Texte intégral
L'Observatoire de l'emploi public réunit les employeurs publics et les organisations syndicales afin d'affiner la connaissance de la fonction publique et de diffuser les informations et données la concernant. L'Observatoire a ainsi permis de définir précisément ce qu'est l'emploi public et d'en dresser un inventaire détaillé, quelles que soient les formes d'emplois des salariés, titulaires ou non-titulaires. Chaque année le rapport annuel de l'Observatoire de l'emploi public est publié à cet effet à l'automne. La présente réunion de l'Observatoire est donc une réunion d'étape.
Les travaux présentés aujourd'hui à l'OEP s'inscrivent dans la mise en place d'une politique en faveur de la gestion prévisionnelle des ressources humaines.
En 2006, pour la première fois, des conférences annuelles de gestion prévisionnelle des ressources humaines ont eu lieu dans 7 ministères pilotes. L'objectif est de les généraliser à l'ensemble des ministères dès 2007. Elles permettront d'assurer un suivi pluriannuel de modernisation des ressources humaines. Chaque ministère mettra en place à cet effet un plan de gestion prévisionnelle des effectifs, des emplois et des compétences.
Pour accompagner ces exercices, il est nécessaire de mieux connaître tous les aspects de la gestion des ressources humaines.
Une première démarche présentée aujourd'hui vise à simplifier la procédure de déclaration obligatoire des données sociales, avec la mise en place de la DADS-U, déclaration automatisée de données sociales unifiée. Elle permettra aux employeurs publics de remplacer les supports papiers par une saisie unique. C'est une simplification, mais c'est aussi l'occasion de mettre en place une base de données fiable permettant de mieux connaître la situation personnelle et professionnelle des agents, leurs rémunérations, temps de travail, lieux d'affectation, d'analyser les mouvements de personnes, consolider les études actuarielles des différents régimes de retraite et aussi permettre d'établir des comparaisons entre le public et le privé.
Il s'agit techniquement d'une opération importante puisqu'elle concerne tous les employeurs publics, y compris les collectivités locales.
La deuxième démarche présentée est celle de la réalisation du répertoire interministériel des métiers de l'État.
Ce répertoire a été élaboré dans le cadre d'une démarche participative impliquant les responsables des ressources humaines des ministères et les représentants syndicaux. Il a permis d'identifier et décrire plus de 230 emplois d'État regroupés au sein de 23 domaines fonctionnels correspondant soit aux grandes missions (Justice, Santé...), soit aux fonctions de soutien, (Finances publiques, ressources humaines), exercées par les agents au sein des ministères.
Parmi les emplois, on va donc trouver les magistrats, les greffiers, les assistants sociaux éducatifs, les chargés de prévention des pollutions et des risques, les magasiniers d'archives ou de bibliothèque ... les métiers administratifs : secrétaires et assistants administratif ou cadre dirigeants d'administration centrale ...les métiers de l'accueil des usagers : agent d'accueil et d'orientation, responsable de centre d'appel...
Ce répertoire répond à un premier objectif, mieux faire connaître au public les métiers des agents de l'État et ainsi mieux informer les citoyens. Les agents pourront aussi en attendre une meilleure reconnaissance de leur travail par le public, désormais mieux informé des tâches effectuées.
Il vise également à offrir plus de lisibilité à ceux qui souhaitent rejoindre le service de l'État. Parallèlement l'ensemble du dispositif de formation, issu de l'Education nationale ou du secteur privé, pourra mieux préparer aux compétences recherchées par l'Etat.
Enfin, c'est un outil de gestion dynamique des ressources humaines qui permettra aux agents, aux encadrants et aux responsables des ressources humaines de mieux apprécier qualitativement les emplois. Il s'agit ainsi d'évaluer les besoins en personnels dans le cadre de la gestion prévisionnelle, de mieux organiser les formations, de rationaliser l'organisation des concours et bien entendu de favoriser la mobilité.
