Texte intégral
Q- On a l'impression que, très globalement, le Gouvernement est lancé dans une opération de déminage total et vous avez donc, hier, détaillé un plan de soutien au secteur des hôtels-cafés-restaurants. Il s'agit, si l'on a bien compris, de compenser la baisse de la TVA qui n'est jamais venue.
R- Oui, voilà plusieurs semaines que nous travaillons, dans la discrétion la plus totale mais avec sérieux, avec une profession qui souffre. Il ne faut pas sous-estimer le fait que dans ce secteur, il y a beaucoup de dépôts de bilan, il y a une rentabilité faible. Le revenu de l'entrepreneur est généralement inférieur à la moyenne des revenus des entrepreneurs en France. Donc ce n'est pas un secteur qui vit dans une prospérité extraordinaire alors que c'est un secteur qui pourrait créer beaucoup d'emplois. Donc, lui apporter un soutien est quelque chose qui répond à l'intérêt général, à l'intérêt du pays et au développement de l'emploi dans notre pays. Je crois qu'on l'a fait avec beaucoup de pragmatisme, en évitant de tomber dans le piège éternel du "cadeau fait à une corporation", on voulait vraiment éviter ça.
Q- Oui, mais alors, c'est pour ça qu'il y a quelque chose d'étrange, monsieur Dutreil, c'est que vous ne voulez pas chiffrer ce plan.
R- D'abord, c'est très difficile, si vous voulez, de chiffrer des aides qui sont des aides individuelles. On connaîtra le coût réel de ce plan en fonction des résultats. C'est très difficile de le connaître à l'avance. Et d'ailleurs, très souvent, les observateurs et les économistes savent très bien que quand on donne une mesure pour baisser les charges sociales, c'est très difficile de les chiffrer à priori.
Q- Monsieur Dutreil, juste un mot : il va bien falloir l'inscrire quelque part au budget quand même !
R- Oui, ça le sera - je l'ai indiqué d'ailleurs, hier - dans la loi de finances pour 2007. Donc ce sera tout à fait transparent. Et comme on le fait d'habitude, chaque année, le budget sera inscrit au projet de loi de finances de 2007, la mesure s'appliquant au 1er janvier 2007. Mais ce qui est intéressant aussi de regarder, c'est que quand on crée de l'emploi dans un secteur, il y a un retour très fort sur investissement. Vous savez, un chômeur ça coûte cher pour un pays, et quand quelqu'un trouve un emploi, c'est un coût qui diminue pour la collectivité. Donc, on devrait - et en réalité on ne le fait pas assez - mesurer l'économie générale d'un plan comme celui que j'ai proposé et on verra qu'en réalité l'Etat est gagnant, en termes de dynamisme et de rentrées fiscales.
Q- On a quand même l'impression que vous ne voulez pas chiffrer, parce que justement vous ne voulez pas qu'il y ait cette image de cadeau.
R- Je ne veux pas qu'il ait l'image de cadeau.
Q- Oui, c'est ça.
R- Parce que ce n'est pas un cadeau. Ce sont des mesures qui ont des contreparties. La profession va bénéficier de baisses des charges sociales mais elle va s'engager à mieux former les jeunes, à développer la grille de salaires, parce que la grille de salaires est probablement à refaire. Donc il faut améliorer les salaires dans ce secteur. Si on veut avoir des jeunes qui rentrent dans l'hôtellerie-cafés-restauration, il faut que les salaires soient attractifs. Il va y avoir également un dialogue social renforcé. Donc, vous voyez, c'est du donnant-donnant, c'est du gagnant-gagnant, et ce n'est pas quelque chose qui est fait pour éteindre un incendie. La preuve d'ailleurs : c'est que nous avons commencé à travailler sur ce dossier il y a plusieurs mois, bien avant le problème du CPE. Donc, sortons un peu de ce regard facile.
