Texte intégral
Q - Monsieur le Ministre, l'inauguration de ce monument, est-ce une étape dans toute l'histoire de cet accident de Flash Airlines ?
R - Je crois qu'il y a deux mots, qui viennent évidemment à l'esprit, d'abord la compassion, la douleur partagée, l'émotion très forte devant ce site superbe au bord de l'eau, mais qui, en même temps est pour toutes ces familles le souvenir de vraies disparitions. Il faut savoir que certaines familles ont quasiment ou totalement disparu, quatre, cinq, six, huit personnes de la même famille et puis, en même temps, le ministre que je suis, en apportant ce message, apporte aussi la détermination que cela ne se renouvelle pas et que nous fassions tous ensemble, tous les pays du monde, tous ceux qui sont soucieux de la sécurité des personnes, nous fassions en sorte que cela ne soit plus possible. Depuis un an et demi, c'est vrai, qu'avec la communauté internationale et souvent à l'initiative de la France, nous aurons fait en sorte que les règles soient plus sévères, soient plus strictes et que ce type d'accident ne puisse pas se reproduire.
Q - Comment peut-on empêcher à l'avenir que, pour revenir sur les coûts, certains tours opérateurs fassent appel à des compagnies qui ne sont pas dignes de confiance ?
R - Il y a deux mots : c'est la transparence d'abord, et j'ai fait en sorte que la France montre l'exemple avec la liste noire mais que la France obtienne ensuite de l'Europe qu'il y ait une liste noire européenne et puis également la transparence sur la vente des produits touristiques, c'est à dire lorsque vous achetez un séjour avec le transport, il faut savoir sur quelle compagnie vous allez et que cet ensemble d'éléments de transparence soit une très forte incitation au sérieux et à la sévérité, en terme de normes de sécurité. Je crois que, depuis un an et demi, nous avons fait des progrès très significatifs. Bien sûr, le risque zéro n'existe pas mais, en même temps, je crois que nous avons fait de vrais progrès.
Q - Justement, cette liste noire concerne de véritables compagnies établies etc. Les trois quarts des vols affrétés se font auprès d'officines qui ont un ou deux appareils, ce n'est pas ces gens là que l'ont peut visiter...
R - C'est la raison pour laquelle il est important qu'il y ait aussi la transparence du produit touristique, c'est à dire que les gens sachent en achetant un billet, un séjour, ils sachent aussi sur quel vol ils vont être, qu'ils puissent ainsi se renseigner et que ces compagnies soient également connues des organismes de sécurité des différents pays. L'action de la France se développe non seulement au sein de l'union européenne, comme je l'ai dit tout à l'heure, avec en particulier le succès s'agissant de la liste noire, mais aussi au niveau de l'Organisation internationale de l'Aviation civile pour faire en sorte que l'IPI soit responsabilisé davantage et que les audits des systèmes de régulations de chaque Etat, qui sont réalisées par l'OACI, soient rendues publics. Nous l'avons obtenu à Montréal il y a quelques semaines.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 mai 2006
R - Je crois qu'il y a deux mots, qui viennent évidemment à l'esprit, d'abord la compassion, la douleur partagée, l'émotion très forte devant ce site superbe au bord de l'eau, mais qui, en même temps est pour toutes ces familles le souvenir de vraies disparitions. Il faut savoir que certaines familles ont quasiment ou totalement disparu, quatre, cinq, six, huit personnes de la même famille et puis, en même temps, le ministre que je suis, en apportant ce message, apporte aussi la détermination que cela ne se renouvelle pas et que nous fassions tous ensemble, tous les pays du monde, tous ceux qui sont soucieux de la sécurité des personnes, nous fassions en sorte que cela ne soit plus possible. Depuis un an et demi, c'est vrai, qu'avec la communauté internationale et souvent à l'initiative de la France, nous aurons fait en sorte que les règles soient plus sévères, soient plus strictes et que ce type d'accident ne puisse pas se reproduire.
Q - Comment peut-on empêcher à l'avenir que, pour revenir sur les coûts, certains tours opérateurs fassent appel à des compagnies qui ne sont pas dignes de confiance ?
R - Il y a deux mots : c'est la transparence d'abord, et j'ai fait en sorte que la France montre l'exemple avec la liste noire mais que la France obtienne ensuite de l'Europe qu'il y ait une liste noire européenne et puis également la transparence sur la vente des produits touristiques, c'est à dire lorsque vous achetez un séjour avec le transport, il faut savoir sur quelle compagnie vous allez et que cet ensemble d'éléments de transparence soit une très forte incitation au sérieux et à la sévérité, en terme de normes de sécurité. Je crois que, depuis un an et demi, nous avons fait des progrès très significatifs. Bien sûr, le risque zéro n'existe pas mais, en même temps, je crois que nous avons fait de vrais progrès.
Q - Justement, cette liste noire concerne de véritables compagnies établies etc. Les trois quarts des vols affrétés se font auprès d'officines qui ont un ou deux appareils, ce n'est pas ces gens là que l'ont peut visiter...
R - C'est la raison pour laquelle il est important qu'il y ait aussi la transparence du produit touristique, c'est à dire que les gens sachent en achetant un billet, un séjour, ils sachent aussi sur quel vol ils vont être, qu'ils puissent ainsi se renseigner et que ces compagnies soient également connues des organismes de sécurité des différents pays. L'action de la France se développe non seulement au sein de l'union européenne, comme je l'ai dit tout à l'heure, avec en particulier le succès s'agissant de la liste noire, mais aussi au niveau de l'Organisation internationale de l'Aviation civile pour faire en sorte que l'IPI soit responsabilisé davantage et que les audits des systèmes de régulations de chaque Etat, qui sont réalisées par l'OACI, soient rendues publics. Nous l'avons obtenu à Montréal il y a quelques semaines.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 mai 2006