Texte intégral
Q- A gauche, le PS dépose aujourd'hui un recours devant le Conseil constitutionnel. Certains d'ailleurs commencent à penser qu'une annulation par les sages pourrait représenter une porte de sortie honorable pour tout le monde. On note aussi qu'à droite, on ne se bouscule pas vraiment au portillon pour défendre le CPE. Avez-vous le sentiment que dans cette affaire du CPE, la majorité est bien unie derrière D. de Villepin ?
R- Je le crois et pour trois raisons elle soutient D. de Villepin. D'abord, ils ont voté le CPE sans qu'il soit besoin d'avoir recours au vote bloqué. Cela a été approuvé aussi bien à l'Assemblée nationale qu'au Sénat ; et à l'Assemblée nationale, le 49-3, le vote bloqué, a été mis après. Deuxièmement et c'est une autre raison du soutien de la majorité à D. de Villepin face au chômage des jeunes qui ne peut pas être plus longtemps accepté, l'opposition en propose rien. La majorité qui a fait avec D. de Villepin du chômage son principal combat, a bien compris que en ce domaine, il fallait innover, il fallait avancer et non pas attendre. Enfin, la majorité soutient D. de Villepin pour un problème de principe. La loi a été votée par le Parlement. Si maintenant, parce que les syndicats ou parce qu'il y a une manifestation, on remet en cause l'autorité et la légitimité de la loi, il n'y a plus de République, il n'y a plus de démocratie.
Q- Alors justement, il y a quand même des failles dans l'unité de la majorité. Comment vous jugez la demande de suspension du CPE par H. de Charette ou encore la proposition faite hier par H. Balladur dans les Echos, de modifier le texte ?
R- H. de Charette, je l'ai dit, a été piqué par le chikungunya politique et médiatique. Il ne représente que lui et encore pas toujours. Deuxièmement, oui on peut - le Premier ministre est ouvert -, on peut améliorer, corriger un texte voté par des amendements, un dépôt d'un nouveau projet de loi qui va modifier un certain nombre de dispositions mais on ne peut pas revenir dessus.
Q- Et en même temps, on a donc cette mobilisation, ces manifestations, trois cette semaine, aujourd'hui et puis également jeudi, et samedi. Dans cette situation, J. Chirac va-t-il s'exprimer ?
R- Mais il s'est déjà exprimé à plusieurs reprises. Moi ce que j'aimerais, simplement que ceux qui poussent les jeunes dans la rue et naturellement qui souvent ont déjà un emploi, sont installés dans la vie, reçoivent une rémunération, pensent à tous ces jeunes qui ne sont pas dans les facultés, qui ont moins de vingt-six ans, qui sont sans formation et qui galèrent pour trouver un emploi. Au lieu de les pousser à manifester dans la rue et à s'en servir comme d'otages d'actions politiques, on ferait mieux de prendre conscience de ses responsabilités à l'égard de ces jeunes et à les aider à trouver un emploi.Source: premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 15 mars 2006
R- Je le crois et pour trois raisons elle soutient D. de Villepin. D'abord, ils ont voté le CPE sans qu'il soit besoin d'avoir recours au vote bloqué. Cela a été approuvé aussi bien à l'Assemblée nationale qu'au Sénat ; et à l'Assemblée nationale, le 49-3, le vote bloqué, a été mis après. Deuxièmement et c'est une autre raison du soutien de la majorité à D. de Villepin face au chômage des jeunes qui ne peut pas être plus longtemps accepté, l'opposition en propose rien. La majorité qui a fait avec D. de Villepin du chômage son principal combat, a bien compris que en ce domaine, il fallait innover, il fallait avancer et non pas attendre. Enfin, la majorité soutient D. de Villepin pour un problème de principe. La loi a été votée par le Parlement. Si maintenant, parce que les syndicats ou parce qu'il y a une manifestation, on remet en cause l'autorité et la légitimité de la loi, il n'y a plus de République, il n'y a plus de démocratie.
Q- Alors justement, il y a quand même des failles dans l'unité de la majorité. Comment vous jugez la demande de suspension du CPE par H. de Charette ou encore la proposition faite hier par H. Balladur dans les Echos, de modifier le texte ?
R- H. de Charette, je l'ai dit, a été piqué par le chikungunya politique et médiatique. Il ne représente que lui et encore pas toujours. Deuxièmement, oui on peut - le Premier ministre est ouvert -, on peut améliorer, corriger un texte voté par des amendements, un dépôt d'un nouveau projet de loi qui va modifier un certain nombre de dispositions mais on ne peut pas revenir dessus.
Q- Et en même temps, on a donc cette mobilisation, ces manifestations, trois cette semaine, aujourd'hui et puis également jeudi, et samedi. Dans cette situation, J. Chirac va-t-il s'exprimer ?
R- Mais il s'est déjà exprimé à plusieurs reprises. Moi ce que j'aimerais, simplement que ceux qui poussent les jeunes dans la rue et naturellement qui souvent ont déjà un emploi, sont installés dans la vie, reçoivent une rémunération, pensent à tous ces jeunes qui ne sont pas dans les facultés, qui ont moins de vingt-six ans, qui sont sans formation et qui galèrent pour trouver un emploi. Au lieu de les pousser à manifester dans la rue et à s'en servir comme d'otages d'actions politiques, on ferait mieux de prendre conscience de ses responsabilités à l'égard de ces jeunes et à les aider à trouver un emploi.Source: premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 15 mars 2006