Q- Avez-vous des garanties solides sur la création d'emplois, cette fois-ci, j'ai presque envie de dire ? Parce qu'au moment de la polémique sur la baisse de la TVA, des membres du Gouvernement disaient que les créations d'emplois, justement, n'avaient pas accompagné les précédentes baisses de charges sociales.
R- Il y a des gens qui ne connaissent pas le fonctionnement de l'économie de marché et qui pensent que c'est l'Etat qui peut décider du nombre d'emplois qui se crée dans un secteur. Ça, je pense que c'est vraiment du niveau Maternelle. Il faut arrêter de croire ça. Les entreprises créent des emplois lorsqu'elles ont un chiffre d'affaires qui se développe, lorsqu'il y a plus d'activité. Et donc ce que nous avons mis en place, ce sont les conditions pour que dans ce secteur, les entrepreneurs aient envie d'embaucher, c'est surtout ça qui crée des emplois. Vous savez, on n'est pas dans la fonction publique, on est dans un secteur libre, où il y a des entrepreneurs qui n'embaucheront que s'ils ont de l'argent pour payer les salaires et de l'activité, c'est-à-dire du chiffre d'affaires pour dynamiser leurs entreprises. Donc, là aussi, sortons de ces idées fausses, très françaises, selon lesquelles l'Etat peut décider d'un trait de plume qu'on va créer X emplois dans un secteur. C'est vraiment d'une telle immaturité, et on voit à quel point aujourd'hui les Français sont si peu informés de la façon dont les entreprises fonctionnent. Il faut surtout, je le dis à vous qui êtes journaliste, évitez de leur faire croire des choses qui sont fausses.
Q- Monsieur Dutreil, excusez-moi, c'est vous-même qui, il y a deux minutes à peine, avez vous-même fait le lien entre ces baises de charges et des créations d'emplois qui, in fine, bénéficieront au budget de l'Etat.
R- Voilà. Ils se sont engagés à tout faire pour rendre les métiers attractifs, et ça, ça crée de l'emploi, parce que si on n'a pas de jeunes qui ont envie de rentrer dans l'hôtellerie-restauration, c'est simple, on ne créera pas d'emploi. Ils se sont engagés à améliorer les salaires, et si les gens sont mieux payés dans le secteur HCR, il y aura davantage de gens qui voudront travailler dans ce secteur. Vous voyez, ça ce sont des mécanismes qui sont des mécanismes sains de l'économie de marché d'aujourd'hui. Ce n'est pas un plan administratif, bureaucratique qui dirait, " Tiens, on va créer demain matin dans ce secteur 13.873 emplois " parce qu'il y a un fonctionnaire qui a trouvé que c'était un joli chiffre.
Q- Bon. Vous ne voulez pas de chiffre !
R- Donc, là aussi restons un peu les pieds sur terre et regardons comment aider ces entrepreneurs, ces chefs d'entreprise, à développer leurs affaires et c'est ça qui permettra d'embaucher demain davantage de jeunes, ou de moins jeunes d'ailleurs, dans ce secteur.
Q- Juste un mot sur cette notion de "maître-restaurateur" que vous voulez mettre en avant, ça peut être intéressant. Est-ce que vous reprenez les recettes de J.-P. Raffarin il y a quelques années pour les artisans boulangers, et est-ce que là aussi vous vous dites qu'on va créer de la valeur justement grâce à cette...