Ce répertoire vient en effet compléter les répertoires des métiers de la fonction publique territoriale et de la fonction publique hospitalière. Il sera décliné au sein de répertoires ministériels. En définissant un « langage métier » commun, il permettra aux directeurs des ressources humaines de trouver les compétences dont ils auront besoin en recrutant dans d'autres ministères ou en favorisant des parcours croisés. Il faut aussi mentionner l'intérêt pour la préparation des deuxièmes carrières au sein de la fonction publique, par exemple pour les enseignants.Source http://www.fonction-publique.gouv.fr, le 30 mai 2006
Les travaux présentés aujourd'hui à l'OEP s'inscrivent dans la mise en place d'une politique en faveur de la gestion prévisionnelle des ressources humaines.
En 2006, pour la première fois, des conférences annuelles de gestion prévisionnelle des ressources humaines ont eu lieu dans 7 ministères pilotes. L'objectif est de les généraliser à l'ensemble des ministères dès 2007. Elles permettront d'assurer un suivi pluriannuel de modernisation des ressources humaines. Chaque ministère mettra en place à cet effet un plan de gestion prévisionnelle des effectifs, des emplois et des compétences.
Pour accompagner ces exercices, il est nécessaire de mieux connaître tous les aspects de la gestion des ressources humaines.
Une première démarche présentée aujourd'hui vise à simplifier la procédure de déclaration obligatoire des données sociales, avec la mise en place de la DADS-U, déclaration automatisée de données sociales unifiée. Elle permettra aux employeurs publics de remplacer les supports papiers par une saisie unique. C'est une simplification, mais c'est aussi l'occasion de mettre en place une base de données fiable permettant de mieux connaître la situation personnelle et professionnelle des agents, leurs rémunérations, temps de travail, lieux d'affectation, d'analyser les mouvements de personnes, consolider les études actuarielles des différents régimes de retraite et aussi permettre d'établir des comparaisons entre le public et le privé.
Il s'agit techniquement d'une opération importante puisqu'elle concerne tous les employeurs publics, y compris les collectivités locales.
La deuxième démarche présentée est celle de la réalisation du répertoire interministériel des métiers de l'État.
Ce répertoire a été élaboré dans le cadre d'une démarche participative impliquant les responsables des ressources humaines des ministères et les représentants syndicaux. Il a permis d'identifier et décrire plus de 230 emplois d'État regroupés au sein de 23 domaines fonctionnels correspondant soit aux grandes missions (Justice, Santé...), soit aux fonctions de soutien, (Finances publiques, ressources humaines), exercées par les agents au sein des ministères.
Parmi les emplois, on va donc trouver les magistrats, les greffiers, les assistants sociaux éducatifs, les chargés de prévention des pollutions et des risques, les magasiniers d'archives ou de bibliothèque ... les métiers administratifs : secrétaires et assistants administratif ou cadre dirigeants d'administration centrale ...les métiers de l'accueil des usagers : agent d'accueil et d'orientation, responsable de centre d'appel...
Ce répertoire répond à un premier objectif, mieux faire connaître au public les métiers des agents de l'État et ainsi mieux informer les citoyens. Les agents pourront aussi en attendre une meilleure reconnaissance de leur travail par le public, désormais mieux informé des tâches effectuées.
Il vise également à offrir plus de lisibilité à ceux qui souhaitent rejoindre le service de l'État. Parallèlement l'ensemble du dispositif de formation, issu de l'Education nationale ou du secteur privé, pourra mieux préparer aux compétences recherchées par l'Etat.
Enfin, c'est un outil de gestion dynamique des ressources humaines qui permettra aux agents, aux encadrants et aux responsables des ressources humaines de mieux apprécier qualitativement les emplois. Il s'agit ainsi d'évaluer les besoins en personnels dans le cadre de la gestion prévisionnelle, de mieux organiser les formations, de rationaliser l'organisation des concours et bien entendu de favoriser la mobilité.
Ce répertoire vient en effet compléter les répertoires des métiers de la fonction publique territoriale et de la fonction publique hospitalière. Il sera décliné au sein de répertoires ministériels. En définissant un « langage métier » commun, il permettra aux directeurs des ressources humaines de trouver les compétences dont ils auront besoin en recrutant dans d'autres ministères ou en favorisant des parcours croisés. Il faut aussi mentionner l'intérêt pour la préparation des deuxièmes carrières au sein de la fonction publique, par exemple pour les enseignants.Source http://www.fonction-publique.gouv.fr, le 30 mai 2006