Texte intégral
Mesdames, Messieurs,
La saison estivale qui s'ouvre est un formidable rendez-vous du tourisme, de la mer, de l'environnement, du sport et de la détente.
Un Français sur deux et des millions de touristes vont passer leurs vacances ou une partie de leurs vacances au bord de la mer ou d'une rivière. Les deux tiers des vacanciers pratiqueront des sports nautiques.
L'augmentation des pratiquants est confirmée par nos chiffres de croissance de la flotte de navires de plaisance avec, pour la mer, plus de 20 000 nouvelles immatriculations chaque année, et près de 100 000 permis plaisance.
La sécurité de ces millions de pratiquants des loisirs nautiques est donc une responsabilité particulièrement forte pour les pouvoirs publics.
Je suis donc très heureux de vous accueillir pour la présentation des outils de la Campagne de sécurité des loisirs nautiques de l'année 2006. Elle est placée sous le thème de la prévention et de la sensibilisation, avec le message "votre première sécurité sur l'eau, c'est la prudence".
Trois constats justifient tout particulièrement ma décision de renouveler cette année la campagne de sécurité des loisirs nautiques :
* Premier constat :
Sur la période de la campagne qui court du 1er juin au 30 septembre, 80 % des opérations coordonnées par les CROSS concernent la plaisance et les sports nautiques.
En dépit de la hausse du nombre de pratiquants, le nombre de cas mortels sur ces opérations est en baisse de 47,5 % sur les cinq dernières années. Ces résultats sont donc très encourageants.
* Deuxième constat :
La majorité des appels au secours sont liés en mer à des avaries mécaniques, dont les plus courantes sont les pannes moteurs. La deuxième cause d'intervention des moyens de secours et d'assistance, c'est l'échouement.
* Troisième constat :
En mer et en rivière ou en lac, les accidents graves sont souvent liés à une méconnaissance ou du plan d'eau ou de ses limites physiques.
Il y a aussi, et il ne faut pas le cacher, des comportements à améliorer pour que la réglementation soit mieux respectée, en particulier en matière d'excès de vitesse dans la bande littorale, de respect des zones autorisées, de matériels de sécurité adaptés à bord des navires.
C'est pourquoi, en mer, sous l'autorité du Secrétaire général de la mer, j'ai demandé aux préfets maritimes de diriger et coordonner tout au long de l'été des opérations de contrôle des loisirs nautiques. Elles mobiliseront l'ensemble des moyens nautiques des administrations.
Ces opérations seront principalement l'occasion de diffuser les messages de prévention de la campagne, mais aussi de réprimer les infractions graves décelées, notamment en matière d'excès de vitesse ou de défaut de matériel de sécurité adapté à la navigation pratiquée.
Je souhaite en outre réduire le nombre d'interventions de "confort", pour des remorquages, de l'aide à la navigation. Car des moyens sont immobilisés inutilement pendant ces opérations d'assistance, et cela au moment même ou nous en avons le plus besoin pour les opérations de secours.
A ces constats s'ajoute celui de nombreuses recherches déclenchées à la suite d'inquiétudes, le plus souvent non justifiées, qui auraient facilement pu être évitées par une information des proches sur le programme de navigation.
Il nous faut donc informer encore plus largement les pratiquants des loisirs nautiques. C'est l'objectif de la présente campagne et de ses outils de communication. Ils s'adressent également à nos amis touristes étrangers, avec un guide diffusé en anglais.
La campagne de sécurité des loisirs nautiques, c'est d'abord et avant tout des conseils élémentaires de prudence.
J'en citerai quelques uns :
- Prendre la météo.
- Se renseigner sur les horaires des marées, les dangers particuliers, les courants.
- Respecter les zones fixées par les plans de balisage des plages.
- Tenir compte de la direction du vent.
- Informer ses proches de ses intentions.
Je tiens à souligner le rôle de la presse dans la diffusion de nos messages de prévention, tout au long de la saison estivale. Je compte donc sur vous et je vous remercie pour votre appui.
Je tiens aussi à remercier publiquement l'ensemble des partenaires de la campagne de sécurité des loisirs nautiques pour leur appui et leur mobilisation à nos côtés.
Je voudrais enfin saluer le rôle de tous les acteurs de la chaîne du sauvetage qui seront mobilisés pendant cette période estivale, et en particulier des bénévoles de la SNSM.
Je rappelle ici que le sauvetage en mer, c'est une chaîne d'efficacité avec, pour la réception des alertes en mer, les CROSS : ils coordonnent sur le littoral, sous l'autorité des préfets maritimes, les moyens d'intervention, et disposent pour cela de moyens de surveillance et de radiocommunications particulièrement adaptés.
Les moyens d'intervention sont multiples et souvent coûteux, avec la mobilisation très fréquente de moyens aériens, comme les hélicoptères, ou les avions de surveillance.
Mais le sauvetage en mer, c'est aussi une chaîne de solidarité. Car 50 % des interventions sont en mer le fait des 5000 bénévoles de la SNSM. Ils effectuent 70 % de leurs interventions au profit de la plaisance. Merci, Monsieur le Président, pour le dévouement et l'efficacité de vos sauveteurs.
Mesdames, Messieurs je vous remercie.