R- Bien sûr. Au fond, dans un secteur comme le secteur hôtellerie-cafés restauration où il y a une offre extrêmement importante, c'est-à-dire n'importe qui peut se décréter restaurateur du jour au lendemain, vous, demain, vous pouvez ouvrir un restaurant, personne ne vous demandera une qualification, une formation, une expérience. Rien. Et donc, qu'est-ce qui se passe ? C'est qu'il y a beaucoup trop de monde dans ce secteur, ça tire les prix vers le bas, ça tire la rentabilité vers le bas, ça tire les salaires vers le bas, et donc nous sommes dans un secteur où du point de vue du consommateur, l'offre de qualité n'est pas assez visible. Les boulangers étaient confrontés au même problème, ils perdaient des parts de marché par rapport à la grande distribution. Vous aviez la baguette en grande surface qui était beaucoup moins chère que la baguette du boulanger. Qu'est-ce qu'ils ont fait ? Ils ont dit, " Nous, nous sommes des artisans, nous faisons du bon produit, ". Ils ont amélioré considérablement la qualité du pain en France, et ils ont reconquis des parts de marché grâce à ce qu'on peut appeler une "stratégie marketing qualité". C'est un succès, un vrai succès dans le monde l'artisanat puisque aujourd'hui les boulangers ont 70 % des parts de marché du pain en France, et ils ne perdent plus de parts de marché. Donc, il faut faire la même chose dans les restaurants et valoriser les 20.000 restaurateurs français, sur 100.000, qui font du bon travail, c'est-à- dire qui utilisent des produits frais, qui ont une carte diversifiée, qui ont une formation, qui ont en cuisine quelqu'un qui appris à faire la cuisine dans une école, qui a une expérience professionnelle. [Il s'agit] de sortir de cette grande masse ceux qui sont de vrais artisans...
Q- ... et donc, il y aura une forme de label de maître-restaurateur.
R- Et à ce moment-là, leur donner avec évidemment un cahier des charges extrêmement rigoureux, ce label "maître-restaurateur" qui pourra indiquer aux consommateurs "quand je pousse la porte de ce restaurant, je sais le produit que j'aurai". Et ce produit sera garanti par l'Etat avec des commissions paritaires qui délivreront ce titre. Ça aussi, c'est une façon très moderne de structurer un secteur qui, aujourd'hui, est un peu flou. On ne sait pas du tout à quoi on a affaire quand on pousse la porte d'un restaurant, sauf si, évidemment, on pousse la porte d'un étoilé ou d'un grand restaurant, mais il faut qu'on arrive à rendre ce secteur, qui fait du bon travail dans une partie de son activité, beaucoup plus lisible pour le consommateur.
Source: premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 14 avril 2006
R- Oui, voilà plusieurs semaines que nous travaillons, dans la discrétion la plus totale mais avec sérieux, avec une profession qui souffre. Il ne faut pas sous-estimer le fait que dans ce secteur, il y a beaucoup de dépôts de bilan, il y a une rentabilité faible. Le revenu de l'entrepreneur est généralement inférieur à la moyenne des revenus des entrepreneurs en France. Donc ce n'est pas un secteur qui vit dans une prospérité extraordinaire alors que c'est un secteur qui pourrait créer beaucoup d'emplois. Donc, lui apporter un soutien est quelque chose qui répond à l'intérêt général, à l'intérêt du pays et au développement de l'emploi dans notre pays. Je crois qu'on l'a fait avec beaucoup de pragmatisme, en évitant de tomber dans le piège éternel du "cadeau fait à une corporation", on voulait vraiment éviter ça.
Q- Oui, mais alors, c'est pour ça qu'il y a quelque chose d'étrange, monsieur Dutreil, c'est que vous ne voulez pas chiffrer ce plan.
R- D'abord, c'est très difficile, si vous voulez, de chiffrer des aides qui sont des aides individuelles. On connaîtra le coût réel de ce plan en fonction des résultats. C'est très difficile de le connaître à l'avance. Et d'ailleurs, très souvent, les observateurs et les économistes savent très bien que quand on donne une mesure pour baisser les charges sociales, c'est très difficile de les chiffrer à priori.
Q- Monsieur Dutreil, juste un mot : il va bien falloir l'inscrire quelque part au budget quand même !
