restaurateurs, vous avez peut-être entendu M. Daguin, à 7 heures, très très remonté contre le Gouvernement. Promesse non tenue ?
R- Ce n'est pas cela...
Q- Si c'est un peu cela...
R- C'est une promesse qui n'est pas encore tenue. Où en est on ? L'Europe, dans cette affaire, doit décider à l'unanimité. Il y a un pays, l'Allemagne, qui n'est pas d'accord. J. Chirac voit aujourd'hui A. Merkel. Il n'est pas certain du tout que J. Chirac puisse la convaincre de réaliser cette unanimité qui d'ailleurs aurait été remise en cause avec le référendum sur l'Europe.
Q- Mais vous y croyez encore vous ?
R- Ce combat pour la TVA continue et il y a un jour où il sera gagné. Ce n'est pas encore probable aujourd'hui, mais nous y arriverons.
R- Bien sûr que non. Il s'agit avec le CPE d'un moyen qui est un moyen efficace, qui a fait ses preuves avec le contrat nouvelles embauches et il faut aller vers une réponse aux vrais problèmes, aux problèmes essentiels, à la priorité, pour que le chômage des jeunes qui atteint un niveau insupportable...
Q- Le CPE est donc bien un clone du contrat nouvelles embauches ?
R- Le contrat première embauche, c'est une nouvelle chance pour les jeunes avec un certain nombre de dispositions qui ont marché et qui marchent avec le contrat nouvelles embauches. 160.000 chômeurs de moins en quelques mois, le chômage recule ; c'est la priorité que s'est fixé le Gouvernement de D. de Villepin, c'est le premier souci des Français. Soyons positif, voyons ce qui marche et utilisons ce qui marche. Si on reste avec des recettes du passé, on n'avance jamais.
Q- Vous dites que la mobilisation de la gauche, des syndicats, des fédérations d'étudiants, des lycéens, sont en décalage par rapport aux préoccupations réelles de ceux qui sont concernés par le CPE finalement...
R- Je dis que M. Hollande et je dis que ceux qui critiquent le contrat première embauche ne proposent rien, n'ont jamais rien proposé qui ait marché sur le chômage des jeunes qui en France est une des principales souffrances de notre pays, un des principaux problèmes. Et tout le mérite d'apporter quelque chose de nouveau, c'est d'apporter un vrai contrat de travail, avec un salaire bien entendu, avec des droits qui n'existaient même pas lorsque la gauche avait ses vieilles recettes qui étaient notamment celles des emplois jeunes...
Q- Là ce qui se passe, c'est qu'on l'impose sans dialogue social. C'est d'ailleurs ce qu'on vous reproche et ce qu'on vous reproche également dans votre propre camp. On a entendu F. Fillon la semaine dernière le dire sur Public Sénat. Qu'est ce que vous leur répondez ?
R- Je dis qu'il y a en permanence un dialogue social et des échanges entre le Gouvernement et les instances syndicales...
Q- Pas tellement quand même sur le CPE, pas tellement...
R- ...Mais que gouverner, c'est aussi prendre des décisions, prendre des décisions nouvelles et innovantes, qui d'ailleurs sont utilisées et appliquées dans des pays tel que l'Allemagne. Et résoudre le problème essentiel c'est-à-dire celui du chômage, c'est cette priorité absolue. On ne peut pas reprocher à un Gouvernement d'aller de l'avant. Ne voyons pas ce qui est négatif, c'est-à-dire une hypothétique précarité. Voyons ce qui ne va pas, la réalité, c'est-à-dire le chômage des jeunes, et allons au contraire vers du positif en rentrant avec des mesures nouvelles dans des dispositions nouvelles qui comme elles n'ont pas été essayées ont toutes les chances, et on le sait, de marcher.
Q- Alors dans l'actualité, il y a également les restaurateurs, vous avez peut-être entendu M. Daguin, à 7 heures, très très remonté contre le Gouvernement. Promesse non tenue ?
R- Ce n'est pas cela...
Q- Si c'est un peu cela...
R- C'est une promesse qui n'est pas encore tenue. Où en est on ? L'Europe, dans cette affaire, doit décider à l'unanimité. Il y a un pays, l'Allemagne, qui n'est pas d'accord. J. Chirac voit aujourd'hui A. Merkel. Il n'est pas certain du tout que J. Chirac puisse la convaincre de réaliser cette unanimité qui d'ailleurs aurait été remise en cause avec le référendum sur l'Europe.
Q- Mais vous y croyez encore vous ?
R- Ce combat pour la TVA continue et il y a un jour où il sera gagné. Ce n'est pas encore probable aujourd'hui, mais nous y arriverons.