Source http://www.equipement.gouv.fr, le 1 juin 2006
La saison estivale qui s'ouvre est un formidable rendez-vous du tourisme, de la mer, de l'environnement, du sport et de la détente.
Un Français sur deux et des millions de touristes vont passer leurs vacances ou une partie de leurs vacances au bord de la mer ou d'une rivière. Les deux tiers des vacanciers pratiqueront des sports nautiques.
L'augmentation des pratiquants est confirmée par nos chiffres de croissance de la flotte de navires de plaisance avec, pour la mer, plus de 20 000 nouvelles immatriculations chaque année, et près de 100 000 permis plaisance.
La sécurité de ces millions de pratiquants des loisirs nautiques est donc une responsabilité particulièrement forte pour les pouvoirs publics.
Je suis donc très heureux de vous accueillir pour la présentation des outils de la Campagne de sécurité des loisirs nautiques de l'année 2006. Elle est placée sous le thème de la prévention et de la sensibilisation, avec le message "votre première sécurité sur l'eau, c'est la prudence".
Trois constats justifient tout particulièrement ma décision de renouveler cette année la campagne de sécurité des loisirs nautiques :
* Premier constat :
Sur la période de la campagne qui court du 1er juin au 30 septembre, 80 % des opérations coordonnées par les CROSS concernent la plaisance et les sports nautiques.
En dépit de la hausse du nombre de pratiquants, le nombre de cas mortels sur ces opérations est en baisse de 47,5 % sur les cinq dernières années. Ces résultats sont donc très encourageants.
* Deuxième constat :
La majorité des appels au secours sont liés en mer à des avaries mécaniques, dont les plus courantes sont les pannes moteurs. La deuxième cause d'intervention des moyens de secours et d'assistance, c'est l'échouement.
* Troisième constat :
En mer et en rivière ou en lac, les accidents graves sont souvent liés à une méconnaissance ou du plan d'eau ou de ses limites physiques.
Il y a aussi, et il ne faut pas le cacher, des comportements à améliorer pour que la réglementation soit mieux respectée, en particulier en matière d'excès de vitesse dans la bande littorale, de respect des zones autorisées, de matériels de sécurité adaptés à bord des navires.
C'est pourquoi, en mer, sous l'autorité du Secrétaire général de la mer, j'ai demandé aux préfets maritimes de diriger et coordonner tout au long de l'été des opérations de contrôle des loisirs nautiques. Elles mobiliseront l'ensemble des moyens nautiques des administrations.
Ces opérations seront principalement l'occasion de diffuser les messages de prévention de la campagne, mais aussi de réprimer les infractions graves décelées, notamment en matière d'excès de vitesse ou de défaut de matériel de sécurité adapté à la navigation pratiquée.
Je souhaite en outre réduire le nombre d'interventions de "confort", pour des remorquages, de l'aide à la navigation. Car des moyens sont immobilisés inutilement pendant ces opérations d'assistance, et cela au moment même ou nous en avons le plus besoin pour les opérations de secours.
A ces constats s'ajoute celui de nombreuses recherches déclenchées à la suite d'inquiétudes, le plus souvent non justifiées, qui auraient facilement pu être évitées par une information des proches sur le programme de navigation.
Il nous faut donc informer encore plus largement les pratiquants des loisirs nautiques. C'est l'objectif de la présente campagne et de ses outils de communication. Ils s'adressent également à nos amis touristes étrangers, avec un guide diffusé en anglais.
La campagne de sécurité des loisirs nautiques, c'est d'abord et avant tout des conseils élémentaires de prudence.
J'en citerai quelques uns :
- Prendre la météo.
- Se renseigner sur les horaires des marées, les dangers particuliers, les courants.
- Respecter les zones fixées par les plans de balisage des plages.
- Tenir compte de la direction du vent.
- Informer ses proches de ses intentions.
Je tiens à souligner le rôle de la presse dans la diffusion de nos messages de prévention, tout au long de la saison estivale. Je compte donc sur vous et je vous remercie pour votre appui.
Je tiens aussi à remercier publiquement l'ensemble des partenaires de la campagne de sécurité des loisirs nautiques pour leur appui et leur mobilisation à nos côtés.
Je voudrais enfin saluer le rôle de tous les acteurs de la chaîne du sauvetage qui seront mobilisés pendant cette période estivale, et en particulier des bénévoles de la SNSM.
Je rappelle ici que le sauvetage en mer, c'est une chaîne d'efficacité avec, pour la réception des alertes en mer, les CROSS : ils coordonnent sur le littoral, sous l'autorité des préfets maritimes, les moyens d'intervention, et disposent pour cela de moyens de surveillance et de radiocommunications particulièrement adaptés.
Les moyens d'intervention sont multiples et souvent coûteux, avec la mobilisation très fréquente de moyens aériens, comme les hélicoptères, ou les avions de surveillance.
Mais le sauvetage en mer, c'est aussi une chaîne de solidarité. Car 50 % des interventions sont en mer le fait des 5000 bénévoles de la SNSM. Ils effectuent 70 % de leurs interventions au profit de la plaisance. Merci, Monsieur le Président, pour le dévouement et l'efficacité de vos sauveteurs.
Mesdames, Messieurs je vous remercie.
Source http://www.equipement.gouv.fr, le 1 juin 2006