R- Oui, ça le sera - je l'ai indiqué d'ailleurs, hier - dans la loi de finances pour 2007. Donc ce sera tout à fait transparent. Et comme on le fait d'habitude, chaque année, le budget sera inscrit au projet de loi de finances de 2007, la mesure s'appliquant au 1er janvier 2007. Mais ce qui est intéressant aussi de regarder, c'est que quand on crée de l'emploi dans un secteur, il y a un retour très fort sur investissement. Vous savez, un chômeur ça coûte cher pour un pays, et quand quelqu'un trouve un emploi, c'est un coût qui diminue pour la collectivité. Donc, on devrait - et en réalité on ne le fait pas assez - mesurer l'économie générale d'un plan comme celui que j'ai proposé et on verra qu'en réalité l'Etat est gagnant, en termes de dynamisme et de rentrées fiscales.
Q- On a quand même l'impression que vous ne voulez pas chiffrer, parce que justement vous ne voulez pas qu'il y ait cette image de cadeau.
R- Je ne veux pas qu'il ait l'image de cadeau.
Q- Oui, c'est ça.
R- Parce que ce n'est pas un cadeau. Ce sont des mesures qui ont des contreparties. La profession va bénéficier de baisses des charges sociales mais elle va s'engager à mieux former les jeunes, à développer la grille de salaires, parce que la grille de salaires est probablement à refaire. Donc il faut améliorer les salaires dans ce secteur. Si on veut avoir des jeunes qui rentrent dans l'hôtellerie-cafés-restauration, il faut que les salaires soient attractifs. Il va y avoir également un dialogue social renforcé. Donc, vous voyez, c'est du donnant-donnant, c'est du gagnant-gagnant, et ce n'est pas quelque chose qui est fait pour éteindre un incendie. La preuve d'ailleurs : c'est que nous avons commencé à travailler sur ce dossier il y a plusieurs mois, bien avant le problème du CPE. Donc, sortons un peu de ce regard facile.
Q- Avez-vous des garanties solides sur la création d'emplois, cette fois-ci, j'ai presque envie de dire ? Parce qu'au moment de la polémique sur la baisse de la TVA, des membres du Gouvernement disaient que les créations d'emplois, justement, n'avaient pas accompagné les précédentes baisses de charges sociales.
R- Il y a des gens qui ne connaissent pas le fonctionnement de l'économie de marché et qui pensent que c'est l'Etat qui peut décider du nombre d'emplois qui se crée dans un secteur. Ça, je pense que c'est vraiment du niveau Maternelle. Il faut arrêter de croire ça. Les entreprises créent des emplois lorsqu'elles ont un chiffre d'affaires qui se développe, lorsqu'il y a plus d'activité. Et donc ce que nous avons mis en place, ce sont les conditions pour que dans ce secteur, les entrepreneurs aient envie d'embaucher, c'est surtout ça qui crée des emplois. Vous savez, on n'est pas dans la fonction publique, on est dans un secteur libre, où il y a des entrepreneurs qui n'embaucheront que s'ils ont de l'argent pour payer les salaires et de l'activité, c'est-à-dire du chiffre d'affaires pour dynamiser leurs entreprises. Donc, là aussi, sortons de ces idées fausses, très françaises, selon lesquelles l'Etat peut décider d'un trait de plume qu'on va créer X emplois dans un secteur. C'est vraiment d'une telle immaturité, et on voit à quel point aujourd'hui les Français sont si peu informés de la façon dont les entreprises fonctionnent. Il faut surtout, je le dis à vous qui êtes journaliste, évitez de leur faire croire des choses qui sont fausses.
Q- Monsieur Dutreil, excusez-moi, c'est vous-même qui, il y a deux minutes à peine, avez vous-même fait le lien entre ces baises de charges et des créations d'emplois qui, in fine, bénéficieront au budget de l'Etat.
R- Voilà. Ils se sont engagés à tout faire pour rendre les métiers attractifs, et ça, ça crée de l'emploi, parce que si on n'a pas de jeunes qui ont envie de rentrer dans l'hôtellerie-restauration, c'est simple, on ne créera pas d'emploi. Ils se sont engagés à améliorer les salaires, et si les gens sont mieux payés dans le secteur HCR, il y aura davantage de gens qui voudront travailler dans ce secteur. Vous voyez, ça ce sont des mécanismes qui sont des mécanismes sains de l'économie de marché d'aujourd'hui. Ce n'est pas un plan administratif, bureaucratique qui dirait, " Tiens, on va créer demain matin dans ce secteur 13.873 emplois " parce qu'il y a un fonctionnaire qui a trouvé que c'était un joli chiffre.
Q- Bon. Vous ne voulez pas de chiffre !
R- Donc, là aussi restons un peu les pieds sur terre et regardons comment aider ces entrepreneurs, ces chefs d'entreprise, à développer leurs affaires et c'est ça qui permettra d'embaucher demain davantage de jeunes, ou de moins jeunes d'ailleurs, dans ce secteur.
Q- Juste un mot sur cette notion de "maître-restaurateur" que vous voulez mettre en avant, ça peut être intéressant. Est-ce que vous reprenez les recettes de J.-P. Raffarin il y a quelques années pour les artisans boulangers, et est-ce que là aussi vous vous dites qu'on va créer de la valeur justement grâce à cette...
R- Bien sûr. Au fond, dans un secteur comme le secteur hôtellerie-cafés restauration où il y a une offre extrêmement importante, c'est-à-dire n'importe qui peut se décréter restaurateur du jour au lendemain, vous, demain, vous pouvez ouvrir un restaurant, personne ne vous demandera une qualification, une formation, une expérience. Rien. Et donc, qu'est-ce qui se passe ? C'est qu'il y a beaucoup trop de monde dans ce secteur, ça tire les prix vers le bas, ça tire la rentabilité vers le bas, ça tire les salaires vers le bas, et donc nous sommes dans un secteur où du point de vue du consommateur, l'offre de qualité n'est pas assez visible. Les boulangers étaient confrontés au même problème, ils perdaient des parts de marché par rapport à la grande distribution. Vous aviez la baguette en grande surface qui était beaucoup moins chère que la baguette du boulanger. Qu'est-ce qu'ils ont fait ? Ils ont dit, " Nous, nous sommes des artisans, nous faisons du bon produit, ". Ils ont amélioré considérablement la qualité du pain en France, et ils ont reconquis des parts de marché grâce à ce qu'on peut appeler une "stratégie marketing qualité". C'est un succès, un vrai succès dans le monde l'artisanat puisque aujourd'hui les boulangers ont 70 % des parts de marché du pain en France, et ils ne perdent plus de parts de marché. Donc, il faut faire la même chose dans les restaurants et valoriser les 20.000 restaurateurs français, sur 100.000, qui font du bon travail, c'est-à- dire qui utilisent des produits frais, qui ont une carte diversifiée, qui ont une formation, qui ont en cuisine quelqu'un qui appris à faire la cuisine dans une école, qui a une expérience professionnelle. [Il s'agit] de sortir de cette grande masse ceux qui sont de vrais artisans...
Q- ... et donc, il y aura une forme de label de maître-restaurateur.
R- Et à ce moment-là, leur donner avec évidemment un cahier des charges extrêmement rigoureux, ce label "maître-restaurateur" qui pourra indiquer aux consommateurs "quand je pousse la porte de ce restaurant, je sais le produit que j'aurai". Et ce produit sera garanti par l'Etat avec des commissions paritaires qui délivreront ce titre. Ça aussi, c'est une façon très moderne de structurer un secteur qui, aujourd'hui, est un peu flou. On ne sait pas du tout à quoi on a affaire quand on pousse la porte d'un restaurant, sauf si, évidemment, on pousse la porte d'un étoilé ou d'un grand restaurant, mais il faut qu'on arrive à rendre ce secteur, qui fait du bon travail dans une partie de son activité, beaucoup plus lisible pour le consommateur.
Source: premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 14 avril 2006